Le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), Chawki Tabib a précisé, ce mercredi 2 janvier 2019, que le nombre de personnes ayant déclaré leurs biens a atteint environ 19 mille soulignant que cela a dépassé les attentes de l’Instance. Toutefois, il a indiqué que les présidents des associations, les dirigeants des partis politiques, les membres de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), ainsi que tous ceux exerçant une activité médiatique sont « les moins engagés » à effectuer cette déclaration.
M. Tabib a, en outre, affirmé, sur les ondes de Mosaïque FM, que l’Instance avait accordé un mois supplémentaire en guise d’avertissement pour finaliser les déclarations après lequel des sanctions notamment la retenue des deux tiers du salaire seront appliquées. Cette sanction sera, en effet, imposée pour la durée de 6 mois avant que le contrevenant soit traduit devant la justice risquant ainsi une peine de prison.
Rappelons que l’Inlucc a décidé de prolonger le délai de déclaration des biens d’un mois supplémentaire après la fin de ce délai le 31 décembre 2018. Une décision qui permettra à ceux qui n’ont pas encore déclaré leurs biens de ce faire avant que les sanctions ne soient appliquées à partir de mois de février 2019. Cette déclaration est stipulée par la loi portant sur la déclaration du patrimoine, de la lutte contre l’enrichissement illicite et les conflits d’intérêts.
Il a été également question des dossiers de corruption renvoyés au ministère public dans le cadre de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Il s’agit, en effet, de 245 dossiers dont 36% contiennent des soupçons de corruption administrative et financière au sein des établissements publics notamment en ce qui concerne les recrutements et les transactions.
B.L
Commentaires (2)
CommenterL'exemple doit venir des dirigeants politiques
UNE COMMISSION ETRANGERE S IMPOSE
berges du lac renforcent la suspicion des citoyens. Pour que cette loi soit efficace il faut créer une commission ETRANGERE qui contrôle et déchiffre au millime prés le patrimoine de chaque homme politique. Ne faisant pas cela la corruption ne sera jamais éradiquée en Tunisie et cet outil démocratique et citoyen se viderait substantiellement de sa réalité première.