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Chroniques
On rêve bien d’un coup d’Etat !
09/04/2018 | 15:59
7 min

Par Nizar Bahloul

 

Nous sommes le 9 avril 2018. Il y a 80 ans, des centaines de Tunisiens sont morts pour cette patrie, pour que nous vivions, nous, en paix et en toute indépendance. Paix aux âmes de tous ces martyrs morts pour nous. Paix à l’âme de tous ceux qui vous ont suivi et ils étaient nombreux depuis 2011, à commencer par Tahar Ayari et Socrate Cherni ou Lotfi Nagdh, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.  On ne vous remerciera jamais assez, nous ne vous oublions pas !

 

Ces martyrs sont morts pour que nous puissions nous relever, mais il se trouve que nous ne nous sommes toujours pas relevés.

« L’actuel système de gouvernance est un échec dans toutes ses composantes : présidence, majorité parlementaire et gouvernement ». Une fois n’est pas coutume, je ne saurai pas ne pas partager cette opinion du Front populaire Hamma Hammami prononcée samedi dernier après la réunion de Carthage 3 de laquelle ont été exclus tous les partis politiques.

De cette réunion, présidée par le président de la République, où étaient présents les chefs du gouvernement, de l’assemblée, du patronat et du syndicat, certains n’y ont vu qu’une photo, qu’un symbole : « D’un revers de main, BCE dit : le chef c’est moi et ceux qui sont autour de cette table comptent. C’est avec eux et seulement avec eux que nous réglerons nos problèmes. D’un revers de main, l’ARP et les partis sont désignés coupables de ce qui nous arrive et ne peuvent, de ce fait, faire partie de la solution », a commenté le nidaiste frondeur Karim Baklouti Barketallah. Sauf que l’on oublie qu’à l’origine des problèmes, c’est bien BCE ! C’est bien lui qui est parti à Carthage sans préparer sa succession à Nidaa, laissant le parti qu’il a fondé entre les mains de clowns et d’opportunistes, c’est bien lui qui s’est acoquiné avec les islamistes, c’est bien lui qui n’a pas su rendre son prestige à l’Etat et c’est bien lui qui a imposé cette formation hybride du gouvernement. Les partis sont responsables de ce qui nous arrive, c’est une certitude, mais l’UGTT a aussi sa part dans la crise actuelle, tout comme le gouvernement qui n’a pas pu, ou su, affronter cette centrale fortement politisée et qui a, par lois de finances malheureuses interposées, fragilisé le patronat et l’investissement. Il manquait à la réunion de Carthage 3, la Banque centrale de Tunisie qui a aussi sa part de responsabilité dans ce qui nous arrive. En bref, ils sont tous coupables et c’est donc l’actuel système de gouvernance qui est un échec dans toutes ses composantes, comme le dit Hamma Hammami.

 

Ce constat, aussi juste soit-il, a le mérite d’être expéditif et simpliste. Trop simpliste même car, vous vous en doutez bien, la chose est bien plus complexe que cela. Tancer le président de la République, le chef du gouvernement, le chef du syndicat ou le chef du patronat est facile et à la portée de n’importe qui. Faire de nos gouvernants des boucs émissaires est un sport national que les Tunisiens maitrisent très bien. Mais qu’aurait fait Hamma Hammami s’il était à la place de Béji Caïd Essebsi ou de Youssef Chahed ? A-t-il la solution miracle ? Il se trouve que lorsqu’on ôte le populisme et que l’on est aux commandes pour passer au concret, il n’y a pas de solutions autres à présenter que celles fournies par nos partenaires de l’Union européenne ou du FMI. Ce pays a besoin de produire davantage pour que sa production dépasse sa consommation, ou bien il doit consommer moins pour que sa consommation ne dépasse pas sa production. Point.  La Tunisie et les Tunisiens n’appartiennent pas à une autre planète, nous sommes comme les autres pays et les solutions qui ont marché ailleurs doivent marcher chez nous, il suffit de les appliquer. Le problème est que nos gouvernants actuels ont du mal à les appliquer dans un pays qui continue encore à vivre sa révolution. Il est indéniable que la révolution, chez beaucoup de Tunisiens, rime avec anarchie, sauvagerie, permissivité et, en un mot, refus de toute autorité. Au nom de la démocratie et de la révolution, nous sommes en train d’assimiler le mot autorité à dictature.

Et c’est pour cela que beaucoup de Tunisiens commencent à vomir la démocratie. Ce n’est pas qu’ils vomissent la démocratie en tant que telle, ils vomissent cette anarchie que nous subissons depuis sept ans. Ces Tunisiens qui vomissent « la démocratie » sont tout un chacun. On les voit autour de nous, ils sont là à dire qu’avant c’était mieux, qu’avec Ben Ali les choses étaient meilleures, que ce peuple a besoin de discipline et d’autorité etc. Tout le problème des gouvernants d’après la révolution est d’imposer cette autorité sans pour autant tomber dans la dictature.

 

Cette autorité de l’Etat, cette force qu’a l’Etat d’imposer l’application stricte et juste de la loi nous manque au point que beaucoup d’entre nous préfèrent la dictature d’hier à cette démocratie d’aujourd’hui.

C’est dans ce contexte et c’est suite à ce ras-le-bol généralisé que le député Afek Ali Bennour a formulé son malheureux vœu de voir un coup d’Etat survenir dans le pays et en finir avec tout bordel.

Ce vœu malheureux, on l’entend tous les jours au café et au marché, dans l’entreprise et dans l’administration. Que le citoyen lambda le prononce, c’est quelque chose de normal, mais qu’un député le fasse, c’est une autre paire de manches, car même dans le populisme abject il y a des limites. Nous avons choisi la démocratie et il est hors de question de revenir en arrière.

C’est comme si nous étions en train de construire une très belle villa et que l’on décidait de tout arrêter en plein milieu du chantier, sous prétexte qu’il y a trop de débris, de poussières et de saletés dans le chantier. C’est le rôle et le devoir premier du politique d’expliquer au peuple que c’est provisoire et qu’ils doivent patienter, car une fois le chantier fini, nous allons avoir une belle demeure pour nos enfants. Sur ce point, Ali Bennour a complètement failli, il n’avait pas à relayer les rêves simplistes et naïfs du petit peuple pressé et paresseux.

 

A l’erreur grotesque et monumentale de Ali Bennour, le député Imed Daïmi a répondu par le pire. Lui qui appartient à un parti qui se targue d’être premier défenseur des Droits de l’Homme dans le pays, il a formulé un autre vœu consistant à pendre par les paupières les putschistes puis les démembrer et disperser les parties de leurs corps un peu partout dans nos villes. C’est pire qu’un tortionnaire, c’est un boucher.

Il faudrait admettre, et ce n’est pas un secret, qu’une infime partie de notre peuple rêve de cela. Ce n’est pas par hasard que nous fûmes les premiers exportateurs de terroristes en Syrie et en Irak. Ces Tunisiens sanguinaires expriment leur vœu ouvertement depuis 2011. Pour eux, il ne saurait y avoir une révolution sans sang et sans potences. Il y a eu Sadok Chourou, Sahbi Atig, Mohamed Abbou, Yassine Ayari et maintenant Imed Daïmi. Ceux que je cite sont des hommes politiques de renom, ils n’appartiennent pas au petit peuple, ils ne font que relayer les vœux simplistes et naïfs du petit peuple sanguinaire. On pourrait bien opter pour cette voie et que le plus sanguinaire gagne, mais nous avons choisi la voie de la démocratie et c’est cette voie que nous devons poursuivre, car il n’y en a pas d’autre !

Que Ali Bennour et son public veuillent la dictature, que Imed Daïmi et son virage rêvent d’une boucherie, que Hamadi Jebali et sa umma fantasment sur le califat, ce n’est pas ces solutions qui nous sauveront.

Ce qui nous sauvera a été dit (ou dicté si vous voulez) par le FMI et nos partenaires de l’UE, il faut l’appliquer drastiquement. Il faut travailler et appliquer la loi.

 

Reste à savoir comment appliquer ces directives quand on a dans ses rangs parmi les hommes politiques, des putschistes, des sanguinaires, des communistes, des nationalistes, des islamistes radicaux et des révolutionnistes naïfs.

En 2014, Béji Caïd Essebsi a promis de nous rendre le prestige de l’Etat, la primauté et la force de la loi et d’en finir avec tous ces « fous ». Trois ans et demi après, le constat est amer. On est bien loin de la situation dramatique de 2012-2014, certes, mais on est également bien loin des promesses électorales de la campagne.

On continue encore à subir des revendications aberrantes à n’en plus finir, les partis continuent à jouir de l’impunité et à se faire financer d’une manière opaque, les hommes politiques mentent, tergiversent et menacent et le pouvoir a peur d’affronter tout ce beau monde ! Le pouvoir a mille armes pour affronter tous ceux qui empêchent le pays de tourner en rond, et cela va de l’arme judiciaire à l’arme fiscale, mais il n’en utilise aucune !

Je suis persuadé que si l’on avait fouillé dans les avoirs de plusieurs syndicalistes et dans les placards de plusieurs hommes politiques, on aurait trouvé plein de squelettes qui les auraient mis sur le bas-côté de la vie publique, ce qui aurait permis au pouvoir d’achever son chantier tranquillement. Mais quand ce pouvoir, lui-même, traine des casseroles, il lui est difficile de jeter la première pierre !  

09/04/2018 | 15:59
7 min
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Commentaires (31)

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gaddo59
| 14-04-2018 16:08
j'aime beaucoup votre description de la situation actuelle
malheureusement vous êtes le seul que parle comme ça
adieu a la belle Tunisie d'une fois
A.C. italian que TROP TARD il quittera la Tunisie

Ben
| 13-04-2018 17:51
Rousseau a été clair et précis dans son «contrat social» .le ou les gouvernants ne doivent pas se soustraire aux lois et ils ne sont pas au dessus des lois.
Malheureusement en Tunisie certains vivent au dessus des lois.nous ne vivons pas dans un Etat de Droit.l'appel du petit Peuple comme vous l'appelez n'est que légitime vers une dictature juste dans un Etat de Droit.
Ce n'est pas mon souhait mais je tenais a contrecarrer votre manière hautaine de parler aux gens.
Personellement je ne suis pas paresseux Nizar et je fais partie du petit peuple et j'attend patiemment ma chance.

Imad
| 12-04-2018 10:16
"Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire"...d accord avec toi mais dans un régime parlementaire, il y a une séparation « souple » des trois pouvoirs. Le président de la république ne gouverne pas, le pouvoir exécutif est partagé entre lui et le premier ministre. Ce dernier exerce le pouvoir, définit et conduit les politiques engagées par la nation sous le contrôle du parlement qui peut le démettre de ses fonctions par une motion de censure.Est ce le cas actuellement...? That is the question.Notre pays est une jeune democratie balbutiante livree en pature a des incompetents,egoistes qui n ont jamais ete et ne seront jamais des democrates. Notre patrie est la proie de charognards,elle souffre profondement de l influence manifeste de la finance douteuse nationale et internationale dans tous les etages des institutions de l Etat.Une justice handicapee par le blocage de la loi instituant la cours constitutionnelle facilite le non respect de la constitution a "geometrie variable" entre le pouvoir d une presidence bicephale et un chef de gouvernement qui ne gouverne pas reellement.
Un chef de gouvernement ne peut se contenter de gérer l'opinion et d'esquiver les difficultés, il doit aussi régler les problèmes.
"Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il n'atteint que les plus proches."
Ignazio Silone: homme politique et écrivain italien

J ai toujours pense et espere que notre pays suive l exemple de ce petit Etat devenu grand grace a la discipline et l autorite des responsables politiques qui le gouvernent depuis sa naissance je parle de Singapour.Ben Ali a rate son rendez vous avec l histoire,nos actuels dirigents ont non seulement rate leur RDV avec l histoire mais ont demoli tous les progres et developpements aussi minime soient ils de ceux qui les ont precedes.
Bonne journee Abel Chater.

EL OUAFFI
| 11-04-2018 20:15
Peut être vous comprenez que l'inverse du réel quel transition la situation est catastrophique depuis le départ de Ben Ali .
Il faut pas cacher le soleil au moyen d'un tamis si On se demande pourquoi vous accusiez les meilleurs président de la dictature Bourguiba et Ben Ali ont gouverne le pays avec efficacité .

Abel Chater
| 10-04-2018 14:04
Je demande à ces malades par le complexe d'infériorité, qui ne regardent que jusqu'au bout de leur nez, qu'ils lisent dans l'histoire de la démocratie elle-même. Les Européens avaient vécu exclusivement sous la dictature généralisée jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale et même après, avec les dictateurs Franco en Espagne, Tito en Yougoslavie, Papadhópoulos en Grèce et n'en parlons pas de Nicolae Ceau'?escu en Roumanie ou du général Wojciech Jaruzelski en Pologne, et la liste ne s'arrête pas là.
Tous ces pays européens dont on tire à présent leçon de leur démocratie, n'avaient de lueur de liberté ou de démocratie en leurs époques, que par le biais de leurs colonies en Afrique et en Asie. Ils ne tiraient ce privilège, que par le biais de leurs crimes d'Apartheids contre les indigènes qu'ils esclavageaient chez eux. Une démocratie liée et nouée à une solidarité obligatoire, pour pouvoir survivre comme sangsues dans les pays qu'ils colonisaient. Exactement de la même manière de cette soi-disant «démocratie» qu'utilisent les génocidaires de Gaza contre leurs proies palestiniennes. Les juifs sont entre eux plus ennemis venimeux qu'on ne pourrait l'imaginer. Mais avec les autres, ils font leur théâtre obligatoire pour leur propre survie. Même cette soi-disant démocratie des USA, qui fût bâtie au détriment des habitants d'origine des Amériques, du Canada et d'Australie, en hostilité bestiale contre leurs esclaves d'antan, les Noirs africains, nous la voyons très bien illustrée par la folie des grandeurs de ce coq de bruyère Donald Trump.
Les Européens que nous essayons d'imiter, s'entretuèrent entre eux le long de toute leur histoire. Ils avaient même une guerre qu'ils appellent «la guerre de cent ans» entre les Français et les Anglais, qui leur dura 116 ans. Leur première guerre mondiale leur a coûté 19 millions de morts et leur deuxième guerre mondiale 60 millions de morts. 79 millions de morts, sans parler de la destruction et du malheur des vivants que je constate moi-même jusqu'à aujourd'hui en Allemagne, pour en arriver à cette merveilleuse démocratie de régime parlementaire, dont jouissent la grande majorité des pays avancés de l'Union Européenne.
A nous les Tunisiens que le Tout Puissant notre Créateur et Créateur de tout l'univers, Allah Sobhanou Wè Taâla, nous offre cette opportunité d'une vraie démocratie, sans guerres et sans destruction, il y a ceux qui veulent nous la faire échouer jusqu'à nous obliger à nous entretuer, pour qu'ils lâchent du lest. Ils ne veulent pas comprendre qu'il est impossible d'apprendre la pratique de la vraie démocratie même en une ou en deux décennies. Un peuple qui sautait 55 ans durant comme des singes au passage de son dictateur, en lui appelant à davantage de longue vie, pour qu'il le piétine et l'esclavage encore plus longtemps, ne pourra comprendre ce que c'est la vraie démocratie en un clin d'oeil. Si à tout mouvement populaire, individuel ou de salariés, on crie à la restitution de la dictature, on devrait voir les Français destituer le président Macron, à la suite de cette grève des cheminots qui immobilise toute la France. Au contraire, les Cheminots trouvent une solidarité de leur propre opinion publique.
Donc, ce sont ces salauds ennemis de la démocratie tunisienne, qui ne veulent pas eux-mêmes changer dans le bon sens de la liberté et de la vraie démocratie d'une République d'Etat d'Institutions. Ils doivent comprendre qu'ils ne pourront jamais plus se cacher derrière un dictateur, comme ils l'avaient fait le long de leurs 55 années de lèche-bottes des deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali. Les «Azlèms» qui appellent au retour d'un régime présidentiel, tout en nous sabotant l'avance de notre transition démocratique et en ne faisant que semer le pessimisme et le désarroi, vont se réveiller de leurs hallucinations, lorsqu'ils seront eux-mêmes chassés par les urnes démocratiques qu'ils déjouent sans cesse.
Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire.
Allahou Akbar.

Barbababax
| 10-04-2018 12:47
Je le répète (et le répéterais) à ceux qui veulent bien l'entendre, et peuvent le comprendre :

L'utérus d'une mère en devenir est le lieu le plus dictatorial qui soit. Lorsqu'une "peuplade protéiforme" n'est pas "encore sortie du ventre de sa mère", alors que le système auquel elle est soumise est le Patriarcat (cf. Les religions monothéistes sont des religions d'obédience patriarcale ; sans entrer dans le détail de l'explication...somme toute évidence pour toute personne qui possède un tant soit peu de connaissances sur le sujet), la seule méthode pour qu'elle atteigne quelque "objectif" que ce soit, nécessite : le "bâton". C'est à dire, en vérité, une dimension de la "dictature". Version externalisée (et ici, nécessaire) de ce à quoi est soumis un psychisme toujours aux prises d'avec le Maternel.

Lorsque l'on comprend le vrai sens des termes, le mot "dictature" prend ici une autre valeur. Et elle a quelque chose de salvateur. Et quand l'on réalise, d'un point de vue "épistémologie des civilisations" que la démocratie à l'occidentale a impliqué, en sourdine (ils ne vont pas le répéter sur tous les toits...), l'Islam (celui qu'ils veulent, par exemple, désormais faire "de France" et non "en France"...), on peut avoir le vertige...

Pas sortis de l'auberge...

Si vous voulez de plus amples explications, voici une adresse mail : ***

A bon entendeur

peritotime
| 10-04-2018 12:33
Il m'arrive souvent de vomir certains tunisiens. Et il me semble naturel d'abhorrer l'envahissement religieux. Mais il n'y a que les idiots pour faire des reproches à la démocratie.

takilas
| 10-04-2018 12:01
Mais des gens compétents, honnêtes, travailleurs et nationalistes, et non pas ces tartenpions ayant formé un clan "d'amis et proches parents" (dont sa majorité est composée comme par hasard par des sudistes) et ce à Londres et à Qatar par ces médiocres arnaqueurs et escrocs, ainsi que ceux qui les ont réfugiés pour certainement cibler, par le biais de leur compassion, la main mise sur le pétrole libyen. Soit un complot préparé d'avance et dont le principal dupé, voire apparemment complice, est Ben Ali lui-même.

G&G
| 10-04-2018 11:03
Aprés le coup d'Etat du 14 maudit, un contre coup d'Etat est nécessaire pour rétablir Ben Ali et son régime.
G&G
RCDiste et fier

G&G
| 10-04-2018 10:53
sept ans de perdu sept années gaspillées dans dans le baratinage stérile. il aurait suffit d'écouter les nationalistes commentateurs de ce forum en 2011 et 2012 tels que JW , Léon , Salahtataouine, Engineer Juriique, G&G ...qui avaient mis en gare les lecteurs contre situation d'aujourd'hui.
On se moquait d'eux quant ils se doutaient de l'existence d'une révolution en Tunisie. Mais devons nous nous moquer de l'Histoire.
G&G
RCDiste et fier