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Imed Hammami : La couverture sanitaire gratuite ne comprendra pas tous les chômeurs
17/01/2018 | 10:10
3 min
Imed Hammami : La couverture sanitaire gratuite ne comprendra pas tous les chômeurs

Imed Hammami, ministre de la Santé, a été l’invité de la matinale de Hamza Balloumi sur les ondes de Shems FM, ce mercredi 17 janvier 2018 pour revenir sur la récente décision d’assurer des soins médicaux gratuits au profit des Tunisiens chômeurs, ainsi que sur la crise que vit actuellement le secteur sanitaire.

 

Lors de son passage à l’émission, M. Hammami a affirmé que l’objectif de cette décision, prise lors d’un conseil ministériel tenu ce samedi 13 janvier 2018, était d’élargir la couverture sanitaire pour inclure tous les citoyens tunisiens, sans exception, à l’horizon 2020, et que la gratuité des soins de santé destinés aux chômeurs était la première étape dans ce sens car l’Etat est responsable de leur fournir de l’emploi mais en attendant, il lui incombe de leur assurer des soins médicaux gratuits jusqu’à ce qu’ils obtiennent un emploi.

« On vise par cette décision à renforcer l’aspect social dans la politique du gouvernement de coalition. En effet, lors de ce 1er trimestre, un plan d’action commune entre les ministères de la Santé, des Affaires sociales ainsi que le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi sera instauré. Il s’agit de déterminer les personnes concernées par ce nouveau dispositif, ainsi que de mettre en place les procédures nécessaires notamment le modèle de prise en charge (gratuité totale des soins pour les détenteurs du carnet de soin de couleur blanche, gratuité partielle pour ceux détenant d’un carnet de soin de couleur jaune ou bien la création d’une nouvelle catégorie de carnets) », a expliqué le ministre en ajoutant que cette mesure ne va pas inclure tous les 650 mille chômeurs et qu’un conseil ministériel sera tenu prochainement afin de déterminer les personnes qui bénéficieront de cette mesure.

 

L’invité de la matinale a par ailleurs ajouté que le coût de ce nouveau mécanisme était évalué à 500 mille dinars par an et que le secteur est en situation de crise mais que la santé était un droit pour tous et que ce projet est prioritaire.

« Le ministère est attaché à cette réforme de la santé publique, et on va œuvrer afin de trouver des solutions pour sortir de la crise. Le budget qui nous a été alloué n’est pas suffisant mais on fera avec. En outre, il y a eu des concertations avec les parties syndicales du secteur de la santé. Un conseil ministériel sera également tenu aujourd’hui afin de réviser la situation des hôpitaux notamment en ce qui concerne le remboursement des dettes de la CNAM, l’injection de l’argent dans les différents établissements sanitaires ainsi que le comblement du déficit en ressources humaines et en équipements », a-t-il martelé.

 

Interrogé sur le refus de Youssef Chahed de la nomination de Sadok Korbi à la tête de l’ONFP (Office national de la famille et de la population), Imed Hammami a indiqué qu’il y a eu des concertations autour de ce sujet et que le Chef du gouvernement n’avait pas à s’expliquer auprès de son ministre.

 

« Le sujet est clos à présent, Madame Rafla Tej Dellagi entame l’exercice de ses fonctions aujourd’hui au poste de directeur général de l’ONFP. Néanmoins, la réaction instantanée du gouvernement suite au refus des députés et des partis politiques de cette nomination prouve que le gouvernement est à l’écoute et que la démocratie est bien ancrée », s’est-il exprimé.

 

Rappelons que le chef du gouvernement a refusé lundi 15 janvier 2018 de signer le décret portant nomination de Sadok Korbi au poste de directeur général de l’ONFP et il a été décidé de nommer Mme Rafla Tej Dallegi à sa place. M. Korbi a été en effet, installé comme nouveau DG de l’Office national de la famille et de la population, vendredi 12 janvier 2018, par le chef du cabinet du ministre de la Santé, Imed Hammami.

 

B.L

17/01/2018 | 10:10
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Commentaires (10)

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TABARKA
| 17-01-2018 17:21
Et la cacophonie qui continue, La Tunisie ne se lèvera pas de ses cendres tant qu'elle est gouvernée par un mental réduit. Des déclarations à l'emporte pièce se ramassent à la pèle comme disait PREVERT. Le manque flagrant d'argumentations et d'analyses objectives de son exposé le dénigre et le déconsidère. L'électrochoc des dernières semaines de colère ne nous permet plus de supporter le ridicule et l'absurde. Que cet électromécanicien( devenu ministre de la santé) diverse ses incohérences et ses incompétences dans un milieu qui est le sien qu'il le fasse, mais loin du cercle des responsabilités gouvernementales. Le MASTER 2 qu'il a soutenu à hui clos et en catimini est un diplôme équivalent à un D.E.A (diplôme d'études approfondies)qui se situe entre la maitrise et le doctorat de troisième cycle. Le mensonge et les tartuferies des frères musulmans sont devenus indigestes et révoltants, des mémoires qui se transforment en thèses, la terre a failli redevenir plate ...etc. Le sacré a repris de l'assurance et de l'envergure depuis 2011 la période de lumière de BOURGUIBA qui nous a éclairée et guidée est en train de s'éteindre lentement et surement, l'obscurantisme est parmi nous sous la houlette de l'islam politique. AVERROES retournera dans sa tombe, sans regret et sans amertume, pour éviter d'assister à ce spectacle de l'incohérence des incohérents.

Limou
| 17-01-2018 17:12
les structures sanitaires ont du mal avec les ayants droit aux soins gratuits, on leur rajoute les chomeurs d'accord mais qui finance? bien sur personne. Les medecins vont prescrire des médicaments que le patient ne trouvera pas à la pharmacie de l'hôpital. C'est une mesure "poudre aux yeux" pour absorber la colère de la population.

Abir
| 17-01-2018 15:02
Oui monsieur,c'est tout à fait ça,on est mieux servit par soit même,et ce système est commencé depuis qu'ils ont mis leurs pieds dans notre pays,récompenser les prisonniers y compris qui ont levé les armes sur l'Etat,puis les placer dans les administrations malgré qu'ils sont alphabètes,dernièrement Zoglami leur cherche de leur rassurer la retraite,de l'autre côté Hammami voudrai leur offrir des soins gratuits sur les dos de peuple,donc une merdolation que l'ont pas fait,c'est eux qui en profites de ses avantages,il faut les dénoncer et refuser tout ce que ces vermines proposent,ils ne font rien au hasard !!!

Vent du Nord
| 17-01-2018 14:10
Il y a une contradiction dans la déclaration de M.Imed Hammami. D'un côté il affirme que "la gratuité des soins de santé destinés aux chômeurs était la première étape dans ce sens car l'Etat est responsable de leur fournir de l'emploi mais en attendant, il lui incombe de leur assurer des soins médicaux gratuits jusqu'à ce qu'ils obtiennent un emploi".

De l'autre côté il dit que "cette mesure ne va pas inclure tous les 650 mille chômeurs".

Est-ce qu'il entend par là que seuls les chômeurs affiliés au parti Nahdha auront droit à la gratuité des soins?

Leila Ben Salem
| 17-01-2018 14:01
Une solution peut etre,faire payer un dinar de taxe pour chaque visite aux hopitaux pour amortir partiellement les frais,seuls les chomeurs beneficieront de la gratuite a 100 %.Ce n est qu une modeste suggestion.

kameleon78
| 17-01-2018 12:42
Si on installe la couverture médicale gratuite pour le monde, il faudrait que le FMI triple son aide à la Tunisie, c'est à dire des dizaines de milliards de dinars (qu'on paiera sur notre fiche de paie), les nahdaouis s'en lavent les mains puisqu'ils s'en foutent, ils font leur populisme avec l'argent du contribuable qui va être taxé à 50% de ses revenus. Les nahdaouis dilapident les caisses de l'état, après le recrutement massif dans la fonction publique voilà la couverture sociale universelle, qui va payer?

Youssef Chaed doit virer ce ministre populiste qui travaille pour un agenda politique défini, c'est un des membres de la 5ème colonne qui phagocyte l'état, YC réveille-toi, les islamistes travaillent pour les Municipales, cette Union Nidaa-Nahda ne fait que les servir en vue de leur projet islamiste.

Abir
| 17-01-2018 12:21
c'est un coup de bleuf de la part d'Ennahda,pour les élections,et ce même sinistre de travail,qui a promis de bleuf,il dit qu'il n'a pas d'où
financer ce projet,mais il faut mentir pour exister,c'est un tactique Nahdaoui pour noyer encore l'Etat!!!!

Helios
| 17-01-2018 12:12
La santé et les hôpitaux publics dans la dérive.

zohra
| 17-01-2018 11:39
dessolée mon commentaire n'est pas pour cet article

zohra
| 17-01-2018 11:16
Cet héritage est l''uvre de Troïka, Nahdha avait placé tous ces pions dès des familles entière, des ex prisonniers de Ben Ali.

Vengeance qui avait ruiné le pays