La conseillère à la présidence de la République chargée de la communication, Rachida Ennaïfer a affirmé, ce mardi 7 janvier 2020, que la Tunisie n’a pas été conviée à la conférence de Berlin sur la Libye qui se tiendra ce mois-ci sous l’égide de l’ONU en vue de parvenir à une solution pacifique au conflit libyen.
Dans une intervention téléphonique sur les ondes de Mosaïque FM au micro de Boubaker Ben Akecha, Mme Ennaïfer a précisé que les concertations entre la Tunisie et l’Allemagne se poursuivent réitérant que la position initiale de la Tunisie était d’inclure la Libye et les pays voisins à l’instar de l’Algérie dans ces négociations.
Concernant une intervention militaire étrangère en Libye, Rachida Ennaïfer a souligné que la Tunisie s’opposait à toute ingérence étrangère et qu’elle rejetait catégoriquement l'hypothèse de devenir une plateforme pour le déploiement des soldats turques sur les frontières tunisiennes.
Interrogée sur les visites officielles du chef de l’Etat, Kaïs Saïed, Mme Ennaïfer a relevé que le président de la République avait reçu plusieurs invitations officielles et qu’il se rendra en Algérie pour sa première visite.
Toutefois, elle a indiqué que M. Saïed refusait ces invitations car il juge « irresponsable » de les effectuer alors que le processus de formation du gouvernement n’a pas encore été parachevé.
B.L
La bonne traduction est celle-ci :
"Ce n'est pas très responsable qu'il (KS) se lance dans ces visites et réponde à ces invitations alors que le gouvernement n'est pas encore approuvé par l'ARP".
La traduction douteuse de B.L :
KS "refusait ces invitations car il juge « irresponsable » de les effectuer". . .
Il n'est donc question ni de "refuser ces invitations" ni non plus que cela soit "irresponsable" de les accepter. . .
Un bon traducteur se soucie autant de "nuances" qu'un artiste peintre se soucie d'un "nuancier". . .
Maxula.
Et à l'évidence, après avoir réécouté l'extrait mis en ligne, je suis bien obligé de reconnaître que j'avais bien compris ce que n'arrivent pas à comprendre les "ânes parlants"(**) qui rivalisent de cécité imbécile et de surdité non moins sotte !
Mais ce que ces pauvres hères essaient de faire, c'est continuer par tous les moyens, un combat d'arrière-garde contre KS, oubliant par-là que les élections présidentielles font déjà partie du passé sinon de l'Histoire !
Gageons que ce n'est pas demain la veille que ces "ânes parlants" se rendront compte de l'anachronisme de leurs positions et continueront tranquillement de paître dans les champs chimériques de l'impossible !
Par ailleurs on n'écrit pas :
"le déploiement des soldats turques"
Jusqu'à preuve du contraire, la soldatesque de Herr Dog-'?ne est composée de "soldats TURCS" et (peut-être) de "soldates TURQUES". . .(même en Tunisie nous avons des Soldates).
Respectons le genre. . .des soldats "turcs" !
Maxula.
(*) Dixit "Bab Dzira" !
(**) J'y inclus d'ailleurs le rédacteur qui affirme faussement "que M. Saïed refusait ces invitations" ! L'humoriste Semlali (RIP) se donnait jadis en spectacle en faisant des "traductions" au pied de la lettre, tout comme le fait souvent BN !
(*) Qui se tiendra du 21 au 24 janvier. Et auquel sa participation serait prévue, selon l'hebdomadaire Aacharaâ al-Magharibi No 197 du 7 janvier.
Ridh ya mremdi
Je comprends qu'il a été proposé à la Tunisie d'être une plate forme pour le déploiement des sld turques
La question est comment la Tunisie pourra t elle empêcher les turc de passer par le territoire tunisien
?
il y a même pas eu un réunion pour dire que toute intrusion dans le territoire sera considéré comme attaque !
Non seulement , mais il nous rend parti du conflit de notre voisin pour supporter une partie contre une autre et subir les insultes d'erdogane qui souillé nos terres quand il veut et viens nous déverser les terroristes a nos frontières pour mener une sale guerre fratricide illégale d'autant plus que le parlement Lybien seul ligitimite car élu par tous les Lybiens a condamné Essaraj et considéré l'accord signé par ce dernier comme nul et non avenue .
Un président digne de ce nom est le chef de la diplomatie et c'est lui qui a la carrure et les relations pour que les visites affluent en Tunisie et qu'il soit invité .
Mais , ce tartour bien pire que Marzouki laisse les Tunisiens et les étrangers se poser milles questions sans avoir que des réponses populistes et strictement décevantes.
Depuis les dernières élections, notre pays est dirigé par une sorte de main invisible puisque l'ordre républicain est complètement dilué sans savoir où on va réellement.
L'absence d'un pouvoir transparent, ordonné, au service de la nation demeure un souhait voire un espoir en perdition.
Une assemblée en perpétuelle hibernation, un nouveau gouvernement en état d' accouchement par césarienne et un président complètement invisible.
Evidemment, tout cet ensemble d'ingrédients contribue à bloquer la dynamique générale et à produire des effets on ne peut plus calamiteux.
Premier victime de cet état des lieux "ubuesque" est sans doute notre diplomatie qui en souffre le plus.
La situation générale dans notre région se complique chaque jour davantage, dans la mesure où bon nombre d'acteurs s'activent officiellement et en coulisses pour défendre des intérêts complètement divergents car le temps presse et l'ennemi est plus que jamais aux aguets.
D'ailleurs, depuis quelques temps, les événements se succèdent à la vitesse du vent et nos dirigeants ont opté pour un statut d' observateur passif en attendant des jours meilleurs.
Ce vide politique se traduit en prime par l'absence de notre diplomatie, domaine où La Tunisie a excellé par le passé.Malheureusement, aujourd'hui, on est à la traîne alors que les bruits de bottes s'intensifient à nos frontières et même les instances internationales nous tournent le dos car nous ne faisons plus le poids face à des acteurs agressifs et plus malins que nous.
Aujourd'hui, nous avons perdu notre précieux bâton du pèlerin au profit du renard Erdogan et du pharaon Sissi.
L'Algérie nous abandonne, la Libye nous défie ouvertement par son nouveau dictateur Hafter et l'Egypte n'attend que sa part du gâteau...cela pour nous étouffer car notre crime c'est celui d'avoir oser lever l'étendard de la liberté et de la démocratie
Evidemment, si nous continuons à rester ébahi, ébaubi voire éberlué, la sentence nous sera lourde de conséquences.
Alors et de grâce, agissons vite et essayons de soigner notre "soldat" au risque de perdre, pour des descenderies,la bataille.
Indiscutablement, il nous faut un animal politique, un meneur expérimenté, un patriote reconnu, un mordant diplomate,... pour espérer redorer notre image sur l'échiquier international.
Monsieur MORJANE est peut être l'homme qu'il nous faut pour espérer sauver la face.
C'est ce que je crois.
P.S.:
Pourvu qu'il ne rate pas le Forum de Davos ! (*)
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(*) Qui se tiendra du 21 au 24 janvier. Et auquel sa participation serait prévue (selon l'hebdomadaire Aacharaâ à No 197 du 7 janvier.
Ya Sayda Ennaïfer, dans les pays qui se respectent,un Chef de l'Etat NE REFUSE PAS les invitations de ses homologues étrangers. Il peut demander à reporter l'invitation à une date ultérieure, mais pas refuser.
REFUSER EST UN AFFRONT ENVERS LE PAYS QUI INVITE:
Mesquina Tounes
"La vie sanctionne toujours ceux qui se réveillent trop tard"
Il y a aussi l'adage tunisien qui dit: Al 3ajouz mediha El oued, wa hiya takoul el 3am sabah". qui veut dire
La vielle dame est emportée par les inondations et elle ne cesse de dire la récolte est bonne cette année:
Le danger de guerre sonne à la frontière sud de la Tunisie, et notre cher Président ne cesse de répéter: ACHAAB YOURID".
Monsieur le Président, présidez! Vous êtes le moteur. Les autres n'ont qu'à vous suivre, le peuple a besoin que vous montriez le chemin, surtout en cette période si dangereuse à l'international, et critique à l'intérieur.
Cette stratégie d'effacement et de "free hug" n'est pas opportune et risque d'alourdir le lourd tribut que le "peuple yourid" paie..
KS n'est pas l'homme de la situation, ni Mme Naifer. Leur vrai tempérament est d'être des conseillers de l'ombre, un président doit trancher et être stratège et visionnaire. Toute cette clique au pouvoir fait preuve de trop d'amateurisme, de tâtonnements preuve d'un manque de convictions, contrairement aux apparences.
Souvent, trop de malheur fait rire.
On avait compris le contraire, ce rappel est donc nécessaire et utile. D'autant que si les actes sont en accord avec la parole, les portes vont à nouveau s'ouvrir pour la Tunisie.