Le président du Front de salut national, Ahmed Nejib Chebbi a considéré que le climat politique actuel ne permettait pas de parler d’une élection présidentielle. Il a indiqué qu’on interdisait au front d’accéder à son siège et que des leaders politiques de premier rang et pouvant concurrencer Kaïs Saïed à la présidence étaient tous détenus ou faisaient l’objet d’instructions et de poursuites en justice. Néanmoins, et malgré ces contraintes, le front fera pression pour la tenue d’une présidentielle libre et transparente.
S’exprimant le 30 avril 2024 durant une conférence de presse, Ahmed Nejib Chebbi a affirmé que le Front de salut national fera tout ce qui est en son possible pour pousser vers la tenue d’une élection présidentielle d’ici la fin de l’année 2024 à condition qu’elle soit libre et transparente. « En cas de non-tenue d’une élection, nous serions face à une situation d’illégitimité… On prépare dans l’arrière-salle de l’État des révisions touchant le fond de la loi électorale dans le but de dépeupler la scène politique… Ces conditions sont celles dans lesquelles se dérouleront, aujourd’hui, les élections… Devons-nous jouer le rôle de spectateur du haut de la montagne ? Non ! », a-t-il dit.
Ahmed Nejib Chebbi a affirmé qu’en l’absence de changement au niveau des conditions et du climat politique, le Front de salut national refusera de jouer le rôle de « comparse » et ne participera pas à la présidentielle. « En tant que front, aujourd’hui, nous ne présenterons pas de candidat… Les conditions de concurrence ne sont pas présentes… Aujourd’hui, nous œuvrons pour un changement de situation… S’il y a un changement, nous reverrons notre position. Dans le cas contraire, nous ne ferons pas partie de ce simulacre électoral et nous tiendrons le pouvoir responsable de la crise politique résultant de l’atteinte au principe de la souveraineté du peuple », a-t-il poursuivi.
De son côté, le membre du comité de défense des détenus politiques dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État, Samir Dilou a évoqué l’exploitation de la justice par le pouvoir en place dans le but de porter atteinte à l’opposition et de dissuader les rivaux politiques. Il a indiqué que les documents fuités liés à l’instruction avaient fait l’objet de railleries sur le plan national et international. Il a assuré qu’il n’y avait pas de décision judiciaire évoquant l’interdiction du traitement médiatique de l’affaire de complot. À ce sujet, il n’y a qu’un courrier adressé à la Haica qui n’existe plus. Samir Dilou a considéré que celui qui avait peur de la vérité cherchait à la dissimuler.
Par la suite, le secrétaire général du parti « Âmal wa Injaz » (travail et réalisation), Abdellatif Mekki a pris la parole. Il a rappelé s’être opposé aux mesures du 25-Juillet dès le premier jour, alors que certains évoquaient une approche basée sur un soutien critique et un processus de rectification. Ces derniers se sont heurtés, selon lui, à la triste réalité alors que le Front de salut national avait anticipé la chose. Il a expliqué qu’il était tout à fait logique de refuser de participer à un simulacre électoral. Mais, il a mis l’accent sur l’importance de pointer du doigt cet aspect et d’évoquer les atteintes à l’égalité des chances. Il a considéré qu’on était, actuellement, face à un test éthique et moral. Le pouvoir en place était amené à choisir entre respecter la démocratie et la volonté du peuple ou s’en emparer et l’exploiter. Il a considéré que l’attitude de l’Instance supérieure indépendante pour les élections et la non-tenue d’une conférence annonçant le calendrier électoral reflétait la dégradation de la situation.
Quant au dirigeant nahdhaoui, Imed Khemeri, il a indiqué que le Front de salut national militait depuis plus de deux années pour la préservation et la protection de la démocratie et le respect de la loi et de la constitution. Les dirigeants du front en paient, d’après lui, le prix. Il a salué le militantisme des détenus politiques, dont Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha. Il a indiqué qu’il s’agissait du président légitime de l’Assemblée des représentants du peuple et qu’il était injustement détenu. Imed Khemeri a évoqué les atteintes aux droits et aux libertés et la question du décret liberticide 54. Il a expliqué que le front militait pour le retrait du décret 54, la libération des détenus politiques, la tenue d’une présidentielle libre et transparente et la création d’une véritable instance électorale indépendante.
Notons que plusieurs figures politiques font partie de la liste des accusés de complot contre la sûreté de l'Etat. Sept d'entre eux sont détenus à la prison civile de la Mornaguia. Il s'agit de Khayam Turki, Ridha Belhaj, Ghazi Chaouachi, Jaouhar Ben Mbarek, Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Kamel Letaïef. Ils ont été emprisonnés à la suite de mandats de dépôt émis le 25 février 2023. La liste des accusés comprend, également, Lazhar Akremi et Chayma Issa. Ces derniers ont été arrêtés dans le cadre de la même affaire puis laissés en liberté à la date du 13 juillet 2023.
La période de détention devait prendre fin entre les 18 et 19 avril 2024. Néanmoins, aucune décision de libération n'a été annoncée par les autorités tunisiennes. Parallèlement à cela, le document relayant l'instruction a fuité et a fait l'objet de beaucoup de critiques, et même de railleries. En guise de protestation contre sa détention, Jaouhar Ben Mbarek a entamé une grève de la faim sauvage depuis plusieurs jours. Il a décidé de se priver d'eau et de nourriture. Le secrétaire général d'Al Jomhouri et détenu dans la même affaire, Issam Chebbi a décidé d'entamer, lui aussi, une grève de la faim. Quelques jours après, et à la date du 29 avril, les autres détenus ont rejoint cette grève de la faim.
S.G
* 'J'ai encore revé d'elle' est une chanson tube du groupe FRANCAIS (DUO):'IL ETAIT UNE FOIS' , en 1974.
MINA AL AHADITH EL MAATHOURA DU CHEICK NEJIBOULLAH TIRES TEXTO DES TITRES DE B.N:
Ahmed Nejib Chebbi : Si Ennahdha me proposait la présidence, je ne m'y opposerai pas (Vidéo) Le 01/07/2014
NON NON NAHDHA a choisi MEKKI.
Ahmed Néjib Chebbi : Quitter la politique serait envisageable en cas d'échec à la présidentielle (audio) Le 08/08/2014
Mais vous avez essuyé DEUX ECHECS (2014, et 2019) vous voulez un troisième.
Ahmed Néjib Chebbi : Si on me propose la présidence du gouvernement, j'accepterai .
Le 07/06/2016 | 11:30
Vous l'aurez ........en 2050!!!
Ahmed Néjib Chebbi : il n'y aura pas d'élections ! 20/09/2022
A.N.C s'est transformé en ARRAF. mais il y a eu des élections.
Ahmed Nejib Chebbi : la Tunisie pourrait ne plus tenir d'élection présidentielle 18/04/2023 | 14:26.
AH BON!!!Donc pourquoi cette conférence.
LIBERTE ET SOLIDARITE aux détenu.e.s politiques comme d'opinions sans eKSceptions !
Aujourd'hui il ne fait que jouer le rôle de l'idiot utile d'Ennahdha.
Atag*ueule est un Kwazi loupé et loupeur d'occasion.
Aujourd'hui il ne fait que jouer le rôle d'atagogol futile parmi quelques autres restants médioKres gardiens canins du chenil poutschiK, KKKantonés baveurs salissants d'auguste autrui .
TIRE TEXTO DU SITE KAPITALIS DU 26 JUILLET 2021:
Si on en croit le dirigeant nahdhaoui et ancien ministre de la Santé publique, Abdellatif Mekki, le ministre de la Défense nationale, Brahim Bartagi, et le Général de corps de l'armée terrestre ont refusé de le rencontrer lui, ainsi qu'«un groupe de députés», ce lundi 26 juillet 2021.
Mekki s'est donc adressé aux deux homme via un statut Facebook, les appelant à permettre aux députés d'accéder à l'hémicycle du Bardo, encerclé depuis hier soir par la police et l'armée, suite à la décision prise par le président de la république, Kaïs Saïed, de geler les activités du parlement tunisien.
«Empêcher le Parlement de se tenir n'est mentionné dans aucun article de la constitution. Au contraire, celle-ci dispose qu'il reste en état de réunion permanente», a notamment écrit l'islamiste.
DE QUEL DROIT ET EN QUELLE QUALITE IL VOUDRAIT RENCONTRER LE MINISTRE DE LA DEFENSE ET LE GENERAL DE CORPS DE L'ARMEE TERRESTRE LE LENDEMAIN DU 25 JUILLET.
ET QUE DIT LA LOI?.
MAIS POURQUOI LE 5 MAI?
Pour 2 raisons :
1-LA PREMIERE
Le 5 MAI est le premier dimanche après le 2 Mai ,jour de l'audience de la chambre d'accusation de la cour d'appel de Tunis, pour examiner les recours contre la cloture de l'instruction de l'affaire du complot.
Et contrairement à ce que Les 'journalistes' ETOUFFEURS DE LA VERITE tentent de nous faire croire , la liste des accusés ne se limite pas aux SEPT..............Mais elle comprend ....QUARANTE (mais pourquoi QUARANTE!!!!!).Parmi eux : A.N.C, RIADH CHAIBI, BHIRI, tesnim ghannouchi, RIDHA DRISS ,ATIG, et plusieurs membres de NAHDHA. AYACHI HAMMAMI, mohamed hamdi, BOCHRA BELHAJ HMIDA, KAMEL JENDOUBI, BEN TICHA ,........et entre autres........LE DEUXIEME ACTIONNAIRE DE LA SOCIETE EDITRICE D'UN JOURNAL ELECTRONIQUE TRES CELEBRE.
Donc NAHDHA PROGRAMME UNE 'GRANDE PROTESTATION' contre la décision de la chambre d'accusation.
2-LA DEUXIEME
NAHDHA a essayé ,mais en VAIN, d'annuler les MESURES EXCEPTIONNELES DU 25 JUIILT.Elle a essayé LE FORCING le 26 JUILLET et vous vous rappelez de la réponse DU TRES BRAVE SOLDAT à SAMIRA CHAOUACHI et des scenes HONTEUSES de R.G et des autres députés GELES ,les dos au mur jouant avec leurs portables. Puis il a envoyé son SAGE A.M pour le ministre de la défense. Puis il a essayé les 'protstations de masse' et a espéré le soutien étranger. Puis NAHDHA a essayé le PUTCH PARLEMENTAIRE. Puis il a compté sur 'UN SOULEVEMENT POPULAIRE' suite à une 'détérioration' de la situation économique et sociale et sur le non aboutissement du pret de la FMI. Puis nahdha a compté sur l'appel pour des PRESIDENTIELLES ANTICIPEES.Mais SANS RESULTAT. ET MEME IL Y AVAIT L'AFFAIRE DU COMPLOT ......
DONC QUE RESTE T IL POUR NAHDHA sauf des PRESIDENTIELLES EN 2024?.
Et il a attendu la conférence de l'ISIE pour la date des présidentielle.Mais c'était une grande GIFLE ou UNE DOUCHE FROIDE : Seul KAIS SAIED pourrait fixer la date et préparez votre BULLETIN N°3 (SI VOUS POURRIEz L'AVOIR!!!) .
Et c'est ça le deuxieme volet de la manifestation car NAHDHA craint que ses reves pour les présidentielles s'évaporent. Et il accepterait des elections meme sous la supervision de l'actuelle ISIE (et peut etre meme sous la supervision du ministere de l'intérieur).
BREF LE SLOGAN DE NAHDHA : LA CHANSON DE FEYROUZ : AL ANE AL ANE WA LEISA GHADAN.
l'interet de ANC est qu'il soit le seul candidat, comme ca il peux avoir toutes les voix, le maximum de suffrage.
donc l'interet de ANC est que ceux qui sont en prison, le reste encore plus, jusqu'a l'election presidentielle
comment fait-on deja entre ANC et Safi Said ?
et Hamma el Hammami
message a ANC, ou si quelqu'un peux le lui transmettre : ce n'ai pas avec un tel discours et position que tu vas décrocher la confiance des concitoyens
commence par sillonner les 24 gouvernerats de la Tunisie,
en comptant 4 meetings par gouvernerats / semaine , ca t'amene a 6 mois de delais, et tu y seras a la date des elections vers Oct / Nov
Bon Courage a Nous Tous,
Mahmoud
KS est officiellement un non-président depuis 25/7/2021 pour outrance claire et nette a une constitution sur laquelle il a prête serment et qui l'a ramené au pouvoir. Seul le banditisme et la complicité d'une masse inconsciente, trop naïve le maintiennent au pouvoir.
Misez sur des élections libres pour faire un changement politique avec ce régime kamikaze, c'est comme miser sur le dressage et la domestication d'un crocodile. Cette bête n'a pas de cortex pour s'adapter aux normes de cohabitation avec les humains. Il finira par attaquer un jour ou l'autre.
La prochaine étape dans le drame sera un plébiscite masqué sous forme d'élections. Tout de suite après, on passe à la répression violente car la répression actuelle n'est pas si efficace pour anéantir toute voix libre. Tel est le MO des mouvances fascistes qui pensent incarner la pureté et la vérité absolue.
Marquez ces mots. Le futur les confirmera comme il a confirmé des pronostics similaires un certain 25/7.
Son silence laissait jusqu'à aujourd'hui penser qu'il avait pris sa retraite...
Bon, ce n'est donc pas le cas.
Quoi qu'il en soit, on est bien obligé de constater que sa parole est éloignée de la réalité : bon ou plutôt mauvais, Kaïs Saied bénéficie d'une sorte de reconnaissance des Tunisiens qui apprécient que des politiques criminels comme Ghannouchi soient en prison, ce dernier ayant à son passif --- très lourd et jusque-là dans la plus totale impunité--- d'avoir détruit l'?tat tunisien.
Chebbi ignore volontairement ce fait, et cet aveuglement fait qu'il finit sa carrière politique dans une impasse.