L’Instance Vérité et Dignité continue à être pointée du doigt pour ses dépassements. Son communiqué publié, aujourd’hui, mercredi 14 mars 2018, a été critiqué par l’ancien membre Mustapha Baâzaoui. Dans ce document, dit « explicatif »,  l’instance revient sur l’exploitation des richesses naturelles de la Tunisie par des pays étrangers, notamment la France, remettant en cause l’indépendance économique et financière de la Tunisie.

 Dans ce contexte, l'ancien membre de l’IVD, Mustapha Baâzaoui a affirmé, dans une déclaration à Business News, que la divulgation de ces données ne peut se faire que dans le cadre du rapport final de l’Instance puisqu’elle n’est pas autorisée à fuiter des documents d’archives au grand public, ajoutant que ce dossier n’entre pas dans les prérogatives de l’Instance tenant des dispositions de la loi 53 qui l’a instituée et dans la mesure où son champs d’exercice concerne les violations des droits de l’Homme. Il a, également, souligné que ses missions sont fixées dans l’article 39 de cette loi.

« L’IVD n'est pas autorisée à fuiter des documents et des archives hors son rapport final à l'occasion de la fin de son mandat. Elle est aussi tenue par la rigueur de l'investigation et le sérieux des informations qu'elle publie ce qui suppose que toute informations ou vérité qu'elle publie doit être rigoureusement argumenté et prouvé » indique M. Baâzaoui en substance.

S.H