alexametrics
mercredi 01 mai 2024
Heure de Tunis : 22:39
A la Une
Loi de finances 2018: les propositions radicales de l'UTICA
26/09/2017 | 19:59
7 min
Loi de finances 2018: les propositions radicales de l'UTICA

Alors que le ministère des Finances est en train de finaliser la Loi de finances 2018, la centrale patronale vient de rendre publique ses propositions.  Un projet de sauvetage qui réclame efficacité, courage et rapidité dans l’action et dont son ambition est de rétablir l’équilibre des finances publiques mais surtout de donner aux entreprises les moyens de renforcer leur compétitivité pour booster la croissance, créer des emplois et générer plus de recettes fiscales. L’Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) désire, en effet, jouer son rôle citoyen « mais pas au dépends de ses affiliés ».

 

L’UTICA ne veut plus jouer le rôle de bouc émissaire. Depuis la révolution, la centrale patronale, ou plutôt ses affiliés, n’ont pas cessé de l’être. Malgré la baisse de productivité, les entreprises ont dû accepter les augmentations salariales qui se sont succédé, ainsi que le changement du barème d’imposition fiscale. Elles ont aussi supporté les diverses hausses de taxes et impôts, dont la dernière en date celle de la contribution conjoncturelle exceptionnelle de 7,5%. En contrepartie, l’économie tourne au ralenti, le taux de croissance est faible et les entreprises subissent de plein fouet l’économie informelle et la contrebande, qui elles ne payent rien à l’Etat !

C’est pour ces différentes raisons que la centrale patronale a pris les devants et vient de publier une note avec ses propositions à ce sujet. L’organisation ne s’arrête pas au volet théorique mais émet des propositions concrètes et chiffrées en termes de réformes et d’amendement de texte de loi.

 

Dans son diagnostic de la situation des finances publiques, l’UTICA souligne que ce n’est que le « symptôme de dysfonctionnements profonds dus aux décisions politiques d’accroissement de la masse salariale de la fonction publique, par choix ou sous contrainte ; à un niveau largement au-dessus des moyens des finances publiques ; au ralentissement de la production et de l’export sous l’effet de l’insécurité, de l’absence de l’Etat, du terrorisme et de la dégradation de l’image du pays ; au dérapage du déficit des entreprises publiques et des caisses de compensation à causse leurs modes de gestion et de gouvernance ; et à l’absence de vision pour contenir et résorber l’économie informelle ».

Bien que consciente que l’élaboration de la Loi des finances 2018 intervient dans un contexte caractérisé par des contraintes budgétaires aigües et un besoin urgent de relance économique, l’UTICA estime que sa conception doit se baser sur un nouveau paradigme : «On ne doit plus chercher des ressources pour couvrir les dépenses, mais optimiser les dépenses compte tenu des ressources que le fonctionnement normal de l’économie peut générer. C’est la relance de l’économie qui génèrera plus de recettes, ce qui autorisera plus de dépenses publiques».

La centrale patronale préconise de contenir l’endettement à des niveaux soutenables et réduire le déficit budgétaire. Elle pense, également, qu’un contrat de responsabilité et de résultats entre le gouvernement, les partis politiques, qui soutiennent le gouvernement, et les partenaires sociaux autour de valeurs et d'objectifs chiffrés est nécessaire. Elle soutient que la relance de l’économie et l’assainissement des finances publiques doivent constituer les deux priorités de cette période.

Dans ce contexte, l’organisation appelle à l’adoption de plusieurs recommandations et mesures. Elle estime, par exemple,  qu’il faut élargir les bases d’imposition pour l’impôt ainsi que l’assiette imposable pour la TVA. Autres problématiques soulevées, celles de la masse salariale de la fonction publique (14MD), des subventions, des caisses sociales et des entreprises publiques. Chacune de ces problématiques nécessitent une intervention du gouvernement par le biais de réformes, certes douloureuses, mais qui à la fin permettraient d’alléger le poids sur le budget de l’Etat, et donc, sur le contribuable. Des décisions courageuses et urgentes s’imposent à ce sujet, avec notamment des départs anticipés à la retraite, la suspension des recrutements, la corrélation de la hausse des salaires avec la productivité, la négociation du report des augmentations salariales, le réajustement de certains prix dès 2018, la révision su système de compensation, le recul de l’âge de la retraite, l’amélioration du recouvrement, l’élargissement des cotisants, la restructuration financière des entreprises publiques (5,5 milliards de dinars de perte jusqu’à 2014), etc.

Autre voie à explorer pour l’UTICA, l’allègement de la facture énergétique par une politique volontariste d’encouragement à la production d’énergie électrique solaire pour l’export par le secteur privé. Elle met en relief l’importance des contrats PPP, qui nécessitent certains ajustements de la loi pour une entrée en vigueur. Elle envisage, aussi, des ressources exceptionnelles par la privatisation ou la vente des biens confisqués.

 

Mais ceci ne peut ce faire, selon la centrale patronale, qu’en prenant certaines décisions conséquentes à partir de 2018. Elle estime, par exemple, qu’un chef de projet contractuel devra être désigné, pour chaque résultat attendu, au niveau du chef du gouvernement, pour piloter et rendre compte de son avancement. Elle préconise de lever, par des dispositions de la loi des finances 2018, les mesures législatives et règlementaires à l’origine des blocages de l’activité économique, de l’investissement et de l’exportation. Elle recommande que les mesures fiscales soient soumises à une mesure d’impact sur l’activité économique et sur la recette fiscale future et que les inégalités occasionnées par le système de retenue à la source soient atténuées pour éviter les lourdes conséquences sur la trésorerie des entreprises.

L’organisation encourage chaque ministre à repenser l’organisation de ses actions avec pour objectif de réduire les dépenses de fonctionnement de 7% par an, notamment par la dématérialisation des procédures et le non remplacement des 2/3 des partants à la retraite. Elle conseille de réorienter graduellement les ressources de la caisse générale de compensation vers le développement de filières et de leur productivité et la maîtrise de leur coût.

 

Côté devise, elle appelle à ce que l’achat à terme de devises soit possible pour toutes les entreprises et que toutes les entreprises tunisiennes résidentes et non résidentes aient possibilité d’ouvrir en Tunisie des comptes multidevises. Elle demande aussi que tous les marchés publics prévoient dès 2018 une clause de fluctuation des prix. Elle recommande de lancer annuellement un nouveau projet mobilisateurs (tel que eSante, e-Tourisme, e-Justice, e-Education, e-Patrimoine, e-cadastre, etc.).

Pour encourager l’investissement, l’UTICA pense qu’on devrait déduire tous les bénéfices réinvestis de l’assiette imposable, sous réserve du minimum d’impôt. Elle revendique que la FIPA soit transformée en une agence de promotion de la «politique industrielle et de service» à même d’identifier les opportunités sur le marché international en termes d’activités à forte valeur ajoutée, d’élaborer des stratégies d’insertion et d’attirer les investissements nécessaires à cet effet. Elle appelle à l’instauration d’un Conseil Supérieur Oléicole qui regroupe tous les intervenants dans la filière de l’huile d’olive et qui sera chargé de la définition, la mise en place et le pilotage d’une stratégie nationale de l’huile d’olive. Son objectif sera d’atteindre une moyenne d’exportation de pas moins de 300.000 tonnes d’huile d’olive à l’horizon 2023. Elle préconise, aussi, de créer un fonds de 100 millions de dinars pour la promotion des exportations vers de nouveaux marchés, ayant comme objectif d’atteindre 500 millions de dinars par an d’exportation de biens et de services et opérant par des encouragements sur résultats et par des avances sur projet. Pour promouvoir l’exportation vers l’Afrique de produits et de savoir-faire tunisiens, elle demande la création de Groupement d’Intérêt Economique (GIE) avec la participation des entreprises publiques de service (STEG, SONEDE, ONAS, CNI, ATFP) et les entreprises privées industrielles et de service de leurs secteurs respectifs, avec la fixation d’objectifs d’export à ces GIE.

Dans sa note, la centrale va encore plus loin en proposant des amendements, des révisions ou la suppression de textes de loi en particulier.

 

A travers ces mesures, l’UTICA vise certains résultats à court et à moyen termes. Ainsi, l’application de ces mesures permettraient, selon elle, l’augmentation du niveau d’activité et recrutent des entreprises et l’augmentation de 1 point par an des investissements privés pour dépasser 15 milliards de dinars en 2019 (près de 17% du PIB) et de créer au moins 50.000 emplois par an. Les IDE devraient dépasser les 4 milliards de dinars en 2019 alors que l’exportation des biens et de services représenterait au moins 50% du PIB. Les caisses sociales retrouveront leur équilibre financier de manière durable. Et les citoyens tunisiens de toutes les régions percevront rapidement une amélioration des conditions de vie et bénéficieront de manière effective d’un service public de qualité dans la santé, l’éducation, le transport et l’administration.

 

L’UTICA pense que le sauvetage de l’économie tunisienne est encore possible mais réclamera «une plus grande efficacité, un plus grand courage et une rapidité dans l’action». Des mesures urgentes s’imposent avec la participation et l’accord de toutes les parties prenantes et ceci pour l’intérêt du pays, où chacun devra prendre ses responsabilités pour un avenir meilleur pour la Tunisie.

 

26/09/2017 | 19:59
7 min
Suivez-nous

Commentaires (9)

Commenter

Crow
| 29-09-2017 13:52
Cet UTICA qui se permet de donner des préconisations au gouvernement y compris dans des sujets qui ne concernent pas comme la fonction publique ferait mieux d'avoir des "cou****" lors des négociations avec l'UGTT et de sanctionner les patrons corrompus qui ont ruiné le pays

Dr. Jamel Tazarki
| 28-09-2017 10:32
ça ne fait aucun sens de faire a)une baisse globale de l'impôt sur les sociétés pour toutes les entreprises sans exception ou b)de faire baisser le taux directeur d'une façon générale. Non, je propose plutôt de localiser les secteurs socio-économiques où il y a un besoin et un manque de productivité et d'y alléger les charges fiscales.

Exemple: 1) nous avons un manque de légumes en hivers ===> afin d'augmenter la productivité légumière en hivers on ferait mieux a)d'accorder des crédits hors des conditions du marché à la production industrielle des légumes en hydroculture et b)d'alléger les charges fiscales à la production industrielle des légumes en hydroculture.


On Allemagne, L'État intervient pour encourager les entrepreneurs (par un allégement fiscale ou même par des subventions) à investir dans des projets innovants ou des projets indispensables pour le fonctionnement optimale de la vie socio-économique du pays. Par exemple, on peut faire même une déduction d'impôt si on installe des panneaux photovoltaïques'


je reviens au cas de la Tunisie et je contredis notre UTICA: non à un allégement fiscale globale pour toutes les entreprises, non à la baisse globale du taux directeur, non à la recapitalisation gratuite de notre système bancaire oligarque et non à l'exportation de nos capitaux, par contre oui a la subvention et à l'allégement fiscale sélectif par secteur de notre économie.

Très Cordialement

Jamel Tazarki

Bab ezzira
| 27-09-2017 14:03
J'ai retenu de bonnes initiatives de votre part toute fois elles ne relèvent pas au niveau des attentes des Tunisiens :
Vous dites que L'organisation ne s'arrête pas au volet théorique mais émet des propositions. Ces propositions me paraissent contradictoires, floues, et hésitantes.
D'un côté vous proposez le départ à la retraite anticipé des fonctionnaires publics pour contenir les charges budgétaires, et d'un autre coté vous préconisez le recul de l'Age de départ à la retraite !
D'un côté vous semblez encourager la lutte contre l'évasion fiscale et vous suggérez l'élargissement de la base des contribuables et d'un autre vous semblez désapprouver l'action de l'état qui vise à intégrer une grande partie du régime fiscale forfaitaire dans le régime fiscale réel.
D'un côté vous semblez encourager la lutte contre le commerce parallèle et d'un autre coté vous fermer les yeux sur une grande frange des hommes d'affaires qui se cachent derrière l'Utica et qui ont choisi volontairement de migrer du formel vers l'informel en détruisant ainsi tout le tissu industriel Tunisien que vous êtes censé protéger.
Vous semblez vous inquiéter des équilibres budgétaires mais ceci ne vous inquiéte pas lorsqu'il s'agit de priver l'etat de ses recettes fiscales. Ainsi vous demandez sans vergogne encore et encore des avantages fiscaux comme le dégrèvement TOTALE des bénéfices réinvestis.
Vous semblez agir sous une corporation revêtant le caractère du lobbying pour exercer une influence notable pour obtenir des bénéfices spécifiques . Ainsi vous demandez la PRIVATISATION DU SECTEUR DES ENERGIES RENOUVELABLES pour le compte des particuliers : Vous hypothéquez une richesse naturelle publique pour le compte d'une poignée d'affairistes et d'etrangers à ce pays.
La honte, les 30 % des besoins énergétiques européens que compte pomper l'union européenne du nord Afrique représente 4 à 5 fois ce que produit l'arabie Saoudite en pétrole.
Vous voulez priver l'Etat Tunisien de cette immense richesse et la donnée à des étrangers et leurs partenaires corrompus Tunisien.
Pour finir un petit conseil à nos hommes affairistes de l'UTICA ; La décision d'investissement obéit en premier lieu à la rentabilité du projet. Chercher en plus des avantages fiscaux revient à RUINER L'ETAT.

observator
| 27-09-2017 12:02
Il me semble que beaucoup de membres de l'UTICA ont emprunté des milliards aux banques publiques qu'ils n'ont pas remboursé à ce jour.

Que ces affairistes remboursent leurs dettes à l'Etat d'abord.

Dr. Jamel Tazarki
| 27-09-2017 09:11
Depuis 2011 les entreprises privées tunisiennes exigent et obtiennent des baisses d'impôts et des dépenses publiques et privent ainsi l'État tunisien des moyens financiers de jouer son rôle d'entrepreneur dans des secteurs économiques indispensables pour la Tunisie où personne n'ose investir, elles assèchent ainsi les moyens de la source d'investissement de l'État sans pour autant apporter de remèdes à notre économie. Notre ex-Premier Ministre, Mr. Essid, a fait baisser le taux directeur de 5% à 3.5%; il a fait baisser l'impôt sur les sociétés de 30% à 25%, il a injecté 10 milliards de dinars dans notre système bancaire oligarque (recapitaliser) et il a facilité la sortie/exportation de nos capitaux, et ceci afin de motiver nos entrepreneurs à investir, mais rien de cela! ===> Même un taux directeur négatif (ce qui est du non-sens, mais à limite faisable) ne pourrait pas motiver nos hommes d'affaires affairiste à investir.

L'UTICA nous propose que "Les IDE [c.à.d nos investissements directs à l'étranger] dépassent 4 mille millions de dinars en 2019, [voir http://www.utica.org.tn/upload/1506357274.pdf]". ==> La Tunisie a du mal à trouver des capitaux afin de financer nos projets socio-économiques à l'intérieur de notre pays, et voila que notre UTICA cherche à exporter nos capitaux afin de les investir ailleurs qu'en Tunisie. Non, Il y a de meilleurs solutions que l'exportation de nos capitaux (il suffit de s'inspirer du gouvernement de Mr. Trump)!



@Mr. Youssef Chehed: ne refaites pas s.v.p. les mêmes fautes que Mr. Essid, on ne peut pas se permettre les mêmes délits! Il est temps de sortir de cette boucle de faux programmes socio-économiques qui (la boucle) a pris naissance en 2011, qui s'est bouclée en 2017 et qui risque de redémarrer de nouveau en 2018. Aujourd'hui, il faut oser penser autrement, les solutions existent mais non pas ceux de notre UTICA.

Ce soir, j'écrirai un commentaire plus détaillé!

Jamel Tazarki

Dr. Jamel Tazarki
| 27-09-2017 08:25
Vous écrivez: "Et de grâce! pour faire avancer la Tunisie, fermer ce CNI qui pompe les ministères en leur revendant les informations que ces même Ministères ont crées. [- - - a cette RNIA qui demande noir sur blanc aux ministères et entreprises sous tutelles de délaisser leur infrastructure"

===>
Je vous rappelle que l'RNIA (Réseau National Intégré de l'Administration) interconnecte les administrations de l'état à leurs ministères respectifs et interconnecte nos ministères entre-eux en Fibre Optique, et le tout est géré et hébergé par le CNI ( Centre National de l'Informatique).

De même je vous rappelle que c'est le CNI qui gère les salaires de 800 milles employés de la fonction publique alors que l'on gérait les salaires manuellement il y a 15 ans ==> diminution de l'emploi fictif et plus de transparence dans nos administrations.

je résume: L'administration tunisienne et l'état tunisien risquent le collapse sans l'RNIA et sans le CNI.


Je voudrais vous prier de me corriger, si je me trompais dans mon analyse!

Tres cordialement

Jamel Tazarki

Dali
| 27-09-2017 02:20
Aux dépens et non dépend.


B.N : Merci d'avoir attiré notre attention.

Moustache
| 26-09-2017 22:04
Cela fait agréablement plaisir de savoir qu'enfin on essai de travailler main dans la main pour une Tunisie meilleure.

Mais sous quelques conditions. La Tunisie n'est pas un laboratoire d'expérience, et on ne peut pas se permettre de prendre pour acquis des propositions qui sont probablement issus d'une seule personne qui je ne doute pas à fait de son mieux, mais qui comme tous les êtres humains est faillible (il suffit de voir le feuilleton grec qu'on mise en scène les producteurs cinématographique du FMI qui bien sur ne paieront jamais les plats cassés) il y a derrières ces propositions tout un pays qui risque d'y passer s'il y a la moindre erreur.
Il faudrait donc que ces propositions soit présenté à un groupe d'expert de l'administration publique mais également confronté à un groupe d'expert indépendant et pouvoir ainsi confronté trois avis, celui de l'UTICA, celui de l'administration publique et celui d'expert indépendant (ET NON! pas de professeurs universitaires dont les connaissances se limites à ce qu'il y a dans leur cours, ce n'est pas de l'académique que l'on veut mais de l'expérience et du concret).

De plus, il faut aller dans une logique d'agilité, chose que le budget ne permet pas, c'est du fixe, une fois que quelques choses est alloués ca le reste. alors que en un an, les technologies changes, les cours du marchés également, la situation politique et les grandes décisions pourrait amener à plus de souplesse

Et de grâce! pour faire avancer la Tunisie, fermer ce CNI qui pompe les ministères en leur revendant les informations que ces même Ministères ont crées.
je penses au salaires, à madania, au application de bureau d'ordre, à leur gestion de salaire qui a du mal a suivre les nouvelles fusions et fissions de ministères, a cette RNIA qui demande noir sur blanc aux ministères et entreprises sous tutelles de délaissés leur infrastructure et d'utiliser celle du CNI contre de l'argent. ET je penses surtout a ce futur identifiant unique qu'ils vont nous faire payer chère vu qu'il rajoute un identifiant sur un autres, on nous parles de protection des données personnelles et on se plaint que ce soit le Ministère de l'Intérieur et des hommes de lois qui s'en charge, mais par contre, ca ne gène personne de savoir que si le projet est au CNI, toute nos données seront gérés par une institut à caractères commerciale qui n'a pas montré des résultats palpables ces dernières années (beaucoup de promesses et peu d'actions)

En tout cas chapeau bas à l'UTICA qui prend les devant, espérons que le gouvernement réagira en conséquent, le Ministère des finances est bourré de talents, qu'ils se retroussent les manches pour le bien de la Tunisie et des générations futures.

patriote
| 26-09-2017 21:54
c est beau toutes ces paroles. malheureusement la loupe est monofocale . l utica ne voit les problèmes et donc ne propose des solutions que sou un sul anglz celui de remplir la poche de ses adherents. aucun investissement pour le bien etre du commun des mortels. PPP, modarat, Par ailleurs projets demateriaisation, les e XXX, cest vrai celà auagmenterait la productivité mais il faut une montée en charge douce et coherente avec notre culture. et ce n est pas pour demain. affaire a suivre on verra ce que dira l ugtt