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Sarra Rejeb : On veut me salir avec de fausses accusations !
17/10/2018 | 11:32
4 min
Sarra Rejeb : On veut me salir avec de fausses accusations !

 

Accusée de corruption par le chroniqueur Zied El Heni, lors de l’émission "Le Plateau", sur Zitouna Tv, le 15 octobre dernier, en présence du ministre du Transport, Radhouane Ayara, la secrétaire d'Etat chargée du Transport, Sarra Rejeb a tenu à répondre dans un post Facebook et à apporter des éclaircissements à ce qu’elle considère comme étant «des accusations mensongères» et «une atteinte à son image».


Mme Rejeb s’est indignée du fait qu’elle soit attaquée sans qu’on lui laisse ni le bénéfice du doute, ni la possibilité de se défendre, le tout en présence de son supérieur qui n’a tenté, à aucun moment de la défendre ou de la disculper, mais plutôt de se mettre en avant et de parler de ses réalisations.


«Bien que je n’étais pas invitée à cette émission, mon nom a été répété, à maintes reprises dans la cadre d’un travail préparé qui est une tentative désespérée, visant à m’accuser. Je mets au défis ceux qu’ils ont proféré ces accusations à me faire face lors d’une interview ou devant la justice. Je me réserve la droit de répondre à ma convenance au moment opportun (…) par les moyens juridiques offerts à moi pour réfuter les fausses accusations faites contre ma personne».


Et d’ajouter : «Je considère ce qui s'est passé comme une tentative de détourner l’opinion publique des véritables responsables de la situation actuelle du secteur des transports, sur laquelle je travaille de mon poste, malgré tous les obstacles dans mon action de faire, de proposer et de parler librement. (…). Se défiler des responsabilités et accuser les autres après les avoir exclus n’est pas convenable à ceux à qui on a confié des responsabilités dans cet Etat et je considère que ceux qui n'ont pas le courage de faire face aux difficultés ne peuvent que se cacher derrière des mensonges –NDLR visant le ministre sans le nommer»
La secrétaire d’Etat a tenu à répondre à ses détracteurs avec des faits et des chiffres tangibles, publiés dans le rapport de la Cour des comptes.


En effet, selon ce document, le nombre d’avions exploités en 2015 et 2016 –NDLR Les années où elle a occupé le poste de PDG de la compagnie aérienne– a atteint 30 appareils contre 28 en 2017. S’agissant du choix des modèles, l’accord était signé depuis le 15 juillet 2008 pour l’achat de 19 appareils pour un coût de 1,3 milliard de dollars, dont 16 confirmés pour la période 2010-2016 et trois, à confirmer, selon l’évolution du trafic passagers.
En 2011, et vu la dégradation de l’activité de transport aérien, la société a révisé le contrat en 2012, en annulant trois "A350" et les trois avions non-confirmés et en retardant la réception des "A320" et des "A330".


Aussi, fin 2013, la flotte était composée de 13 avions (10 A320 et 3 A330) et 5 avions encore non réceptionnés (un A330 et 4 A320 CEO). Les actes terroristes de 2015 avec la fermeture de la ligne vers la Libye, fin 2014, a occasionné une baisse de trafic de 22%. La compagnie a dû entrer de nouveau dans des négociations avec Airbus pour retarder la livraison des avions restants et de changer la commande à cinq "A320 NEO", ce qui a permis d’économiser 90 millions de dollars, toujours selon les précisions de Sarra Rejeb.
Autre fait important rapporté par l’ancienne PDG de Tunisair, en 2015, la desserte Tunis-Dubai a été fermée après avoir occasionné des pertes de 20,83 millions de dinars (MD), pendant la période 2010-2015. "Le taux de couverture des charges variables par les revenus est passé de 84% à 91%. Les dépenses de location des avions pour retard dans les entretiens et mauvaise gestion des pilotes ont atteint 0,1 MD en 2015, contre 3,24 MD en 2016 et 35,1 MD en 2017, selon la page 16 du rapport de la Cour des comptes", précise-t-elle.


Lors de son mandat en 2016, la compagnie a recruté 30 pilotes permettant d'endiguer le manque qui occasionnait des retards et des annulations de vols prévus. La ponctualité de la flotte est passée de 52% en 2014, à 54% en 2015 puis à 55% en 2016 avant de redescendre à 44% en 2017. Le nombre d’heures de retard pendant la période estivale est passé de 4.778 heures en 2016, à 8.419 heures en 2017. Les cas de retard pour panne technique ont été doublés.
S’agissant des pièces de rechange, Sarra Rejeb précise que l’achat de pièces de rechange en urgence, et qui très coûteux pour la compagnie, est passé de 17%, en 2012 à 29%, en 2013 puis à 15%, en 2014 et 2015 pour baisser à 8%, en 2016 et «ré-augmenter d’une manière fulgurante» en 2017 pour atteindre 49%.

 I.N


17/10/2018 | 11:32
4 min
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Commentaires (21)

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moussabenaissa
| 18-10-2018 14:32
Cette Dame a participé activement à la détérioration de l'état économique de Tunis air par des dépenses inutiles des décisions qui souvent vont contre l'intérêt de la compagnie ... et surtout en débridant les syndicats et en leur donnant carte blanche ce qui a entraîné une grande anarchie et un état d'indiscipline dont souffre Tunisair aujourd'hui (d'ailleur les syndicats ont protesté vigoureusement quant on l'avait destituée du poste de PDG de tunisair ). les chiffres qu'elle avance sont faut et truffés d'inexactitudes.rappelez vous l'argent dilapidé lors de l'achat de l'A330 ...et lors de l'inauguration de la ligne sur Montreal et plein de réceptions inutiles qui n'ont aucun intérêt commercial pour la compagnie le seul intérêt est celui de Mme ben Rjab, qui convoitait le poste de Ministre et qui cherchait à remplir le ventre de certain journalistes et politiciens corrompus au dépens de la pauvre gazelle.

Mansour Lahyani
| 18-10-2018 10:59
Zyed El-Hani a longtemps fait illusion, passant pour un journaliste intègre et dédié à la recherche de la vérité souvent révolutionnaire... Sa sempiternelle barbe de quatre jours a fait long feu, et a fini par révéler qui il est en réalité : un nahdhawi mal rasé et surtout mal maquillé ! Sa performance, sur Zitouna bien sûr ! n'aura surpris que les naïfs qui estimaient encore possible de lui accorder le moindre crédit : il s'est désormais spécialisé dans la diffamation, pour les besoins de son indéfendable cause, et tout semble lui servir en conséquence ! Ne vous en faites pas, Mme Rejeb, tout cela n'a aucune importance!

Mansour Lahyani
| 18-10-2018 10:55
Zyed El-Hani a longtemps fait illusion, passant pour un journaliste intègre et dédié à la recherche de la vérité souvent révolutionnaire... Sa sempiternelle barbe de quatre jours a fait long feu, et a fini par révéler qui il est en réalité : un nahdhawi mal rasé et surtout mal maquillé ! Sa performance, sur Zitouna bien sûr ! n'aura surpris que les naïfs qui estimaient encore possible de lui accorder le moindre crédit : il s'est désormais spécialisé dans la diffamation, pour les besoins de son indéfendable cause, et tout semble lui servir en conséquence !
Ne vous en faites pas, Mme Rejeb, tout cela n'a aucune importance!

Mouzal
| 18-10-2018 10:33
Où sont donc les auditeurs et autres contrôleurs de gestion?
De tels déballages ne résolvent rien sinon à semer et à multiplier les doutes et pertes totales de confiance en nos institutions.
Que les spécialistes fassent donc leur job!!!!

Un ancien de l'??aviation
| 18-10-2018 08:20
Responsable (quand on est ministre on assume)
Le bateau qui a droit dans un cargo par mer calme et très bonne visibilité
Ce Cretin défend la cru !
Les déraillements de Trans. .

tozzhekma
| 18-10-2018 06:31
Cette compagnie est la poule en or pour ses fonctionnaires puiqu'ils ne travaillenet pas et l'etat garantie leurs salaires tres tres tres eleves en prenant des budget des medicaments des ecoles primaires et on versant les salaires de 8000 employes qui habitent a la bon lieu nord de tunis.

il faut arreter cette hemoragie immediatement, il faux fermer cette compagnie immediatement meme sans la vendre. le peuple gagnera beaucoup plus en accelerant la fermeture de cette compagnie.

abouali
| 17-10-2018 21:33
De nombreux dirigeants d'entreprises publiques ont été à un moment ou à un autre accusés de malversation et de corruption. Aujourd'hui, cela devient même un sport national, chacun y allant de sa petite révélation, souvent sans aucune preuve matérielle pour soutenir ses allégations. Seulement, ce petit jeu touche à l'intégrité et à l'honneur de ceux qui sont désignés du doigt, qui ne s'en sortent jamais indemnes même si leur innocence est établie. Eux et les membres de leur famille peuvent être marqués du sceau de l'ignominie et en souffrir longtemps. Les prétendus défenseurs des biens publics, eux, ne sont que très rarement poursuivis. Ce phénomène de dénonciation devient même un instrument de règlement de comptes, parfois avec une efficacité redoutable. On distille de soi-disant confidences pour que des journalistes s'en emparent et les transforment en scoop. Et lorsque le coup est parti, il est impossible de le rattraper. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! Et c'est l'effet recherché pour cette dame, que je considère pour ma part, comme une dirigeante brillante et avisée, et j'estime que l'attitude de son ministre, qui ne l'a pas défendue, est particulièrement odieuse.

@I.N : Vous semblez avoir des difficultés dans l'usage de l'infinitif. Voici la règle de base : Le verbe se met à l'infinitif après un autre verbe et après les prépositions suivantes : à - de - pour - sans. (sans le nommeR - permettant d'endigueR)

Ahmed BEN KHEDHER
| 17-10-2018 18:57
D'abord tous mes respects pour vous Madame pour votre compétence et votre capacité de dire NON quand il le faut. Malheureusement, c'est le prix de la correction du fonctionnaire que vous êtes en train de payer. Les armes ne sont pas les mêmes. Liberté d'expression devenue parfois diffamatoire contre obligation de réserve accablante. Et malgré ça courage Madame. Pour être bon marin il faut vivre les grandes tempêtes.

citoyenne
| 17-10-2018 16:47
sans avoir vu cette vidéo, je me permets dedire que cette dame est la seule personne qui maitrise le secteur, les autes st parachutés, d(autre part face à ts les incidents survenus, seule une femme responsable(pdg de sncft comme ds un autre contexte une femme ministre des finances) a dû payer pour donner sa place à madame brjab et vider le poste de pdg de Tunis airà qqn d'autre....tawa on veut un bouc émissaire pour faire diversion et on trouve pas mieux que la dame sarra ben rjab, stop Messieurs cherchez autre chose, pour terminer je conseille à madame rjab de porter plainte

Khaled
| 17-10-2018 16:44
Mme rejeb a réalisé de bons chiffres non pas parce qu'elle a engagé des reformes mais parce qu'elle a bénéficié d'un travail bien préparé par Mr Rabeh Jrad et Mme Saloua Sghaier.
Le vol de Montréal a été soigneusement préparé par l'equipe de Saloua Sghaier et mme rejeb est arrivée comme une princesse pretendant qu'elle avait tout préparé.
Mme rejeb est de conivence avec les syndicats et responsable directement du laisser aller de notre compagnie nationale dont la domination syndicale a pris des mesures surdimensionnés. Aucun PDG ne peut PLUS gérer cette compagnie.
Une dame qui n'est jamais descendu sur le terrain a part pour s'assurer que les vols partent a l'heure et soigner son image sur La page Facebook de Tunisair avec des statistiques bidons.
Cette dame veut devenir ministre; si c'est le cas elle va détruire le transport car ce ne sera plus un ministère mais une centrale syndicale.