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Le 3ème round de négociations de l’Aleca prévu à Bruxelles en décembre 2018
09/11/2018 | 16:43
2 min
Le 3ème round de négociations de l’Aleca prévu à Bruxelles en décembre 2018

 

Une délégation européenne conduite par Monika Hencsey, Chef d'unité DG de commerce à la Commission européenne et responsable des négociations de l’accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) pour la partie européenne a été reçue, la veille jeudi 8 novembre 2018, au siège de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) par son président Samir Majoul, ses vice-présidents Hichem Elloumi et Hamadi Kooli ainsi que plusieurs membres du bureau exécutif et de présidents de fédérations.

 

Une entrevue entre dans le cadre des négociations bilatérales entre la Tunisie et l’Union européenne pour la conclusion de l’Aleca, notamment les discussions techniques en cours en prévision du troisième round de négociations qui se tiendra à Bruxelles le mois prochain.

Ainsi, cette rencontre a pour objectif de mieux connaitre les attentes du secteur privé de l’Aleca, les priorités des secteurs et des branches d’activités, a expliqué Mme Hencsey.

Et d’ajouter que cet accord devrait être perçu comme une opportunité pour promouvoir le développement de l’économie tunisienne et les négociations en cours se doivent de prendre en considération les visions des deux parties.

 

L’Aleca devrait aider la Tunisie à mettre en valeur ses capacités de développement et économiques qui sont considérables et mettre en relief les filières porteuses et les secteurs susceptibles de faire l’objet de partenariat gagnant-gagnant.

Les discussions entre les deux parties ont porté sur le contingent de l’huile d’olive, le problème de la simple transformation pour le secteur du textile et habillement et la mobilité des personnes.

La réalisation d’études d’impact préalables pour les différents secteurs, la nécessité de mobiliser les moyens et les fonds nécessaires pour la mise à niveau, la convergence réglementaire et les accords de reconnaissance mutuelle (ARM) ont été également au centre des discussions.

 

Les deux parties ont également convenu l’organisation d’ateliers de sensibilisation sectoriels au cours du premier trimestre 2019 et ont mis l’accent sur l’importance et la nécessité d’une meilleure implication du secteur privé dans toutes les étapes des négociations.

 

D’après communiqué

09/11/2018 | 16:43
2 min
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Commentaires (5)

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Gg
| 10-11-2018 11:35
Vous êtes un optimiste, et je suis d'accord avec votre vision intelligente du libre échange.
En même temps, je lisais ce matin dans un journal français que la Colombie attaque la Belgique pour dumping.
Voici le problème:
La Belgique, la France, l'Allemagne et les pays bas sont de grands producteurs de patates. La Belgique en achète beaucoup, et fait des frites congelées, achetées notamment par des centrales d'achat colombiennes, ce pays étant un gros consommateur de frites (je j'apprends!).
Et donc, les frites colombiennes se trouvent en concurrence avec les frites belges, au point que la filière patates-frites colombienne est en difficulté. Cette filière étant importante pour la Colombie, ses dirigeants veulent protéger leur pays et attaquent la Belgique pour dumping.
Voilà le danger: le libre échange présuppose que les économies sont de niveau à peu près comparable, sinon il y a un perdant et un gagnant, et le protectionnisme, bien compréhensible, revient.
Autres points, ne sous estimez pas l'Italie, elle reste la 2ième puissance industrielle d'Europe, juste devant la France.
Et la Tunisie s'investissant à fond dans les énergies renouvelables, tout le monde en rêve. Ce serait un bel avenir, en effet... Centrales thermiques solaires, centrales photovoltaïques, inchallah!

Rationnel
| 09-11-2018 22:26
L'USP (Unique selling proposition: proposition de vente unique) est la seule façon de s'en sortir. L'Italie, l'Autriche ou le Royaume Unis veulent sortir de l'union européenne pour limiter le mouvement des personnes. Les anglais ne veulent plus de travailleurs polonais qui sont prêts a accepter des saleur en deçà du SMIG. Pour l'Italie c'est plus complique, c'est une économie qui stagne et une population qui vieillit.
Le problème de l'économie mondiale est que la Chine est devenue l'atelier du monde, elle peut fabriquer beaucoup de produits a des prix imbattables. Il faut éviter la compétition directe avec la Chine. La guerre commerciale entes les USA et la Chine va réduire cette obsession Chinoise de vouloir tout fabriquer a des prix très réduits, c'est une situation qui ne peut pas durer on doit pouvoir vendre et acheter sinon on n'aura plus de ressources pour acheter.
La Tunisie a plusieurs produits et domaines ou elle n'a pas a faire la compétition avec la Chine et peut même profiter de la demande Chinoise comme les huiles d'olives, les amandes, les grenades (le fruit), le tourisme, tous ces produits sont très demandes et très profitables et la Tunisie a un USP; un avantage compétitif, les seuls pays qui peuvent produire ces fruits sont des pays au climat méditerranéen comme: l'Italie, l'Espagne, la Californie, l'Australie, et ces pays ne sont pas plus compétitif que la Tunisie, la main d'oeuvre et les terrains sont beaucoup plus coûteux et le financement plus difficile (la majorité des banques italiennes risquent la faillite), la Grèce est montagneuse et sa production ne pas couvre pas la consommation locale. Il y a l'avantage climat, le climat en Tunisie est moins instable que celui de la Californie (sécheresse plus fréquentes, feux monstres..) ou l'Australie (sécheresse) et même l'Espagne. Les changements climatiques semblent être favorables a la Tunisie si les conditions qu'on a vu cette année se répètent.
Le deuxième domaine ou la Tunisie a un USP considérable sont les énergies renouvelables (solaire et éolien). Si on investit dans les énergies renouvelables on peut économiser plus de 3 milliards de dinars consacres a l'importation des hydrocarbures et réduire la pollution. La Tunisie est un petit pays donc les voitures électriques comme la Renault ZOE avec une autonomie de 300 km peuvent couvrir la majorité des besoins. Si l'Europe accepte les exportations tunisiennes électricité ça permettra a la Tunisie de devenir un pays exportateur d'énergies. Avec la combinaison solaire et éolien on peur produire l'énergie renouvelable avec une plus grande stabilité et non seulement si le soleil brille. L'interconnexion entre le réseau Tunisien et italien peut faciliter ces exportations.
Si l'Europe est sincère dans sa démarche de libre échange on sera gagnant - gagnant si elle veut continuer avec sa politique myopathique on restera perdant perdant, l'Europe va souffrir et on va souffrir.

Gg
| 09-11-2018 18:49
Ces traités de libre échange dans la plus pure idéologie "libérale" ont pour but de mettre les pays en concurrence, la seule loi est celle des marchés: le moins cher gagne.
Vous espérez remonter votre économie avec ça?
Pour info, des pays comme le Maroc ont perdu des marchés, contre le Bangladesh!
Ce sont ces traités qui font qu'en Europe, des pays de plus en plus nombreux basculent dans les extrêmes nationalistes, activent des protectionnisme, se ferment en espérant sauver leur peau. Et pas des petits, l'Autriche et l'Italie font partie de ceux qui veulent sortir de ces traités.
Alors êtes vous prêts à voir vos olives en concurrence avec des olives venues de l'autre bout du monde?
Soyons clairs: si vous produisez dans la haute technologie à forte valeur ajoutée c'est jouable.
Et encore, c'est pas sûr. La Chine produit bien des avions!
A vous de voir...

DHEJ
| 09-11-2018 18:08
?

Jamel
| 09-11-2018 17:40
Comment conclure un accord de libre echange Alors que le pays ne cesse de s'enfoncer,pour ceux qui doutent jetez un coup d'oeil sur les deniers chiffre de la balance exterieur;YC a echoue sur tous les plans,au fait pour quand sa carte d'adhesion chez les frerots !!