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Samir Majoul : les PME sont un gisement de croissance pour le pays !
31/10/2019 | 14:28
3 min
Samir Majoul : les PME sont un gisement de croissance pour le pays !

 

 

Le président de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) Samir Majoul, était l’invité de Wassim Ben Larbi, sur Express FM, en marge du lancement ce jeudi 31 octobre 2019, du programme Investia Entreprise.

 

« Le réseau économique tunisien est majoritairement constitué de PME qui peuvent s’agrandir, qui pourront se développer pour devenir des grands groupes et s’internationaliser. Le nerf de la guerre c’est l’argent et le financement. Tous les grands groupes ont commencé avec un petit projet et nous voulons faire passer ce message aux jeunes diplômés en leur assurant l’accompagnement nécessaire. Un jeune entrepreneur doit trouver le système financier qui l’accompagne et tout un système entrepreneurial propice au développement de son projet » a déclaré Samir Majoul.

 

« Il est facile de relancer l’économie tunisienne si on unit les efforts pour mettre au point un programme de relance. Nous sommes conscients de la difficulté de trouver des financements en ces temps, oui il y’a une pénurie même chez les banques mais en même temps de l’argent circule en dehors de ces circuits. Le manque de liquidités dans les banques a fait qu’elles ne sont pas capables de financer l’économie et ce programme est important car il est axé sur tous les autres circuits non bancaires, la bourse par exemple ou les emprunts obligataires. Il va falloir trouver des solutions pour que le financement ne soit plus un élément bloquant pour le développement. La situation financière d’une entreprise n’est pas un réel problème si le projet est prometteur et les PME sont un gisement de croissance pour le pays » a-t-il ajouté.

 

Investia Entreprise est un programme développé par un comité réunissant les principaux acteurs de l’écosystème financier (ministères, banque centrale, Bourse de Tunis, ….), qui vise à faciliter l’accès des PME aux financements non bancaires. Cette initiative a bénéficié d’un don du Royaume-Uni dans le cadre de la coopération bilatérale, don géré par la Banque Africaine de Développement via le Fond fiduciaire de Transition.

 

Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a annoncé, pour sa part, que 120 PME bénéficieront du programme « Investia Entreprise » et pourront ainsi accéder à des financements hors du circuit bancaire.

 

« Nous pouvons aujourd’hui dire que l’économie tunisienne a dépassé le cap du danger. Cela n’était pas facile et a nécessité des efforts et des sacrifices consentis par tous les Tunisiens. Pour que l’Etat puisse dépenser plus il lui faut des ressources supplémentaires, et ce ne sera pas en augmentant les impôts ou les prix, ou encore en empruntant plus. La solution est dans l’amélioration du rendement économique, c’est pourquoi il est aujourd’hui nécessaire d’accélérer la formation du nouveau gouvernement qui mettra en haut de ses priorités les dossiers économiques et sociaux urgents » a-t-il déclaré.  

 

 

M.B.Z

 

31/10/2019 | 14:28
3 min
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Commentaires (6)

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Extraterrestre
| 01-11-2019 19:30
Il y a une saturation dans ces mesures bidons de: initiative, soutien, accompagnement, assistance, appui,entreprendre, Prix, Academy'?' et tous cette inconsistance qui ne finissent pas.

Même si vous le meilleur entrepreneur avec le meilleur business plan du monde qui va vous financer: BTS n'investit que dans le projet des moins de 150 kdt le prix d'une voiture 4X4 fiable qui peut coutoyer le route médiocre des zone intérieur qui prétendent qu'elle sont prioritaire ?!! ou BFPME qui est en faillite, que son Capital est rétréci de 60%, et que l'état a laisser cette banque mourir gentiment.

Les gens applaudit et souris sans comprendre le profond des situations. il y a beaucoup des réunions des sourire d'applaudissement,de comité, de commission, de Workshop,......il espèrent que le self-service de l'hôtel soit bien fourni ....le coeur bats:all-inclusive.. all-inclusive..all-inclusive.

il y a beaucoup d'hypocrisie dans ce pays , revenons à ce pauvre entrepreneur: qui va le comprendre? qui est formé pour gérer les meilleurs? Mais il ne va pas se laisser enterré dans la boue de l'ignorance et l'inconsistance il va quitter ce pays.L'incompétence va sceller le destin de ce pays'?'.

Dr. Jamel Tazarki
| 31-10-2019 16:58
Introduction: oui Mr. Samir Majoul, les PME sont un gisement de croissance pour le pays!

Je rappelle que La plus grande faute du gouvernement de Mr. Essid est d'avoir injecté directement/indirectement autour de 10 milliards d'euros dans un système bancaire oligarque et en faillite. Il s'attendait qu'en injectant de l'argent dans notre système bancaire, cet argent allait circuler et créer de la richesse pour la Tunisie et tous les Tunisien et aboutir ainsi à une croissance économique de 4% à 7%", mais à sa grande surprise notre système bancaire était/est une jarre sans fond et l'argent injecté n'a jamais circulé, voir le lien:
http://www.businessnews.com.tn/oxford-business-group-presente-le-programme-de-reforme-du-systeme-bancaire-tunisien,520,66109,3
==>
Il vaut mieux tard que jamais, oui il faut subventionner/aider plutôt directement les petits fabricants (les petites PME) déjà existant à s'agrandir et à embaucher des jeunes en chômage. Et ceci est valable/valide pour toutes les branches/sections socio-économiques

Les PME de 1 à 9 salariés ne manquent pas en Tunisie et leur pourcentage par rapport au nombre d'habitants est même supérieur en Tunisie qu'en Allemagne. Ce qui manque en Tunisie, ce sont les PME dont le nombre de salariés dépasse les 80 salariés qui seraient capables de rationaliser la production, d'augmenter la productivité tout en diminuant le prix de revient ==> ce qui nous rendrait plus compétitifs à l'échelle internationale.

Ainsi je me demande, pourquoi le gouvernement tunisien ne s'engagerait pas à effectuer un volume de 10% de la commande publique auprès des petits PME afin de leur permettre de s'agrandir. La commande publique est un formidable levier afin de motiver nos petites entreprises à s'agrandir. L'achat public représente plus que 8 milliards de dinars par an pour l'?tat et ses différentes institutions. Ainsi le Pacte national pour la création de l'emploi serait de mobiliser l'achat public afin d'accompagner le développement des petits PME. Pourquoi, effectuer les commandes publiques auprès de nos milliardaires entrepreneurs et ignorer toutes ces petites PME pleines d'énergie et qui voudraient produire plus et s'agrandir, si seulement elles avaient les moyens. Oui, je propose de mettre en place un partenariat couvrant l'achat public des produits, services ou travaux auprès des petites PME sans qu'il soit nécessaire de procéder à une mise en concurrence.

L'Allemagne compte actuellement environ 350.000 PME. Elles se répartissent de la façon suivante en fonction de leur nombre de salariés:
de 1 à 9 salariés : environ 250.000
de 10 à 49 salariés : environ 45.000
de 50 à 249 salariés : environ 35.000
de 250 à 499 salariés : environ 20.000


Au cours de l'année 2015, près de 340.000 PME (réalisant chacune moins de 40 millions d'euros de chiffres d'affaires) ont totalisé près de 220 milliards d'euros d'exportations. Cela représente 25% du total des exportations allemandes (Cf. IfM-Bonn).

Les plus grandes PME industrielles (entre autre des entreprises familiales dont les chiffres d'affaires se situent entre 70 millions et 5 milliards d'euros) constituent les moteurs de l'économie allemande (Cf. IfM-Bonn). Elles se développent très vite et gagnent plus d'argent que les grands groupes et exportent 45% de leur fabrication.

Je résume: Les PME de 1 à 9 salariés ne manquent pas en Tunisie. Ce qu'il faut faire est plutôt de permettre à nos petites entreprises déjà existantes de s'agrandir, de créer de l'emploi et de devenir ainsi plus compétitives à l'échelle internationale.

Jamel Tazarki, Mathématicien

Sam Cooke - A Change Is Gonna Come:
https://www.youtube.com/watch?v=wEBlaMOmKV4

Dr. Jamel Tazarki
| 31-10-2019 16:41
Introduction: L'urgence d'une réforme sociale,

Je voudrais insister que les grèves concernant le chômage et le pouvoir d'achats (qui bloquent notre productivité et aggravent notre déficit budgétaire) ne se laissent pas résoudre par l'usage de gaz lacrymogène de nos forces de l'ordre (ce qui pourrait conduire à des mouvements sociaux de grand ampleur) mais plutôt par une réforme sociale!


Une réforme sociale est indispensable en Tunisie, c'est de savoir comment nous pourrions aider aujourd'hui le fonctionnaire, le paysan, le travailleur et les chômeurs à se fournir les objets, les produits et le minimum de consommation dont ils ont besoin. C'est cela que les classes pauvres attendaient de la Révolution de Jasmin. Elles n'attendent pas que nous leur donnions tant et tant de billets, elles attendent seulement la possibilité de se dégager de l'emprise de la faim et de la misère et de pouvoir vivre, c'est-à-dire de consommer et de produire des produits.

Ce que la classe pauvre attend, c'est de lui apporter la possibilité de sortir de la situation qui leur a été faite en tant que classe qui a été toujours ignorée et désavantagée (Je sais ce que c'est d'avoir faim). Ne pas répondre aux espoirs et à l'attente de ceux qui ont cru en la Révolution de Jasmin est une grande déception.

Comment répondre aux nouveaux besoins sociaux? Est-ce que nous en avons les moyens financiers? Les politiques sociales pourraient-elles soutenir la nouvelle croissance économique? Quels sont les investissements nécessaires aujourd'hui pour ne pas aider et subventionner dans les années à venir? Comment minimiser les charges sociales? Comment passer des politiques sociales de prise en charge et de distribution gratuite à une politique dont la base est l'investissement social? Il est temps de concevoir autrement les dépenses sociales. Non pas comme une charge qui gêne la croissance économique, mais comme un investissement qui soutient le passage vers une meilleure économie avec moins de chômeurs et de meilleurs salaires.

Les politiques sociales en Tunisie doivent avoir une fonction économique en tant que paramètre de fortunes futures. L'accroissement des richesses produites est la condition la plus évidente de la réduction de la misère matérielle.


Ce n'est pas normal qu'il n'y a pas assez de chaussures à bon prix et de bonnes qualités pour tous les Tunisiens dans un pays qui compte un million de chômeurs. Ce n'est pas normale que le gouvernement tunisien distribue de l'argent gratuitement sur les pauvres alors que l'on peut les faire travailler à domicile afin de créer des biens indispensables et qui manquent en Tunisie.

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 31-10-2019 16:38
Introduction: L'amélioration de la qualité des statistiques macroéconomiques est une première priorité en Tunisie !

Je rappelle à nos politiciens que les résultats des politiques dépendent de façon décisive de l'utilisation de statistiques aux stades du processus de l'énonciation qu'il s'agisse de reconnaissance du problème, de la conception ou de l'établissement de prévisions et non pas seulement au niveau du suivi et de l'évaluation.

Des statistiques solides et transparentes sont la clé d'une prise de décision efficace. Nous sommes victimes en Tunisie des idéologies politiques purement intuitives qui sont en contradiction avec les faits scientifiques.

Les décideurs en notre pays devraient utiliser des données statistiques exactes, en temps réel et susceptibles de les avertir des problèmes socio-économiques et politiques immédiats ou futurs de notre société. Très peu de politiciens tunisiens utilisent des statistiques afin d'élaborer les programmes sur lesquels les tunisiens seront appelés à se prononcer.

Il est temps que les Conseils de nos Ministres à la Kasbah adaptent un esprit scientifique. Il faut changer tout d'abord le décors actuel: une longue table, des chaises tout autour, un premier ministre qui parle en monologue dans le vide et des Ministres distraits (inattentifs) ou font semblant de prendre des notes, de toute les façon ils feront (les Ministres) ce qu'ils voudront dans leurs Ministères et lui (le premier Ministre) pourrait dire ce qu'il voudrait en monologue, je vous prie de voir l'horrible photo du temps de Mr. Essid sur le lien suivant:

http://www.businessnews.com.tn/conseil-des-ministres-a-la-kasbah-autour-du-plan-de-developpement-2016-2020,520,56930,3

===> Je ne pourrais jamais travailler dans ces conditions!


Oui, il faut changer le décors des Conseils de nos Ministres à la Kasbah==> plutôt Amphithéâtre, vidéoprojecteurs, système de sonorisation mobile, système de diffusion vidéo mobile, écrans de projection (entre autre pour la projection des données empiriques), lecteurs audio/vidéo, Captation vidéo des réunions, etc.

oui, il faut dépasser les monologues et passer aux discussions et au Feedback constructif avec un bon fondement statistique macroéconomique, ===> oui beaucoup de statistiques macroéconomiques et un premier ministre qui défie ses ministres avec des questions, avec beaucoup de questions pour qu'ils ne s'endorment pas ou passent à la distraction (inattention).:


Des statisticiens/mathématiciens doivent être associés au processus d'élaboration des politiques à un stade précoce afin de faire des calculs qui permettraient d'apprécier l'impact d'une nouvelle mesure. Il est temps de mettre en place en Tunisie une culture privilégiant la prise de décision fondée sur l'observation des faits statistiques.

L'absence de statistiques macroéconomiques à jour, exactes et cohérentes constitue un sérieux obstacle pour la mise en oeuvre d'une stratégie de développement en Tunisie. L'amélioration de la qualité des statistiques macroéconomiques doit être une première priorité en Tunisie.

Ce que je reproche aux membres du Conseil des analyses économiques est l'absence de fondement statistique dans leurs études/analyses de la situation socio-économique de la Tunisie! ==> une étude/analyse socio-économique sans fondement empirique est sans valeur et elle est bonne pour la poubelle!

Nous avons le droit et nous souhaitons dans une démocratie de savoir comment, pourquoi et sur quelle base statistique sont prises les décisions qui affectent notre vie.

Jamel Tazarki

Petit x
| 31-10-2019 16:35
Juste une petite question innocente:
Est-ce normal que le Président du gouvernement, Le Ministre des finances et Le Gouverneur de la banque centrale pour ne citer que ces trois hauts responsables qu'ils se mobilisent aussi nombreux pour assister au lancement d'un programme d'aide pour 125 PME pour effectuer des études d'une enveloppe de 10 Millions de Dinars financée sur un don offert par le Royaume Uni?
Personnellement j'ai connu par le passé un projet similaire qui n'a nécessité que le déplacement d'un Directeur Général de l'administration centrale.
Ceci relève d'une autre époque où le prestige de l'Etat était le maître mot chez tout haut responsable qui se respecte.
Misquina TOUNIS CHALKOUHA.

Rationnel
| 31-10-2019 14:59
Le Dubaï vient de lancer une initiative qui permet aux personnes de créer des PME a Dubaï et d'y travailler a distance. C'est une opportunité pour nos jeunes qui veulent travailler dans cet état, ils n'ont pas a migrer vers ce pays pour pouvoir y travailler. ( pour plus d'information voir https://gulfnews.com/business/dubai-virtual-company-licence-for-non-resident-business-people-and-freelancers-1.1569863099064 ) . Seul le Maroc, Le Koweït, L'Arabie Saoudite et la Tunisie sont éligibles parmi les pays Arabes.
Le site pour inscrire une société est ( https://vccdubai.ae/ ) le coût est de 238 dollars par an.