Le ministre chargé des Relations avec la société civile, des instances constitutionnelles et des droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia a présenté ce samedi 14 juillet 2018, sa démission.
Mehdi Ben Gharbia a expliqué que depuis quelques mois le débat s’est résumé au changement du gouvernement, au détriment des réformes à entreprendre et des mesures susceptibles de désamorcer la crise par laquelle passe la Tunisie.
« En dépit du déficit des caisses de l’Etat et des problèmes structurels dans les institutions publiques, tout tournait autour du changement du chef du gouvernement qui est le 7ème depuis 2011. Malheureusement, cette situation n’est pas sérieuse et se rapproche de l’absurde », a-t-il déclaré.
Mehdi Ben Gharbia ajoute que sa démission est motivée par le fait que « servir le pays ne se résume pas à un poste ministériel. Aujourd’hui, je retrouve ma liberté de parole afin de défendre mes positions et mes principes. Je continue à soutenir la politique du gouvernement sans être contraint au devoir de réserve. Je ne me retire pas de la chose publique. Je continuerai à défendre les réformes et la stabilité politique et gouvernementale primordiales pour notre pays ».
Mehdi Ben Gharbia a conclu son discours en soulignant que « la Tunisie a besoin d’unité et de faire primer l’intérêt national au dépens de tout. Il faut que nous préservions l’avenir de nos enfants. Vive la Tunisie ! »
I.L
Commentaires (33)
CommenterCa ne suffit pas
L'ugtt met et demet les ministres
une démission tardive, et un lourd travail qui vous attend
il a mis le doigt sur la plaie
Franchement......
: à menace de guerre civile, nahdha a engendré une débandade indescriptible dans le pays.
Personne ne peut travailler dans ces conditions, et le pays va inéluctablement vers la dérive.
Des fusibles
Ben Guarbia-Hammami : l'un d'eux doit être en prison
Aujourd'hui, quatre mois après cette déclaration de Hammami, personne du Gouvernement Chahed n'a osé poser la question suivante à Ben Guarbia:
Monsieur le Ministre Ben Guarbia, s'il vous plait, dites-nous, êtes-vous corrompu comme l'affirme Hama Hammami, et auquel cas vous êtes invités à aller rejoindre la prison Ennadhour à Bizerte, là-bas, vous serez proche de votre famille, ou, si Hammami ment, vous devez, en citoyen et en ministre, porter plainte contre lui, et dans ce cas, nous, Gouvernement, nous écrirons un courrier officiel à Hammami, pour le supplier d'aller reprendre sa place à la prison de Mornaguia.
Jusqu'aujourdhui, Hammami est libre et Ben Guarbia est libre, c'est le citoyen qui devient dingue et qui n'a qu'une seule envie: aller en prison pour ne plus entendre parler, ni de Ben Guarbia, ni de Hammami.
La Tunisie, par la corruption, par la lâcheté, par l'indécence, par le goujatisme, par le « laissez faire laissez passer », est devenue un pays marginal, ridicule devant les autres nations, bref, un pays invivable.
Bon dimanche à tous,
Bon vent pour la Croatie dans sa coupe du monde, et bon Consensus pour Rached Guanouchi (origine de tous les malheurs de la Tunisie).
Terminus pour les incompétents.
Le serpent serpente toujours d'un trou à l'autre.
Le caméléon Mehdi Ben Gharbia, qui fut un adepte convaincu d'Ennahdha, tourna sa veste pour déjouer Ahmed-Néjib Chabbi après la Révolution du 14 janvier 2011, jusqu'à lui avoir détruit son parti de la vraie opposition contre le despotisme des dictateurs. Par la suite, il a «volé» l'unique siège de son parti à l'ARP, à l'aide des supporters de football du CABizertin, pour ne faire par la suite que dénigrer tous ceux qui travaillent sur la scène politique de notre nouvelle deuxième République tunisienne de régime parlementaire. Seule la création de ce ministère «Boudourou» sur mesure à la nullité de Mehdi Ben Gharbia, le mit au travail, en vain. Il n'a rien réussi ni réalisé, hormis fermer sa gu..le et réaliser ses implants capillaires.
Maintenant, il démissionne pour rejoindre les projets de Bochra Bel-Haj Hamida. Des projets faciles à copier sur des pays qui ont déjà préparé les bases essentielles pour la réussite de leurs programmes. Chez nous, ils ont des projets sans préparation ni base. De fausse-copies sur les projets des autres pays, sans leur préparer la moindre chance de réussite. Par la suite, ils vont coller toute leur faillite aux autres. Exactement, comme le font à présent les «Azlèms» avec la faillite et le gigantesque échec de leurs 55 années macabres post-indépendances.