
La Commission tunisienne des analyses financières (Ctaf) a rendu public un communiqué, en cette fin d’après-midi du mardi 22 janvier 2019, pour « démentir catégoriquement toute allégation concernant la publication par ses services d’un document ou informations au sujet d’une quelconque association active en Tunisie, telle qu’annoncée dans certains médias et réseaux sociaux. La Ctaf affirme, à cet effet, qu’elle transmet ses dossiers exclusivement au Procureur de la République, en cas de confirmation du soupçon. Ainsi, la Ctaf se réserve le droit d’engager une procédure judiciaire contre toute personne impliquée pour faux et usage de faux ».
Il s'agit d'un communiqué qui ne comporte aucune signature alors qu'il devait être signé soit par le secrétaire général de la Ctaf Lotfi Hachicha, soit par le gouverneur de la Banque centrale Marouen Abassi. De plus, ce communiqué ne dément pas l’existence dudit rapport, mais plutôt sa publication ou sa fuite par les services de la Ctaf.
Le flou l'accompagnant a ainsi été exploité par le député Al Irad, Imed Daïmi, sur la chaîne El Hiwar, pour échapper aux accusations portées à ses frères. D'ailleurs, dans l'article publié par Business News dimanche 20 janvier, il n'a jamais été question d'un rapport rendu public par la Ctaf, mais bien d'un rapport fuité.
R.B.H