Un groupe d’intellectuels a appelé, dans un communiqué publié le 3 décembre 2015, à l’instauration d’un nouveau cadre politique et civil élargi capable de faire face efficacement aux dangers qui menacent le pays.
Ainsi, 42 signataires ont exprimé leur déception quant au rendement du pouvoir actuel. Ils ont souligné que depuis les dernières élections législatives et présidentielle, la situation du pays ne cesse d’empirer. A ce titre, ils ont souligné un flou total dans le programme économique, social et culturel du gouvernement actuel et une détérioration évidente du contexte sécuritaire et économique qui devient alarmant.
Le communiqué fait part d’une lenteur dans les traitements des dossiers de corruption et d’assassinats politiques. Il évoque, par ailleurs, le conflit actuel qui divise le parti au pouvoir Nidaa Tounes ainsi que le double discours mené par le parti Ennahdha « qui se dit modéré alors qu’il continue à défendre ses acolytes qui veulent s’imposer dans les mosquées et qui sèment la zizanie chez les citoyens ».
Parmi les signataires nous citons :
* Jalila Baccar, actrice et productrice de théâtre
* Sâdeddine Zmerli, président honorifique de la Ligue des droits de l’homme
* Neïla Slini, universitaire
* Abdelmajid Chari, universitaire
* Amel Grami, universitaire
* Youssef Seddik, philosophe
* Farida Charfi, universitaire
* Sadok Belaïd, universitaire
* Olfa Youssef, universitaire
* Fadhel Jâaibi, producteur de théâtre
* Salwa Charfi, universitaire
* Ali Mahjoubi, universitaire
* Monia Ben Jmiiâ, universitaire
* Arbi Bouguerra, universitaire
* Ikbel Arbi, universitaire
* Naja Mahdaoui, artiste
* Leila Toubel, actrice et auteure de théâtre
* Fethi Ben Slama, universitaire
* Hela Abdeljaoued, médecin
* Cherif Ferjani, universitaire
* Essia Atrousse, journaliste
* Slim Laghmeni, universitaire
* Taïeb Lâaguili, directeur d’un bureau de consulting
* Rabâa Ben Achour, universitaire
* Nouri Bouzid, cinéaste
* Mouhieddine Cherbib, activiste de la société civile
* Adel Ltifi, universitaire
* Fethi Jelassi, architecte
* Mohamed Ali Helouani, universitaire
* Khadija Ben Hassine, universitaire
* Habib Mallekh, universitaire
* Houcine Boujera, universitaire
* Mouna Kraïem Dridi, universitaire
* Toufik Ayedi, expert comptable
* Jinène Limam, universitaire
* Sami Ben Sassi, médecin
* Sana Ghnima, femme d’affaires et présidente d’association
* Hamadi Abdeljaoued, universitaire
* Rafik Boujdaria, médecin
* Samir Taïeb, avocat
M.B.Z
Commentaires (52)
Commenterun mail a circulé
Pourquoi s'enfermer comme une caste?
Cadre Supérieur à la retraite et citoyen de grande sagesse
haut cadre retraite
après l'échec du putsch de mm ...
il faut alors créer un autre parti pour le faire !!!
le dernier nom des signataires est sans hasard le fameux *** samir !!!
@ Le Baron : vous avez parfaitement raison Monsieur !
Intellectuels elghalba - Ils n'acceptent pas le choix democratique
ces pseudo intellectuels sont la source des problèmes de la tunisie
LA RÉCONCILIATION EST MIEUX
dans les secteurs qui ont été touché après ladite révolution et l'homme qui à programmé le reversement du pouvoir j'insiste qu'il y a qu'un seul homme qui est toujours opposé à une telle réconciliation avec ce Président l'homme qui était à l'origine de reversement ce n'est pas Badji Caid Essebsi ( Wa allah Alam ) Il me semble que la honte est toujours persiste si la réconciliation n'a pas eu lieu et le Préservé à ce Président est devenue une nécessité absolue même symboliquement il a prouvé au monde que ce Homme digne était dans la bonne voie et surtout dans la gérance et le traitement du volet sécuritaire de relation avec de terrorisme et voila le résultats les attentats qui s'éclatent un peu par tout dans le monde qui coûtaient la vie à des dizaines des âmes innocents par les chacals féroces que Ben Ali l'enchaînent et les contre carré et surtout certain races Arabo-Berbère qui ne cannaient pas la valeure de la liberté.