Quant à Me Akremi, pourquoi n'a-t-il pas fait pour le compte de son client M abderrahmane un pourvoi en cassation du verdict de
la cour d'appel?
L’avocat et ancien secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Lazhar Akremi a eu une intervention ce matin sur Radio Med dans l’émission de Sofiene Ben Farhat et Hassen Hammeli, au cours de laquelle il a abordé une affaire intentée par son client, Maher Abderrahman, remontant à 2013.
Journaliste et directeur d’une des plus grosses boites de production en Tunisie, M. Abderrahman a chargé à l'époque Lazhar Akremi d’intenter un recours judiciaire contre des sociétés de production pirates qui exercent en Tunisie. D’après le dossier remis à l’avocat, ces sociétés font du dumping et usent de pratiques illicites en matière de diffusion. Une de ces sociétés travaille pour le compte de la Chaîne 10 israélienne et c’est sur ces différentes bases que le recours a été présenté à la justice tunisienne, explique M. Akremi. Toutes les preuves ont été présentées, notamment concernant la chaîne israélienne, et le Tribunal de première instance de Tunis a donné raison aux plaignants.
« Nous avons cependant été surpris qu’un recours en appel a été présenté et accepté, alors qu’il y avait un vice de procédure flagrant puisque ceux qui ont présenté le recours n’avaient pas la qualité requise », explique M. Akremi. Résultat : le jugement de première instance a été invalidé au profit de la chaîne israélienne qui, du coup, obtient le droit d’exercer en Tunisie en toute légalité. Et M. Akremi de donner le nom complet du juge qui a invalidé le jugement, tout en laissant entendre qu’il y aurait un pot-de-vin versé et que la place tunisienne est infiltrée clairement. « Rien ne sera corrigé en Tunisie avec la présence de certains magistrats. Celui qui dit ça se trouve en prison », conclut Lazhar Akremi.
Contacté par Business News, Maher Abderrahman a confirmé toutes les informations données par son avocat en précisant qu’il souffre, jusqu’à aujourd’hui, de cette concurrence déloyale de boites de production pirates. « C’était le temps de la troïka et les directeurs placés à l’époque dans différentes administrations ne faisaient que mettre les bâtons dans les roues des sociétés de production tunisiennes au profit de ces boites pirates étrangères », nous confie M. Abderrahman.
A noter que les services de la présidence du gouvernement n'octroient pas de licence spéciale à ces agences de production, encore moins celles qui opèrent en toute illégalité, comme celles qui ont fait l'objet de la plainte de M. Abderrahman.
R.B.H.
L’avocat et ancien secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Lazhar Akremi a eu une intervention ce matin sur Radio Med dans l’émission de Sofiene Ben Farhat et Hassen Hammeli, au cours de laquelle il a abordé une affaire intentée par son client, Maher Abderrahman, remontant à 2013.
Journaliste et directeur d’une des plus grosses boites de production en Tunisie, M. Abderrahman a chargé à l'époque Lazhar Akremi d’intenter un recours judiciaire contre des sociétés de production pirates qui exercent en Tunisie. D’après le dossier remis à l’avocat, ces sociétés font du dumping et usent de pratiques illicites en matière de diffusion. Une de ces sociétés travaille pour le compte de la Chaîne 10 israélienne et c’est sur ces différentes bases que le recours a été présenté à la justice tunisienne, explique M. Akremi. Toutes les preuves ont été présentées, notamment concernant la chaîne israélienne, et le Tribunal de première instance de Tunis a donné raison aux plaignants.
« Nous avons cependant été surpris qu’un recours en appel a été présenté et accepté, alors qu’il y avait un vice de procédure flagrant puisque ceux qui ont présenté le recours n’avaient pas la qualité requise », explique M. Akremi. Résultat : le jugement de première instance a été invalidé au profit de la chaîne israélienne qui, du coup, obtient le droit d’exercer en Tunisie en toute légalité. Et M. Akremi de donner le nom complet du juge qui a invalidé le jugement, tout en laissant entendre qu’il y aurait un pot-de-vin versé et que la place tunisienne est infiltrée clairement. « Rien ne sera corrigé en Tunisie avec la présence de certains magistrats. Celui qui dit ça se trouve en prison », conclut Lazhar Akremi.
Contacté par Business News, Maher Abderrahman a confirmé toutes les informations données par son avocat en précisant qu’il souffre, jusqu’à aujourd’hui, de cette concurrence déloyale de boites de production pirates. « C’était le temps de la troïka et les directeurs placés à l’époque dans différentes administrations ne faisaient que mettre les bâtons dans les roues des sociétés de production tunisiennes au profit de ces boites pirates étrangères », nous confie M. Abderrahman.
A noter que les services de la présidence du gouvernement n'octroient pas de licence spéciale à ces agences de production, encore moins celles qui opèrent en toute illégalité, comme celles qui ont fait l'objet de la plainte de M. Abderrahman.
R.B.H.