Le ministère public près le Tribunal de première instance de la Manouba, a ordonné, vendredi 5 janvier 2024, l’ouverture d’une information judiciaire contre l’avocat, Bechir Manoubi Ferchichi.
L’information judiciaire est ouverte pour facilitation de l’évasion d’un détenu, et le port d’une arme blanche sans autorisation conformément aux dispositions des articles 32, 148 et 315 du Code pénal et la loi n° 69-33 du 12 juin 1969, réglementant l'introduction, le commerce, la détention et le port des armes.
L’avocat et professeur Bechir Manoubi Ferchichi, a été traduit, dans la journée, devant le juge d'instruction. Il est accusé d'avoir transporté une clé dans son sac alors qu'il rendait visite à des collègues détenus en prison.
Bechir Manoubi Ferchichi, avocat près de la Cour de cassation, est un des plus célèbres et performants avocats du barreau tunisien. Très apprécié dans la profession, l’annonce de sa comparution devant le juge, pour notamment motif de port d’arme, a suscité l’indignation.
S.H
On devrait dire ,simplement, FI SAKOU MEFTEH!!!! (dans son sac il y a une clé). Par exemple:
L'avocat FI SAKOU MEFTEH .....Le journaliste ...FI SAKOU MEFTEH.
Mais moi aussi FI SAKI MEFTAH , mais non pour ouvrir des MENOTTES ou DES SABOTS!!!!
Et surement, les PRO-ABIR vont sortir pour nous dire qu'il est arreté car il est UNE DES TROIS SOMMITES qui se sont présentés pour la défense de ABIR!!!!.
LE PROBLEME DE LA TUNISIE C'EST CES CORPORATIONS TRIBALES , PAONIENNES(TAOUS) ET CLEVIENNES (du mot CLé qui s'ecrit aussi CLEF comme le TRES GRAND LEE VAN CLEF) .
TRIBALES car il appliquent le principe : ONSOR AKHAKA DHALIMEN AOU MADHLOUMAN (Soutenez ton frère, qu'il soit un oppresseur ou un opprimé).
PAONIENNES ou CLEVIENNES car leurs membres se considèrent au dessus de la loi ,et ALA RASHOM RICHA (Sur leur tete UNE PLUME) ou FI SAKHOM MEFTEH.(dans leur sac il y a une clé).
Il est également bien connu pour ses liens avec les juges (dont il se targue d'avoir été le professeur), particulièrement des liens avec la liste des 57 juges limogés.
Cet homme a lui seul représente la quintessence de ce qui ne va pas en Tunisie. A lui seul, il est à la justice ce qu'on été, à une certaine époque, les Trabelsi à la société tunisienne.
Il est le symbole de la pourriture de la justice. Il ne paiera probablement pas ses méfaits en ayant été complice (et pas seulement avocat) de ses clients dans leurs crapuleries, mais espérons que ce ne soit que le début du nettoyage de la justice et la fin des « couloirs » qu'il a largement contribué à mettre en place.
