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Interview de Khadija Madani candidate tunisienne pour le prix Women for change
15/10/2015 | 14:56
3 min
Interview de Khadija Madani candidate tunisienne pour le prix Women for change

 

Khadija Madani est la seule Tunisienne candidate au prix international "Women for change", une initiative commune de la Fondation Orange et Women’s Forum for the Economy and Society dont le Global meeting se déroule en ce moment même à Deauville. Mme Madani est avocate et activiste tunisienne dans le domaine des droits de la femme et de la promotion de l’égalité des chances. Nous l’avons rencontrée en marge du Women’s Forum de Deauville au stand Orange aux côtés de Brigitte Audy, secrétaire générale de la Fondation Orange et Asma Ennaifer directrice de la communication externe et du mécénat à Orange Tunisie. Il s’agit de récompenser des projets menés par des femmes africaines et du pourtour méditerranéen engagées pour la défense des causes de la femme dans leurs pays, en l’occurrence la Jordanie, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et l’Espagne, explique la secrétaire générale de la Fondation Orange.

 

Notre choix s’est orienté vers des femmes exceptionnelles pour leur engagement pour l’égalité des chances et la mixité et pour des femmes travaillant au sein d’ONG et d’associations. Notre sélection s’est basée sur la teneur des projets et sur leur faisabilité. Une action qui s’inscrit, comme l’ajoute Mme Audy dans le cadre d’une démarche globale de la Fondation Orange qui souhaite accompagner la femme, la soutenir et l’aider à garantir sa place au sein de sa société. « Si nous n’y prenons pas garde, si la femme baisse la garde, sa situation risquera de régresser », a déclaré Brigitte Audy.

Revenant à la candidature tunisienne, elle a ajouté que « des liens étroits existent entre La Fondation Orange et la Tunisie ». Ils ont été prouvés par de nombreuses actions menées par Orange Tunisie, dans des zones rurales au profit de femmes et d’enfants desdites régions », a-t-elle conclu.

 

Interview de Khadija Madani, la candidate représentant la Tunisie dans ce cadre.

 

Parlez-nous de votre candidature.

 

Je suis honorée d’avoir été choisie par La Fondation Orange pour présenter mon projet qui est le fruit d’un combat quotidien pour les femmes de mon pays. Je suis très fière de représenter la Tunisie, en cette période, et surtout après la joie d’avoir obtenu le Prix Nobel de la paix. Quant à ma participation, elle m’a permis de faire connaître un projet qui me tient a cœur et pour lequel j’ai travaillé toute ma vie. Un projet qui ambitionne de constituer un réseau à travers tout le territoire tunisien, en vue de préserver l’égalité des chances et de dénoncer tout abus dans ce sens.

 

Mon projet est ambitieux et utile parce que certains faits que nous constatons sont étrangers au modèle social tunisien. Le but est donc de les détecter et d’en informer les Tunisiens et les autorités au moyen d’un réseau de volontaires individus et associations partenaires. Le projet prévoit également une enquête exploratoire qui permettra d’avoir une base de données fiable afin de renforcer le rôle de proposition et de force de pression des différents réseaux régionaux.

 

Quelles sont vos ambitions pour la Tunisie ?

 

Quand on me pose la question si j’ai peur pour mon pays, je réponds souvent qu’un pays où la femme a pu imposer le mariage kairouanais en l’an II de l’hégire, où la femme a combattu plus récemment pour préserver son statut et ses libertés est un pays qui ne peut inspirer que de l’optimisme. Alors, si pour Aragon la femme est l’avenir de l’homme, je suis persuadée que la Tunisienne est l’avenir de la Tunisie.

 

Quel est votre message pour ceux qui n’ont pas encore voté pour vous ?

 

Je tiens tout d’abord à remercier ceux qui ont voté pour moi. J’invite ceux qui ne l’ont pas encore fait à croire en mon projet, en sa faisabilité et en son apport. Je les invite à voter pour moi et, à travers moi, pour notre pays. Votez pour l’image d’une Tunisie moderne et vivante pour que notre drapeau rayonne à Deauville demain à l’annonce des résultat du Women’s of change!

 

Vous avez jusqu’à ce soir pour voter pour Khadija Madani, la candidate tunisienne, cliquez ici.

 

Interview conduite par Inès Oueslati

15/10/2015 | 14:56
3 min
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Commentaires (2)

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amal
| 16-10-2015 18:42
attention danger :

ALECA: La Tunisie perdrait 40% de ses entreprises ...
directinfo.webmanagercenter.com/2015/.../12/aleca-la-tunisie-perdrait-4...
Il y a 4 jours - La Tunisie risque de perdre 40% de ses entreprises, en cas d'application ... ALECA: La Tunisie perdrait 40% de ses entreprises. oct 12, 2015.

JOHN WAYNE
| 16-10-2015 16:09
La femme Tunisienne colonisée par le Qatar et par la CIA a un visage.
C'est celui des prix décernés par des associations dont les têtes pensantes se trouvent au quartier général de la CIA à Langley dans l'état de Virginie, ou dans les bureaux du Mossad à Jérusalem.
Les tentacules quant à elles, sont ces militantes des droits de l'homme Tunisiennes qui sourient comme jadis le quatrième régiment des zouaves, décoré par la France suite à la bataille de la Marne.
La révolution Tunisienne a produit des armées entières de zouaves femmes, portant ou non le hijab, se déclarant comme étant des intellectuelles, d'honorables mères de familles, ou de pieuses femmes au foyer.
Les zouaves féminins de la révolution des traitres ne servent pas seulement la France qui demeure cette puissance coloniale odieuse que jadis nous combattions à coups de gourdins et d'articles sur l'Action de Tunisie, mais l'empire de la conspiration sioniste mondiale.
Chaque prix des droits de l'homme, chaque prix Nobel de la paix, chaque médaille décernée aux Tunisiennes de la nouvelle Tunisie, sont un message de soumission aux règles de l'occident sioniste qui exige d'une main de fer dans un gant de velours, l'abdication des peuples aux écrits de la Bible qui disent que les Juifs sont un peuple élu de Dieu, ayant droit à l'expansion en ces terres saintes de Palestine et même au delà.
Et le meilleur moyen d'en arriver à des scènes ou des gueuses et des mendiantes sont accroupies, accrochées à un morceau de papier que je ne daignerais même pas utiliser dans ces moments ou mes hémorroïdes se manifestent violemment et bruyamment, fut de s'attaquer au leaders autoritaires du monde Arabe nationaliste à travers des peuples ingrats et incultes, par le bakchich et par l'Islam.
Souvenez-vous de ce que Bernard Lewis disait :
« Les pays Arabes ne tiennent que grâce à leurs régimes nationalistes centraux. Une fois ces régimes démantelés par l'occident, les Arabes seront réduits a des tribus s'entretuant en des guerres sectaires et interconfessionnelles interminables »
Richard Perle, conseiller de George W. Bush, avait écrit a Benjamin Netanyahu une lettre à la veille de l'invasion de l'Irak, faisant part d'une attaque imminente de ce pays souverain et nationaliste, au nom du « grand royaume ».
Royaume du judéo-sionisme bien sûr.
Toutes les Tunisiennes ayant milité pour les droits de l'homme en Tunisie, qu'elles soient islamistes ou non, doivent être considérées par les Tunisiens dignes comme ayant trahi la Nation Tunisienne.
Ce sont ces mêmes femmes qui devront un jour rendre des comptes pour ceux qui de nos forces de l'ordre, sont tombés au champ d'honneur en défendant une patrie dont le plus grand judas était son peuple.

F.M. Alias JOHN WAYNE
Ancien Elève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.