Plusieurs journalistes ont crié au scandale, ce samedi 7 décembre 2019, dénonçant leur interdiction d’accéder au parlement pour y assurer la couverture médiatique des derniers développements du sit-in du bloc PDL.
Des journalistes qui se sont rendus au Bardo pour accomplir leur devoir et assurer leur travail d’information, affirment qu’ils ont été empêchés même d’y entrer sur ordre de la présidence du parlement.
Abir Moussi a, également, dénoncé dans sa vidéo en direct l’absence des journalistes du parlement à la suite des instructions de Rached Ghannouchi. Elle estime qu’il s’agit d’une manière de faire passer sous silence les éventuels dépassements ou usage de la force qui seraient commis à son encontre, d’autant plus qu’elle refuse, ainsi que son bloc, de lever le sit-in et que le bureau de l’assemblée avait décidé hier, d’évacuer la salle de plénière à 16h.
Des dizaines de journalistes ont dénoncé cette mesure, considérant qu’il s’agit d’un retour vers les anciennes pratiques de la dictature où les médias sont empêchés de couvrir les événements polémiques.
S.H
Commentaires (9)
CommenterConstat.
Prière
Un début de dictature c
Ghannouchi dictateur
Collègues parlementaires : Un poids /deux mesures!!!,, où c'est le moment de la revanche sur les Destouriens ?