« Je suis concerné par toutes les échéances électorales du pays et par tout ce qui s’y produit en tant que Tunisien et ancien responsable» a déclaré l’ancien chef du gouvernement et président d’Al Badil Ettounsi, Mehdi Jomâa, lors de son intervention ce lundi 22 janvier 2018, au micro de Wessim Ben Larbi sur Express FM.
L’ancien chef du gouvernement a ainsi confirmé, à demi-mot, qu’il se présentera à la présidentielle de 2019. Le parti avait tenu hier un meeting populaire à Sfax durant lequel a été présentée sa vision qui repose, précise M. Jomâa sur deux préalables et cinq piliers.
« Nous avons présenté une vision et notre vision nous l’avons bâtie sur un constat de la réalité du pays que nous avons sillonné région par région. Nous voulons et œuvrons pour que la construction du pays soit basée sur une vision elle-même issue d’un constat objectif de la réalité et permettant d’élaborer un programme efficace et non des solutions de raccommodage » a-t-il précisé.
L’application de la loi et la réforme du dispositif exécutif à travers la modernisation de l’Etat sont les deux préalables à la vision d’Al Badil, telle que présentée aujourd’hui par Mehdi Jomâa. Cette vision sera appuyée sur cinq piliers. D’abord une cohésion nationale et sociale à travers la consécration de la solidarité, une gouvernance moderne, l’économie, la connectivité qui permet de désenclaver toutes les régions et de rentrer dans le monde moderne, et les politiques extérieures du pays.
M.B.Z
Commentaires (18)
CommenterDu bon sens
Il n'y aura pas de miracle
1/ une classe politique opportuniste, n'ayant aucune vision pour le pays et incapable de prendre les rênes du pouvoir. 2/Insuffisance du niveau de conscience politique chez une grande partie des citoyens
3/Beaucoup de citoyens à l'intérieur du pays en l'absence des symboles de l'état moderne(hôpitaux,administrations,banques,caisses sociales,...),n'ont pas une perception saine de l'état , n'ont pas acquis un esprit citoyen et restent fragiles et manipulables par les idéologies à consonance religieuse et par les responsables locaux.
La priorité pour le futur président serait de ramener la confiance envers les institutions car avec l'amélioration du paysage politique, l'économie suivra rapidement.Nous ne devons pas baisser les bras même si pour certains pensent que c'est n'est pas trop tard.
30/210!
Fisc!
@Aloulou| 22-01-2018 16:57
La seule chose qu'a faite Mehdi Jomaâ c'est d'avoir mené les élections générales à leur terme et on le remercie pour ça, pour le reste c'est médiocre voire mauvais.
Mais
Le sauveur de notre Tunisie
Aujourd'hui on a besoin de lui pour nous mettre en route
Bonne chance Mr Jomaa et vive la jeunesse tunisienne
EL MEKINA
Mehdi Jomâa
Afek et Badil deux partis, un seul programm et une seule vision
La seule raison qu'on a deux partis au lieu d'un est l'ambition personnelle des deux leaders. La raison de l'éparpillement politique est la quête du poste de président qui reste tout puissant malgré une constitution qui a promis un système parlementaire.
@Abir| 22-01-2018 15:15 : bien vu
1. Pour ratisser large.
2. Pour que ce candidat ne soit pas étiqueté Nahda le parti haï par la majorité des tunisiens, donc il faut un candidat qui rassemble au second tour donc hors du parti.
3. Jbéli est trop étiqueté "nahdaoui", en plus c'est un des fondateurs du parti c'est pour cela qui se fait appeler "indépendant", mais personne n'est dupe : Jbéli=Nahda et Nahda=Jbéli (pour les matheux, cette relation est commutative).