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Démarrage des travaux de l’hôpital régional à Thala
02/11/2019 | 11:32
1 min
Démarrage des travaux de l’hôpital régional à Thala

 

En visite au gouvernorat de Kasserine, ce samedi 2 novembre 2019, la ministre de la Santé, Sonia Ben Cheikh a annoncé le démarrage des travaux de réalisation de l’hôpital régional catégorie B à Thala.

 

Les travaux se dérouleront durant le mois de février 2020 après l’achèvement des différentes procédures administratives et l’ouverture de l’appel d’offres relatif aux études techniques le 8 novembre.

 

Le projet du nouvel hôpital, qui s’étend sur une superficie de 4 h dont 11600 m2 couverts, comporte 105 lits, 3 salles d’opération. Les coûts de réalisation de ce projet s’élèvent à 45 MDT, en termes de construction et d’équipements.

 

S.H

 

 

02/11/2019 | 11:32
1 min
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Commentaires (5)

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fcgdh
| 03-11-2019 10:18
En 1969, à Thala il y avait un hôpital au centre ville qui fonctionnait très bien avec des médécins bulgares qui touchent un salaire en dinars équivalent à celui à celui d'un médécin tunisien. J'ai passé deux nuits dans cet hôpital et j 'ai vu un service et une propreté impeccable. Il est vrai que la population étai de 3,5 millions d habitant en Tunisie en Tunisie et aujourdh ui elle a triplé. Mais cette augmentation n' a touché que les grands centres urbains et les chefs lieux des gouvernorats. la population des petites villes comme Thala n 'a pas beaucoup augmenté. Je suis passé dernièrement dans la ville de Thala et j 'ai constaté que la ville a gardé une infrastructure similaire à celle de 1969. C'est la preuve que la population n'a pas tellement augmentée. Donc cette décision de construire un hôpital régional est très politisée. il vaut mieux construire une usine de marbre pour faire employer des dizaines de familles et fixer les jeunes sur place. Il y avait en 1969 une usine de marbres à thala. J ai contaté qu'elle a fermée ses portes. au temps de la Troika, le ministre Nahdhaoui de la santé a promis de construire un hôpital à Thala, la ville des marthyrs. Ennahdha a tenu sa promesse non économique qui ne va pas améliorer l'emploi dans cette ville surtout que nos médécins préfèrent travailler à l'étranger que dans leur pays.

Justinia
| 02-11-2019 18:00
Un bloc opératoire de trois salles d'opérations doit comprendre:
4 instrumentistes
4 aides de salle
4 personnes pour le nettoyage après chaque opération et tout le bloc.
3 chirurgiens au moins de différentes spécialités.
4 anesthésistes
3 salles d'opération réparties comme suit: 1 salle septique,une salle stérile (pour les os...) et une salle de chirurgie générale.
Ceci n'est que la base et le strict minimum.
Alors messieurs dames,"ne préparez pas les nattes avant la mosquée".

A4
| 02-11-2019 15:02
Les médecins seront chinois !

Forza
| 02-11-2019 14:26
Il faut bien sur penser aux ressources humaines, médecins et infirmiers/infermières. Il y'a un manque de médecins en Tunisie car la capacité de formation a été limitée, le lobby de médecins établis ne veut pas d'augmentation des effectifs. Les quatre facultés ont pratiquement la même capacité depuis les années 80. Il est temps d'augmenter ces capacités et d'ouvrir des facultés au nord-ouest et au sud. Le marché tunisien demande des médecins et infirmiers ainsi que les pays voisins et les pays européens avec une population de plus en plus âgée.

Vieux Routier
| 02-11-2019 12:42
Quelques remarques rapides :
1. Un hôpital régional pour 45 millions de dinars !!! même chiffre dans la page FB du ministère de la santé !!! C'est vrai que le Dinar dégringole mais pas à ce point. Le chiffre de 4,5 millions de dinars serait le bon.
2. La création de ce genre d'hôpitaux (13 pour tout le pays) est une erreur monumentale de planification que nous traînons depuis la troïka. Voila pourquoi c'est une erreur :
a. On n'arrive pas à faire fonctionner les hôpitaux régionaux existants (occupés en moyenne à 50%) faute de spécialistes. Pour tourner, chacun de ces hôpitaux aura besoin de pas moins de 15 spécialistes sans compter les effectifs paramédicaux.
b. Puisqu'il n'y aura pas de spécialistes pour y travailler, on donnera une fausse sécurité aux habitants et on continuera à transférer les malades à l'hôpital régional du chef lieu de gouvernorat ... avec tous les retards préjudiciables de prise en charge, y compris des décès.
c. l'efficience économique de ces établissements sera très basse, enfonçant encore plus celle du secteur public de santé en général.
3. Quelle nombre de population couvriront ces hôpitaux? Est ce logique de consacrer un hôpital pour 30 000 habitants relativement bien desservis par le réseau routier et à quelques dizaines de km de l'hôpital régional du chef lieu de gouvernorat?
4. Qui financera le fonctionnement quotidien de tels hôpitaux (médicaments, pansements, oxygènes ...)? Très vite on s'orientera vers la CNAM et on fixera à l'aveuglette un forfait annuel qu'aucun de ces hôpitaux n'arrivera à recouvrer, faute de patients couverts par la CNAM.
5. Pour illustrer mes propos, regardez les performances de l'hôpital de Mejez El Bab ou celui de Metlaoui.
Et on nous martèle tous les jours par des slogans de "mieux exploiter ce qu'on a" ou de "lutte contre El Fassad" ... Y a-t-il plus grand fassad en construisant des structures de santé, à coups de milliards, qui ne serviront à rien, au meilleur des cas ... pour ne pas dire dangereuse pour la santé.
A bon entendeur, salut.