L’instance administrative nationale de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) est réunie, ce samedi 19 janvier 2019, pour décider des démarches d’escalade à suivre pour faire plier le gouvernement afin qu’il accepte ses revendications.
Le secrétaire général adjoint de l'UGTT chargé de la fonction publique, Monêm Amira, a ainsi expliqué à Jawhara Fm, le jour même : « Après la grève réussie et historique, aujourd’hui se tient la réunion de l’instance administrative nationale pour prendre toutes les décisions d’escalade afin de réaliser les revendications des agents de la fonction publique ».
Et d’ajouter : « L’instance est ouverte à toutes les sortes de militantisme habituelles conformément aux lois tunisiennes du travail. Ça peut être une grève d’un jour, de deux jours ou même de trois jours. Nous sommes ouverts au dialogue », le tout en mettant en doute le sérieux du gouvernement dans ces négociations pour répondre aux revendications des agents de la fonction publique.
I.N
Commentaires (7)
CommenterIl ne suivrait que l'exemple d'en haut...
Son sens de l'humour lui intime de rester "ouvert au dialogue" !
D'ailleurs, c'est ce même Amira qui livre la réponse adéquate : "conformément aux lois tunisiennes du travail" lesquelles, dans leur infinie sagesse, ne limitent pas la durée des grèves, "ça peut être une grève d'un jour, de deux jours ou même de trois jours"... Et son sens de l'humour lui intime de rester "ouvert au dialogue" !!!
Voilà un parfait futur candidat Secrétaire général de cette Ugtt....
Si seulement vous decretez de rester chez vous, tout le monde se portera mieux...
Très difficile d'avoir un avis!
En France, c'est cette même idéologie dite libérale qui a mis une partie de la population dans les rues.
Bref, si la fainéantise et les recrutements de complaisance sont une ruine pour un pays, le combat est légitime contre la dictature du fric et ceux qui profitent de la détresse des autres!