Le premier vice-président de l’ARP et dirigeant d’Ennahdha, Abdelfattah Mourou a admis, lors de son passage à la chaîne télévisée publique Wataniya 1,que l’invitation du prédicateur intégriste Wajdi Ghenim à visiter la Tunisie était une grosse erreur soulignant qu’il avait sous-estimé la gravité de cet acte.
« Je n’ai pas évoqué les affaires internes de la Tunisie avec Wajdi Ghenim et je n’ai rien fait contre ma patrie ! Je l’ai, par contre, dissuadé de prêcher l’excision féminine qui ne colle nullement à la société tunisienne. Cependant, j’ai commis une erreur et je n’ai pas étudié les répercussions de sa visite en Tunisie. J’ai également sous-estimé la dangerosité de Wajdi Ghenim et le courant qui le soutient et qu’il vise à répandre », précise M. Mourou.
Rappelons que le prêcheur islamiste égyptien s’est rendu en Tunisie en février 2012 sur invitation officielle d’associations à tendance islamiste extrémiste.
Il incite, entre autres, à l’excision féminine. Pratique interdite par toutes les conventions internationales et qui n’a, par ailleurs, aucun rapport avec la religion islamique ni avec les traditions tunisiennes.
B.L
Commentaires (71)
CommenterIn fine je pense que Mourou est plus dangereux que Ghenim.
@Mourrou
'?loge +éloge et encore éloge
Toujours les mêmes hypocrisies !
Pour intimider mourou ,il l'accuse de faire des éloge ,pour un homme non tunisien ,
,
Ce monsieur a fait d'autres révélations plus dangereuse encore.
Mella Bal3out
@Houcine
- C'est un menteur et un lâche qui se rétracte dès que le vent tourne.
- C'est un vieux con qui a besoin de 5 ans pour comprendre une évidence.
A vous de le classer !
Pour moi c'est un menteur, con et lâche nahdhaoui !!!
@ Houcine
De quoi est-il le nom
Comment peut-il prétendre ne pas mesurer la dangerosité d'une idéologie qui somme toute est la sienne formulée par la bouche d'un confrere ?
De qui se moque-t-on, et pourquoi lui faire crédit lorsqu'il feint l'ignorance ou la méconnaissance ?
Pourquoi a-t-on livré le sort du pays aux prédicateurs ?
C'est la question qu'il convient d'adresser en premier lieu à ceux qui les ont porté au pouvoir, et plus encore à leurs soutiens du moment.