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La lutte contre la corruption, priorité du programme gouvernemental d’Ennahdha
01/11/2019 | 12:45
3 min
La lutte contre la corruption, priorité du programme gouvernemental d’Ennahdha

 

 

Le parti Ennahdha a tenu un point de presse, ce vendredi 1er novembre 2019, où il a détaillé les 5 points du projet d’un contrat de gouvernement de coalition conçu par le parti islamiste.

Khalil Amiri, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique chargé de la Recherche scientifique et membre d’Ennahdha a, en effet, précisé que ce contrat se base sur le programme du parti mais que d’autres partis politiques ont contribué à sa conception.

M. Amiri a expliqué que la lutte contre la corruption, le développement de la gouvernance et le renforcement de la sécurité, 1er point de ce contrat, ne peut s’effectuer que par le biais de certains mécanismes à l’instar de la mise en place d’une structure centrale de contrôle, du renforcement du rôle du pôle judiciaire et financier, de la digitalisation des systèmes de la Douane et de la facilitation des différentes procédures en vue de limiter l’intervention humaine.

Le développement de l’action gouvernementale dirigeant ces réformes est nécessaire ainsi que la coordination entre le gouvernement et les partis politiques le soutenant se fera à travers un conseil de coalition qui se tiendra régulièrement entre la présidence du gouvernement et les blocs parlementaires.

Ce conseil présentera l’avancement du programme gouvernemental aussi bien que le suivi des grands projets. Une vision pour l’an 2035 sera également passée en revue pendant les premiers mois du mandat du nouveau gouvernement qui englobe les plans quinquennaux de développement, ce qui contribuera aussi à la propulsion de l’investissement.

Ce 1er point concerne, par ailleurs, la réforme de l’administration en accordant plus de transparence au niveau de la fonction publique.

M. Amiri a, de surcroît, relevé l’importance de l’éradication de la pauvreté et d’apporter de l’aide aux catégories démunies et nécessiteuses comme 2ème point de ce contrat. Cela est possible, selon Khaled Amiri, à travers le renforcement du pouvoir d’achat, la réforme des circuits de distribution et le contrôle de la contrebande. L’instauration d’un fonds Zakat et du crowdfunding font aussi partie de la solution à la pauvreté.

Le développement des secteurs vitaux à l’instar de l’enseignement, de la santé et des services publics figurent de surcroît dans ce contrat. La réforme des programmes scolaires ainsi que du système éducatif, l’amélioration des prestations sanitaires et la construction de nouveaux établissements de santé en font partie.

 

La propulsion de l’investissement, de la croissance et de l’emploi ne se réalisera également, que par des réformes sectorielles en vue de promouvoir le climat de l’investissement. Ces réformes concernent essentiellement le contrôle des dépenses, la révision du système des subventions, la rationalisation des dépenses de l’Etat, la lutte contre le monopole et la concurrence déloyale, la simplification du code fiscal et éventuellement la réduction des impôts.

Ces réformes portent aussi sur l’insertion du secteur informel, la modernisation du système du contrôle administratif et fiscal, la restructuration des entreprises publiques, l’amendement des législations et la promotion du développement régional.

La possibilité d’ouvrir des comptes en devise, la révision du code de change ainsi que la ratification de la convention de l’Open Sky ont, également, été évoquées par M. Amiri.

5ème et dernier point, le parachèvement des institutions de l’Etat, l’instauration de la gouvernance locale et la décentralisation. Dans ce sens, le parachèvement de la Cour constitutionnelle, l’élection des membres du comité de pilotage de la stratégie nationale de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption et la réglementation de la Haica sont parmi les priorités du nouveau Parlement.

L’amendement du code électoral, la finalisation du processus de la justice transitionnelle ainsi que la révision du règlement intérieur du Parlement font, aussi, partie des points de ce contrat. Ainsi, chaque mois, l’avancement du programme établi par le gouvernement sera présenté, par le chef du gouvernement aux députés et rendu public aux citoyens.   

Khalil Amiri a, finalement, assuré qu’il ne s’agit pas d’une version définitive de ce contrat mais uniquement d’un point de départ des concertations autour de la formation du gouvernement.

Si les partis politiques prenant part au nouveau gouvernement se mettent d’accord sur ce projet, un programme bien plus détaillé sera publié par le gouvernement et signé par les partis en question.

 

B.L

 

01/11/2019 | 12:45
3 min
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Commentaires (53)

Commenter

merde
| 02-11-2019 11:48
hahahahahahahha
La blague de ces 5ans
hihihihihihihih

Citoyen
| 02-11-2019 11:09
***

mjr
| 02-11-2019 09:45
pour lutter contre la pauvreté.Le Zakat est un des piliers de la religion mais il doit rester dans la sphère privée de l'individu; faire l'aumône est une solution simpliste. Il vaut mieux s'inspirer du proverbe chinois "Si tu donnes un poisson à un homme, il se nourrit une fois. Si tu lui apprends à pêcher, il se nourrira toute sa vie".
Dans plusieurs études par des organismes internationaux(BM,FAO,OCDE...) il apparaît que l'agriculture est un secteur clé pour la lutte contre la pauvreté en plus de la création d'emplois allant de l'ouvrier au chercheur en passant par l'ingénieur,le technicien professionnel et le technicien supérieur .
Ceci est d"autant plus vrai que les possibilités d'emploi dans l'industrie et les services risquent d'être de plus en plus difficiles car notre pays n'est pas un pays industriel

Forza
| 02-11-2019 09:13
A mon avis Nahdha fait une faute stratégique en excluant de travailler avec Qalb Tounes. Ce parti représente une bonne partie des tunisiens, il a défendu les couches démunies et les régions de l'intérieur surtout au nord-ouest. Même si Karoui a des affaires devant la justice, ce n'est pas une cause pour éliminer ce parti. Demain un ou plusieurs dirigeants d'Ennahdha peuvent avoir des problèmes avec la justice, est-ce une raison pour les exclure ?
Demandez aussi a Qalb Tounes se idées pour la lutte contre la pauvreté.

zba
| 02-11-2019 09:10
qui ont très mal géré les les finances publiques.
de là, il faut alléger drastiquement les employés dans le public d'au moins 20%, placer des tunisiens integres et courageux dans les hauts postes et non des islamistes incompétents ou des rcdistes cupides
Ennahdha serait incapable de gouverner et gouverner avec ennahdha est un suicide.

Carthage Libre
| 01-11-2019 22:12
Mes amis, je fais une pause , car j'en peux plus! J'ai des larmes aux yeux tellement j'ai rigolé!!

nazou de la chameliere
| 01-11-2019 21:33
route leur programme ,meme si beaucoup de points ne dépendent pas de la gouvernance ou du bon vouloir Tunisien !

Lezaffaire
| 01-11-2019 21:21
Qui se sens morveux se mouche

Foued
| 01-11-2019 21:20
Bla Bla Bla.....En Tunisie tout est pourris.

Dr. Jamel Tazarki
| 01-11-2019 21:02
C'est extraordinaire comme fascicule de "contrat de gouvernement" que j'ai lu en entier, mais il n'y a dedans que "ce qu'il faudrait réaliser", mais pratiquement rien "du comment faire/ éaliser ".

Tout le monde sait "ce qu'il faudrait réaliser" mais sont rares ceux qui savent vraiment le "comment faire/réaliser"'?'


a) l'aide sociale
Il faut dépasser l'aide sociale à la formule d'Ennahdha ou de Qalb-Tounes, il faut faire plutôt travailler le Tunisien pour chaque centime qu'il reçoit gratuitement des caisses étatiques. On trouverait du travail pour tous les Tunisiens. Et ceci même à domicile (home-office), si nécessaire. Mais on ne donnerait aucun centime sans travail fournis à l'avance.

Comment répondre aux nouveaux besoins sociaux? Est-ce que nous en avons les moyens financiers? Les politiques sociales pourraient-elles soutenir la nouvelle croissance économique? Quels sont les investissements nécessaires aujourd'hui pour ne pas aider et subventionner dans les années à venir? Comment minimiser les charges sociales? Comment passer des politiques sociales de prise en charge et de distribution gratuite à une politique dont la base est l'investissement social? Il est temps de concevoir autrement les dépenses sociales. Non pas comme une charge qui gêne la croissance économique, mais comme un investissement qui soutient le passage vers une meilleure économie avec moins de chômeurs et de meilleurs salaires.

Il faut comprendre enfin que les politiques sociales en Tunisie doivent avoir une fonction économique en tant que paramètre de fortunes futures. L'accroissement des richesses produites est la condition la plus évidente de la réduction de la misère matérielle.

Ce n'est pas normal qu'il n'y a pas assez de chaussures à bon prix et de bonnes qualités pour tous les Tunisiens dans un pays qui compte un million de chômeurs. Ce n'est pas normal que le gouvernement tunisien distribue de l'argent gratuitement sur les pauvres alors que l'on peut les faire travailler à domicile afin de créer des biens indispensables et qui manquent en Tunisie.

Exemple: Les aveugles en Allemagne produisent d'une façon décentralisée et à domicile des brosses, des pinceaux, des balais, etc.. Tous les vendredis, il y a quelqu'un de la commune qui passe chez les aveugles/handicapés chercher la production afin de la faire vendre d'une façon centralisée.

Exemple: J'étais en Thaïlande et j'ai rencontré des familles pauvres qui mènent une vie paisible et arrivent à survivre grâce aux élevages traditionnels des crevettes, souvent sur les rives des petites rivières. C'est l'Etat Thaïlandais qui donne les moyens de productions et collecte aussi la production/récolte des crevettes afin de l'exporter vers l'Europe ou la commercialiser dans le pays.


L'aide sociale est une humiliation pour les pères de famille, il faut donner du travail aux Tunisiens et non pas de l'aumône. C'est une situation terrible pour un père de famille sans travail'?' Comprenez enfin, il nous faut du travail pour tous les Tunisiens et il y a du travail pour tous les Tunisiens, il faut seulement que certains de nos politiciens fassent travailler un peu mieux leurs neurones.

Puis cette histoire de distribution des terres étatiques en miettes sur les chômeurs est une idée nulle, je suis fils de paysan et je vous assure que ce n'est pas paysan qui veut, et je suppose que Mr. Kaïs Saïed qui est aussi d'origine paysanne et fils du Cap Bon pourrait confirmer mes dire. Et ainsi je prie Ennahdha de supprimer le passage de distribution des terres de son programme. La Tunisie a besoin plutôt de grandes idées inédites afin de résoudre nos gros problèmes socio-économiques.


Je résume, nos chômeurs veulent produire beaucoup de choses, Ils souhaitent subvenir à leurs propres besoins et ne pas dépendre uniquement des autres. Ils désirent également faire pleinement partie de la société et que leur place y soit reconnue. Généralement, ils n'ont pas un problème de financement afin de développer seuls des projets, ils ont besoin plutôt d'assistance juridique et logistique ==> avoir des facilités et une garantie afin de vendre leur production sans parler d'économie informelle.


b) la protection de l'environnement:
Puis, je trouve que c'est triste qu'il n'y ait pas un seul mot dans le "contrat de gouvernement" d'Ennahdha sur la protection de l'environnement'?' Franchement, je ne sais plus quoi dire.

Earth song - Michael Jackson
https://www.youtube.com/watch?v=Px_RmyYrWvw


c) Enseignement et éducation:
Aucun parti politique n'a les compétences afin de parler à lui seul d'un projet d'optimisation de l'enseignement/éducation dans nos écoles primaires, secondaires et professionnelles. Il faut faire plutôt appel à des sociologues et à des pédagogues de l'enseignement. L'enseignement est un thème très complexe et il faut éviter tout amateurisme. En effet, il s'agit de l'avenir de nos enfants et de notre pays'?'.

etc., etc., etc.

Je résume: le "contrat de gouvernement" de l'article ci-dessus a été écrit par des amateurs, et sans aucun fondement statistiques/empiriques'?'

Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien