La visite du chef de l’Etat, Kaïs Saïed, le 12 janvier 2020, au Sultanat d’Oman, suite au décès du sultan Qabous Ben Saïd a créé une polémique sur la toile.
En effet, plusieurs internautes ainsi que certains médias ont relevé que M. Saïed n’a pas utilisé l’avion présidentiel pour voyager, mais plutôt un avion commercial de la compagnie aérienne nationale, Tunisair.
Réagissant à ces données, la compagnie a précisé, dans un communiqué rendu public ce lundi 13 janvier 2020, que l’avion présidentiel exige un examen technique approfondi conformément aux standards de sécurité aérienne.
Ainsi, Tunisair a mis à la disposition de la présidence de la République un avion de sa flotte assurant que ce vol n’a pas affecté l’emploi commercial de la compagnie.
De son côté, l’ancien élu Tahya Tounes, Karim Helali a affirmé que Kaïs Saïed n’a pas refusé d’utiliser l’avion présidentiel pour son voyage au Sultanat d’Oman.
Il a expliqué que l’avion présidentiel est interdit de vol depuis le 7 janvier 2020 et ce conformément à la décision du constructeur aéronautique Boeing.
L’interdiction de vol est due à l’état de l’avion présidentiel où aucune maintenance n’a eu lieu à cause du coût de l’opération égal à 3,5 millions de dollars.
M. Helali a profité de cette occasion pour exhorter les autorités tunisiennes à couvrir les frais de maintenance de l’avion présidentiel jugeant que son état actuel portait atteinte à la souveraineté du pays.
B.L
La maintenance de tout avion est régie par un manuel de maintenance AMM fourni par le constructeur et dont l'application est strictement contrôlée par la,Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC) Laquelle a travers le service du contrôle d'exploitation délivre ou renouvelle le certificat de navigabilité.
Le programme de maintenance cyclique
C check tous les 2 ans
D check tous les 12 ans.
Ces visites sont effectuées par un centre agréé. Dans le cas présent TunisAir Technics et l'exploitant doit s'acquitter de la facture qui peut atteindre quelques millions de dollars pour la D check.
Ce qui est incompréhensible et illogique c'est de faire supporter toutes ces charges techniques à TunisAir . Cet avion est utilisé par l'exécutif et l'?tat doit provisionner un compte dédié à ce poste lequel permet des déplacements sécurisés et économiques.
Après la révolution l'?tat aurait du rembourser intégralement à TunisAir les montants d'acquisition des deux avions présidentiels (1 B737 et 1 A340).
Ils vont aussi vite que les avions de ligne, sont plus maniables, se posent n'importe où, et peuvent être équipés des mêmes systèmes de détection et de défense.
Pour beaucoup moins cher! Parce que 3,5 millions de dollars la révision, mazette...!
Merci
Cordialement
3,5millions de dollars valent environ9 million de dinars!
Vous êtes allé trop loin!
Sait il que 3.5 millions de dollars représentent plus de neuf milliards de nos dinars soit à peu près 1/4 du budget de l'Etat qui est de 42 milliards de dinars.
Alors vérifiez vos chiffres avant de dire n'importe quoi.
Protocole de sécurité présidentiel oblige et ceci, dans quasi tous les pays.
Nous connaissons tous la crise que traverse actuellement le constructeur aéronautique Boeing et ses fausses déclarations lors des étapes de certifications de ses appareils.
...
La décision de ne pas faire voler le Président de la République dans l'un de ses avions s'explique de fait.
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En plus, un appareil destiné au transport présidentiel est pourvu d'équipements "spécifiques" qui doivent aussi être maintenus / certifiés.
ILs doivent répondre "à certaines normes".
Mais tel entretien est particulièrement onéreux.
...
IL serait opportun et "compréhensible" de "comprendre" d'éventuelles priorités majeures pour l'Etat Tunisien au vu de l'économie actuelle, n'est ce pas ?
Bon 14 janvier à nous tous ... 9 ans déjà !
Si on continue la désinformation on est plus crédible et on perds ces lecteurs que vous soyez journalistes ou Média tâchez d'être objectifs .
Son budget est alloué à qui?
A khalti Mbarka!