Dans les pays civilisés c'est plutôt la justice qui protège les journalistes.
Le SNJT a rendu public un communiqué, ce vendredi 22 mars 2019, pour exprimer ses craintes quant à l’utilisation du ministère public pour exercer des pressions contre les journalistes et les harceler.
Dans ce contexte, le syndicat a jugé "inadmissible" l’ouverture d’enquêtes sans respecter les procédures juridiques. Il a, également, mis l’accent sur la recrudescence des poursuites en justice contre les journalistes ces derniers temps et l’accélération des procédures sur ordonnance du ministère public.
Le SNJT a estimé, par ailleurs, que ces poursuites inutiles s’inscrivent dans le cadre de la répression des médias, soulignant que le ministère public se plie devant le pouvoir politique notamment en cette année électorale.
Il a, aussi, exprimé son indignation quant à l’ingérence de la justice dans les contenus médiatiques rappelant, dans ce contexte, la décision de censure du reportage au sujet du décès des 12 nouveau-nés au centre de maternité et de néonatologie de Tunis, qui devait être diffusé lors de l’émission « les 4 vérités », ainsi que l’interdiction de rediffuser l’émission 50/50 traitant du même sujet.
S.H
Commentaires (1)
CommenterLes journalistes et la justice...
Dans les pays civilisés c'est plutôt la justice qui protège les journalistes.