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Une plateforme du secteur privé pour négocier l’Aleca
04/03/2019 | 08:37
1 min
Une plateforme du secteur privé pour négocier l’Aleca
 
Le vice-président de l’IACE, Walid Haj Amor, a annoncé, le 4 mars 2018 sur les ondes d’Express FM, la création d’une plateforme du secteur privé dans le but de participer à la négociation de l’accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca).
Le quatrième round de ces négociations doit se tenir fin avril 2019. M. Haj Amor a expliqué que cette plateforme vise à fédérer les efforts du secteur privé pour pouvoir porter sa voix durant ces négociations. Il a ajouté que cette plateforme réunit 11 organisations nationales dont l’Utica, l’IACE, l’APTBEF, la Conect et l’Utap. 
Cette plateforme sera présidée par Hammadi Koôli, vice-président de l’Utica, tandis que le secrétariat général sera confié à l’IACE. M. Haj Amor a déclaré que le secteur privé tunisien ne pouvait se permettre d’être absent des négociations de l’Aleca. 
 
M.A

04/03/2019 | 08:37
1 min
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Commentaires (2)

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DHEJ
| 04-03-2019 13:23
« Le conseil national du dialogue social»

« Le conseil national du dialogue social»

« Le conseil national du dialogue social»


C'est l'institution du dialogue avec l'ALECA!

Rationnel
| 04-03-2019 13:11
L'histoire du développement des pays montre que le seul moyen pour un pays de se développer est le protectionnisme. Tous les problèmes économiques de la Tunisie sont lies aux importations légales et illégales (contrebande). L'excès d'importations provoque un grand déficit commercial qui conduit a la chute du dinar ce qui provoque une inflation incontrôlable, la Tunisie importe même les denrées alimentaire comme le blé et le lait.

L'économiste Ha-Joon Chang présente le cas de la Grande Bretagne au 18eme siècle, celui des états unis au 19eme, la Corée du Sud dans les années 70 ( voir https://www.globalpolicy.org/component/content/article/162/27898.html ).

L'UE a détruit l'agriculture en Europe avec le PAC (politique agricole commune), et elle va détruire l'agriculture en Tunisie. Nos agricultures ne peuvent pas concurrencer avec des agriculteurs européens qui reçoivent des subsidies de l'UE de l'ordre de 60 milliards d'euros par an. Les filières laitière et avicole souffrent et plusieurs agriculteurs ont vendu leurs troupeaux puisque le gouvernement impose des prix qui ne couvrent pas les frais de production. Le gouvernement impose un prix pour la vente des oeufs qui ne couvre pas les frais, la majorité d'entrants dans ce secteur sont importes: la nourriture et les poussins. Pour faire pression sur les agriculteurs, le gouvernement importe le lait de l'Europe aggravant ainsi le déficit commercial et le cercle vicieux de déficit, dépréciation du dinar et inflation. Le gouvernement agit comme une administration coloniale en détruisant les capacités de production du pays et aggravant sa dépendance envers l'étranger, on deviens un pays dépendant de l'étranger pour au moins 15% du budget, pour combler le déficit commercial et pour acheter la nourriture. L'ALECA va accélérer ce processus.