Abdelkrim Zbidi a rencontré ce mardi 23 juillet 2019 l’ambassadeur américain à Tunis Donald Blome.
Le ministre tunisien et le diplomate américain se sont entretenus des activités de la réunion de la commission militaire mixte tuniso-américaine tenue dans l’Etat de Wyoming en avril dernier, ainsi que du dialogue stratégique tuniso-américain tenu à Washington en juillet, indique un communiqué du ministère de la Défense.
Donald Blome a rappelé, à cette occasion, « le soutien des Etats-Unis à la Tunisie dans sa lutte contre le terrorisme » faisant part de son appui aux efforts de l’armée nationale dans les domaines de la sécurité des frontières, la formation, l’entrainement, l’assistance technique et la fourniture de matériels et d’équipements, ainsi que la nécessité de « renforcer la coopération dans le domaine de la formation de personnel pour le déminage et les interventions ».
De son côté, Abdelkrim Zbidi a salué le soutien américain à travers l’acquisition de nouveaux engins visant à renforcer les capacités opérationnelles de l’institution militaire, rappelant « le niveau de coopération distinguée entre les deux pays ».
Hier, lundi 22 juillet, Abdelkrim Zbidi s’était entretenu avec le président de la République Béji Caïd Essebsi et le président du parlement Mohamed Ennaceur.
S.T
Commentaires (4)
CommenterSi c'est un deuxième indice, il est mauvais
Dans notre démocratie, le ministre de la défense ne possède aucune influence militaire sur l'armée tunisienne.
Donc, son rôle est purement symbolique. Il n'a d'influence personnelle que sur les lèche-bottent, qui attendent une promulgation ou d'être décorés par des insignes de la République. Un genre de «corruption» en trahison flagrante, contre l'honneur requis de chaque haut fonctionnaire de l'Etat.
L'armée tunisienne n'est dirigée ni par le président de la République, ni par son ministre de la Défense nationale. Elle possède ses propres structures, ses propres prérogatives, sa propre hiérarchie, ses propres Etats-majors, et sa propre Justice militaire. Il est impossible de permettre à un élu civil provisoire comme le président de la République, dont le mandat est limité à 5 ans, ou à son ministre de la Défense nationale, qui est nommé du néant et qui peut être limogé à tout instant, de mettre leur main sur notre armée nationale. Un non-sens qui mènera tout le pays dans un désastre certain.
Je raconte tout cela, pour expliquer que la politique dans un régime parlementaire, s'impose mathématiquement à toutes les Institutions démocratiques de l'Etat. Rien n'est fait au hasard dans un tel régime d'usage dans tous les pays avancés de ce monde, depuis l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche, jusqu'à devant nos portes en Italie, où chacun est tenu de superviser les autres, suivant un automatisme mathématique qui s'impose par l'effet d'un cercle vicieux spiroïdal sans fin. Ni un président de la République, ni son ministre de la Défense nationale, ne pourront s'emparer de notre Armée nationale qui protège la Révolution tunisienne depuis son premier jour du 14 janvier 2011. Allah yarham Walidayn le Général Rachid Ammar et tous ses Etats-Majors.
Que le ministre de la Défense Abdelkerim Zbidi, aille visiter tous les ambassadeurs étrangers en Tunisie. A la moindre odeur de trahison contre l'Etat tunisien, il sera inculpé par la Justice militaire, elle-même dont il prétend commander, lui et son «commandeur des Forces armées» sur le lit hospitalier au Palais de Carthage..
Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire.
Vive la Révolution tunisienne.
Vive notre Armée nationale.