Abdelkader Bouslama, membre du bureau national de l'Union des universitaires chercheurs tunisiens (Ijaba), a estimé, lors de son intervention, ce lundi 19 août 2019, que le ministère de l’Enseignement supérieur, recourt désormais « aux abus et au harcèlement ».
« Je n’exagère pas dans l’utilisation de ces mots, le ministère a totalement gelé nos salaires au mois de mars et avril, a gelé notre identifiant de sécurité sociale nous privant d’une couverture santé alors oui utiliser son pouvoir pour faire ces choses c’est de l’abus ! » A-t-il souligné.
« Le ministère est dans une optique d’escalade et cela confirme nos craintes concernant l’université publique et les libertés individuelles. Chaque semaine nous faisons face à une nouvelle réaction qui alimente nos inquiétudes quant aux droits syndicaux » a poursuivi le syndicaliste.
Deux membres de Ijaba seront traduits demain devant le conseil de discipline pour avoir fait irruption dans le bureau du directeur d’une institution universitaire et l’avoir menacé. Abdelkader Bouslama a affirmé, à ce propos, que le directeur en question a bien reçu les deux enseignants le 15 mars dernier et qu’il les a invités dans son bureau. Il a accusé le ministère de l’Enseignement supérieur d’avoir demandé au directeur de rédiger un rapport « mensonger » deux semaines après les faits pour suspendre abusivement les deux enseignants.
« Nous serons tous présents demain devant le ministère pour un sit-in afin de soutenir nos collègues. Ces méthodes n’amèneront le ministère à rien, il peut nous faire ce qu’il veut, nous croyons en notre cause ! » A-t-il conclu.
M.B.Z
Commentaires (3)
CommenterSens de la mesure
Une poignée d'hors la loi qui torturent certains étudiants.
La doctrine des FAIBLES
Je me fous de vos revendications.ce qui me concerne est le bon déroulemnt de l'année Universitaire.ASSEZ de blocage ASSEZ de perturbation pour cette génération...à bon entendeur.