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Kamel Sahnoun : 6.500 ingénieurs quittent la Tunisie chaque année !
29/03/2024 | 21:01
1 min
Kamel Sahnoun : 6.500 ingénieurs quittent la Tunisie chaque année !

 

Le président de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT), Kamel Sahnoun, a indiqué, vendredi 29 mars 2024, lors de son intervention sur Express FM, qu'entre huit mille et 8.500 ingénieurs sont diplômés par promotion en Tunisie soulignant et que 6.500 ingénieurs quittent aussi le pays chaque année.

Kamel Sahnoun a précisé, dans l’émission “Eco Mag” que ces départs ne concernent pas les ingénieurs récemment diplômés, mais plutôt des ingénieurs qui ont accumulé de l'expérience et ont bien maitrisé les bases du métier. « Les conditions financières font partie des raisons qui poussent les ingénieurs à partir, les ingénieurs marocains gagnent quatre fois le salaire d'un ingénieur tunisien (...) on remplace les ingénieurs qui partent par des fonctionnaires peu qualifiés et c’est la raison des défaillances qu’on observe dans les entreprises publiques », a-t-il poursuivi.

Le responsable a enfin appelé l’État à prêter attention à la situation des ingénieurs et à améliorer leur situation professionnelle et financière notant qu’il est également nécessaire de changer le modèle de développement actuel, basé sur une économie d'intérêts et de rentes, vers une économie de la connaissance et du droit des investissements pour encourager les ingénieurs à lancer des projets privés.

 

M.B.Z

 

29/03/2024 | 21:01
1 min
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Commentaires
Hammadi
C est quoi votre anternative
a posté le 31-03-2024 à 21:49
Qu allez vous proposer a ces ingénieurs pour rester, c est surement rien.Un etat en faillite totale gerer par des incompétents doit au contraire encourager ces jeunes a partir peut ils pourront améliorer leurs situations et aider le pays meme avec le devise qu ils envoient a leurs proches.
Un pays a l epoque de l Internet et la technologie n arrive toujours pas a trouver des solutions pour le payement electronique, comme paypal,le jeune tunisien n a pas le droit de gangner de l argent en travaillant sur Internet sur ecommerce,airbnb ou autres alors que le pays a fortement besoin de devise, ca s appelle blanchiment d argent chez notre administration.
Et on ose se comparer au marroc et au pays de l afrique noire qui leurs citoyens font leurs courses par mobile payement chez l epicier du cartier.
Soyons honnêtes, pourquoi un jeune ingenieur tunisien ambitieux doit rester dans ce pays?
Gg
Trouvé sur le net
a posté le 30-03-2024 à 19:43
Un article de Managers trouvé sur le net, dit:
"L'OIT a indiqué dans son étude que 2500 ingénieurs quittent le pays chaque année, ce qui est considéré par l'Ordre des Ingénieurs Tunisiens comme 'une menace pour la sécurité nationale'?'.
Chaque année, parmi les 8000 nouveaux diplômés, 45% sont des femmes"

Qu'en est-il vtaiment?
Désolé, on ne peut mettre de lien sur BN
Gg
Le pont de Bizerte, suite
a posté le 30-03-2024 à 12:47
Vous ne mesurez pas la gravité de votre inaction.
En sous-traitant des ouvrages de cette importance, vous privez vos jeunes ingénieurs (et techniciens et tous corps de métiers) de l'expérience indispensable pour qu'ils soient opérationnels.
Au sortir de l'école, leur savoir est théorique. Deux ans sans application, ils sont hors jeu.
Leur place est au bureau d'études, et sur le terrain, casque sur la tête et chaussures de sécurité. Ils doivent participer aux mesurages, aux simulations, au coulage des bétons etc...
Ils doivent fréquenter les sous-traitants, les chantiers.
Bref, ne parlez pas d'égoïsme de leur part, en réalité vous les forcez à partir...
Larry
C'est faux !...
a posté le 30-03-2024 à 12:33
Foutaise, il n'y a pas 6500 ingénieurs !...
Des techniciens qualifiés ou hautement qualifiés.... là d'accord.
On ne fabrique rien, on ne crée rien, et nous formons 6500 ingenieurs par an ?....

Un ingénieur est un créateur, un designer, un concepteur...
(et non un réparateur)

Désolé @Gg, mais on n'est pas ingénieur avec un bac en mathématiques.
Mais ça fait mieux comme mention professionnelle sur une carte d'identité... on aime bien avoir la grosse tête (vide) chez nous !....
Gg
Le pont de Bizerte
a posté le 30-03-2024 à 12:28
Je pense a mon amie, jeune ingenieure du BTP et Ponts et Chaussées, partie il y a quelques années vivre et travailler en France et en Allemagne.
Imaginez sa colere, son dépit, de voir le nouveau grand pont de Bizerte entièrement sous-traité aux Chinois.
C'est l'aveu même que vous ne savez plus faire.
Vous voulez garder vos ingés?
Faites ce qu"il faut.
Gg
Normal
a posté le 30-03-2024 à 11:23
C'est dommage, une grosse perte.
J'ai une amie qui a eu le bac maths haut la main. Ecole d'ingénieurs de Tunis (EIST, un truc comme ça), elle est sortie ingénieure. C'etait en 2013.
Puis elle a trouvé un job, et un autre, et un autre... Problème : les hommes ne voulaient pas être sous les ordres d'une femme!
Aux dernières nouvelles, elle vit et travaille à Karlsruhe, en Allemagne.
Un autre ingénieur tunisien, rencontré en France par des collègues. Etudes d'ingénieur en Tunisie, il a poursuivi par un cursus dans une école française. Puis il a travaillé pendant 2 ans en France. Armé de cette expérience, il est retourné au pays. Il y est resté un an et est revenu en France, où son ancien employeur l'a repris.
Il dit "on ne peut rien faire en tunisie", et n'a pas l'intention de revenir au pays.
J'ai d'autres exemples...
Que dire ? Vous voulez garder vos ingénieurs, vos médecins? Faites en sorte qu'ils restent, c'est là le vrai travail des gouvernants.
Il est normal que les jeunes aillent voir aileurs ce qui se passe, mais donnez leur envie de revenir.
S'ils ne reviennent pas, ce n'est pas de l'égoïsme de leur part, simplement en Tunisie ils ne peuvent pas travailler.
Houcine
L'intérêt personnel prime.
a posté le 29-03-2024 à 22:30
Les médecins, les ingénieurs partent.
Autrement dit, des jeunes formés aux frais de la collectivité choisissent de privilégier l'intérêt immédiat et personnel.
Ce phénomène n'est pas nouveau, mais par son ampleur montre que l'intérêt général compte peu.
Y compris, et peut-être surtout, dans les couches favorisées du pays.
Parce qu'il suffirait d'investiguer pour mettre au jour que l'écrasante majorité du recrutement se fait dans les couches aisées......'?coles d'ingénieurs, facs de médecine.....
On peut comprendre le souci de la carrière, la course aux conditions favorables d'exercice comme dans les pays européens, ou tout bonnement le désir de gagner plus et vite en argent pour ...éventuellement s'installer à son compte ou créer son entreprise.
Ce qui est sûr, c'est la priorité donnée à ses intérêts au détriment du commun.
Il y a des pays qui exigent de rendre au pays ce qu'il vous a donné. Au moins, exercer durant un laps de temps son métier dans une institution publique.
Chacun sait, toutefois, que l'habitus de certains ne les prédisposent pas à voir autre chose que la passion de soi et de ses projets.
Ils vont travailler en Occident où il leur faudra courir des années durant après une validation de leur diplôme, ou bien une reconnaissance de leur savoir-faire.
Quand cela ne sera pas les deux.
Ceux qui ont de la chance, dans un désert médical, ils auront opportunité et confort.
Les techniciens spécialisés dans des domaines où existe une demande massive, aussi, auront sans doute une opportunité.
Dans l'ensemble, sauf si la chance leur sourit, ils ne seront que des seconds.
Et j'aimerais beaucoup que la vie démente mes observations.


Mohamed
assez de faire le mariole
a posté le 29-03-2024 à 22:15
Avec tout mon respect à Monsieur le Président de l' OIT . Il fait quoi lui pour les ingénieurs et que peut on attendre de l' OIT?
Ayant un diplôme d'ingénieur depuis 1990, J'ai eu ma prémière inscription à l' OIT en 2014 pour une nécessité administrative ( rénouvellement de CIN ) , Le préposé au guichet de l'OIT a encaissé les 30 TND contre une attestation d'affiliation et sans démander ou j'étais ou que j'avais fait durant les 24 années écoulées. deux ans après , même chose , 30 TND à la caisse et point barre. j'ai toujours pas compris de quoi s'inquiète - il si les ingénieurs vont voir ailleurs et le laisser se morfonder sur son somptueux fauteuil de président de l'OIT.