Des leçons de français, je vous en donnerais d'autres bien volontiers !
Maxula.
Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a été présent, en ce jeudi 3 octobre 2019, sur le plateau Rendez-vous 9, sur la chaîne Attessia en sa qualité de président du parti Tahya Tounes, pour revenir sur les derniers développements sur la scène nationale.
Affichant un parti pris qui n’échappe à personne, Youssef Chahed est revenu sur l’affaire dite de lobbying concernant Nabil Karoui. Bien que les documents relayés sur les réseaux concernent, également, Olfa Terras et le parti Ennahdha, Youssef Chahed ne s’est intéressé qu’à la partie Nabil Karoui, candidat au second tour de la présidentielle. « Ce document est dangereux. J’ai déjà mis en garde à ce propos, notamment, en ce qui concerne cette mafia et ses bras médiatiques. J’ai vu que le parti Attayar est allé vers la justice. En effet, on ne peut rester sans rien faire face à ça puisqu’il s’agit d’une atteinte à la souveraineté nationale et une influence directe des électeurs en usant des financements étrangers », précise-t-il, ajoutant que son parti étudie actuellement la possibilité de porter plainte.
Youssef Chahed a assuré que le gouvernement va agir, également, pour examiner cette affaire en rapport avec le dépassement du seuil du financement de la campagne électorale. « On ne peut rester les bras croisés face à ces dépassements ». Il a, toutefois, rappelé qu’il n’y est pour rien dans l’arrestation de Nabil Karoui, réfutant le caractère politique de cette affaire et insistant, par la même occasion, sur l’indépendance de la justice.
Le chef du parti Tahya Tounes a reconnu sa défaite lors de la présidentielle, assurant qu’il respecte les résultats de scrutin. A noter que Youssef Chahed est arrivé 5ème au premier tour de la présidentielle avec 7,38% (249.049 voix).
«Il est aussi de mon devoir de rappeler les dangers guettant la Tunisie, de par ma connaissance des rouages de l’Etat ». Il a, également, appelé à ne pas voter pour le candidat suspecté de corruption, sans pour autant appeler à voter Kaïs Saïed, pointant « ses alliances douteuses avec les parties révolutionnistes ».
Interrogé sur ses futures alliances après les élections législatives, Youssef Chahed a appelé dans un premier temps à éviter de recourir au vote utile, en faisant référence à ceux qui comptent voter pour le parti Qalb Tounes. Il a affirmé que son parti s’alliera avec ceux qui lui ressemblent, hésitant à nier une éventuelle alliance avec le mouvement Ennahdha. Par ailleurs, il a dénoncé l’attitude du ministre de la Défense, Abdelkarim Zbidi qui a refusé son invitation au dialogue, estimant que ce dernier avait adressé un message négatif à toute la famille progressiste.
Un passage du président de Tahya Tounes à quelques jours des élections législatives où il se présente pour tirer à boulets rouges sur ses adversaires politiques sans prendre en considération sa position de chef de gouvernement encore au pouvoir. Youssef Chahed n’a pas hésité à accuser Nabil Karoui. Il s’est positionné clairement à la place de la justice, omettant que l’instruction est toujours en cours et que tout accusé est innocent jusqu’à preuve du contraire.
S.H
Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a été présent, en ce jeudi 3 octobre 2019, sur le plateau Rendez-vous 9, sur la chaîne Attessia en sa qualité de président du parti Tahya Tounes, pour revenir sur les derniers développements sur la scène nationale.
Affichant un parti pris qui n’échappe à personne, Youssef Chahed est revenu sur l’affaire dite de lobbying concernant Nabil Karoui. Bien que les documents relayés sur les réseaux concernent, également, Olfa Terras et le parti Ennahdha, Youssef Chahed ne s’est intéressé qu’à la partie Nabil Karoui, candidat au second tour de la présidentielle. « Ce document est dangereux. J’ai déjà mis en garde à ce propos, notamment, en ce qui concerne cette mafia et ses bras médiatiques. J’ai vu que le parti Attayar est allé vers la justice. En effet, on ne peut rester sans rien faire face à ça puisqu’il s’agit d’une atteinte à la souveraineté nationale et une influence directe des électeurs en usant des financements étrangers », précise-t-il, ajoutant que son parti étudie actuellement la possibilité de porter plainte.
Youssef Chahed a assuré que le gouvernement va agir, également, pour examiner cette affaire en rapport avec le dépassement du seuil du financement de la campagne électorale. « On ne peut rester les bras croisés face à ces dépassements ». Il a, toutefois, rappelé qu’il n’y est pour rien dans l’arrestation de Nabil Karoui, réfutant le caractère politique de cette affaire et insistant, par la même occasion, sur l’indépendance de la justice.
Le chef du parti Tahya Tounes a reconnu sa défaite lors de la présidentielle, assurant qu’il respecte les résultats de scrutin. A noter que Youssef Chahed est arrivé 5ème au premier tour de la présidentielle avec 7,38% (249.049 voix).
«Il est aussi de mon devoir de rappeler les dangers guettant la Tunisie, de par ma connaissance des rouages de l’Etat ». Il a, également, appelé à ne pas voter pour le candidat suspecté de corruption, sans pour autant appeler à voter Kaïs Saïed, pointant « ses alliances douteuses avec les parties révolutionnistes ».
Interrogé sur ses futures alliances après les élections législatives, Youssef Chahed a appelé dans un premier temps à éviter de recourir au vote utile, en faisant référence à ceux qui comptent voter pour le parti Qalb Tounes. Il a affirmé que son parti s’alliera avec ceux qui lui ressemblent, hésitant à nier une éventuelle alliance avec le mouvement Ennahdha. Par ailleurs, il a dénoncé l’attitude du ministre de la Défense, Abdelkarim Zbidi qui a refusé son invitation au dialogue, estimant que ce dernier avait adressé un message négatif à toute la famille progressiste.
Un passage du président de Tahya Tounes à quelques jours des élections législatives où il se présente pour tirer à boulets rouges sur ses adversaires politiques sans prendre en considération sa position de chef de gouvernement encore au pouvoir. Youssef Chahed n’a pas hésité à accuser Nabil Karoui. Il s’est positionné clairement à la place de la justice, omettant que l’instruction est toujours en cours et que tout accusé est innocent jusqu’à preuve du contraire.
S.H