
L'ancien ministre, Mondher Zenaïdi, a profité de la fête de la République pour exprimer son avis sur la situation politique et économique du pays.
«Aujourd’hui alors que nous commémorons ce glorieux anniversaire à qui notre pays a sacrifié ses meilleurs enfants , nous ne devons pas oublier que nous n'avons pas encore franchi le seuil de la sécurité et que l’édifice de la démocratie républicaine demeure encore fragile et menacé par divers risques et un retour en arrière. Le 25 juillet est aussi le douloureux 5ème anniversaire du meurtre de Mohamed Brahmi... un souvenir qui nous appelle à la vigilance, à la responsabilité, au travail continu et sérieux, pour prémunir notre pays contre tous ceux qui le guettent de l'intérieur comme de l'extérieur», a-t-il écrit dans un post Facebook publié dans la soirée du 25 juillet 2018.
Le politicien a expliqué ainsi «qu’il a pris ses distances des conflits et non pas des affaires de la nation, qu’il a pris ses distances de la guerre des positions et des cercles d'influence et non pas de la réflexion profonde et le travail qutidien autour de projets de réformes et de développement avec des amis et des activistes honnêtes et compétents dont le nombre augmente chaque jour et leur seule occupation est de servir le pays dans le silence et la responsabilité».
«Je me suis juré à moi-même et à ma patrie de ne pas prendre part à des batailles collatérales qui affaiblissent davantage le pays, aggravent ses blessures et ses crises et nous privent d’occasions précieuses pour promouvoir et renforcer sa place. Servir le pays ne nécessite ni des positions, ni des recommandations, mais seulement de la volonté sincère», a-t-il martelé.
M. Zenaïdi a estimé qu’il faut continuer à œuvrer à la mise en place des institutions constitutionnelles afin de créer un système politique fort capable de mettre en place les réformes économiques et sociales nécessaires. Il a appelé à ne pas soumettre les politiques et les choix nationaux aux influences externes (économiques, culturelles, géopolitiques ou stratégiques) qui affectent l'indépendance et la souveraineté de la décision nationale et sapent la confiance des Tunisiens dans leurs institutions et leurs représentants. Il pense qu’il faut faire le choix d’un "gouvernement de devoir national", un élément de consensus national sans exclusion, sans monopole, sans tension, sans pouvoir de la médiocrité et de la corruption. Un "gouvernement juste et fort" qui sera au service de tous les Tunisiens, et pas seulement des intérêts de certains d'entre eux.
Il considère qu’il faut faire de la relance de l'économie du pays, l’amélioration du pouvoir d'achat des Tunisiens, le soutien des régions et franges marginalisées et la réduction de l'endettement une priorité nationale.
I.N
Commentaires (27)
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vide de vide !!
Mon commentaire de 21 :23 est au sujet de l'article concernant Mr. Riahi
Très intéressant le moment
Exact ! Il faut garder les nilulscet les mediocres de nahdha.
De leur dire à tous, les traitres et les alléchés, que le pétrole libyen ils ne lauront jamais !
Znaidi est compètent mais aucun besoin de changer le gouvernement
@Rstionel Bravo bien dit
Cette mentalité n'est plus valable avec nahdha.
Nahdha doit tout avoir, et délaisser et bannir eur region du sud et habiter à Tunis.
Quant à l'argent, tout ce qui appartient à l'état cest le leur, pour tout avoir à Tunis, dans leur région et même en Europe.
Intérêt du pays ? Vous êtes rétrograde si Mondher.
mesquineries
De quelle révolution tu parles ? Meme les jeunes n'y croient plus après avoir découvert la vérité et je suis sûr que toi non plus n'y crois pas , alors cesse de prendre les gens pour des débiles .Pour t'assurer , je n'appartiens à aucun parti ni à aucun clan et je n'ai aucune ambition étant un simple retraité depuis des années . Mon seul souci est l'avenir de mon pays