Le député de Tahya Tounes Karim Helali est revenu, ce lundi 20 mai 2019, sur l’affaire des pages Facebook, gérées par une société israélienne et qui visaient à influencer la vie politique en Tunisie et où Youssef Chahed le chef du gouvernement était pris pour cible.
M. Helali a affirmé, dans une interview accordée à Boubaker Ben Akecha dans l’émission Midi Show sur Mosaïque FM, que le niveau d'attaques et de diffamations subi par M. Chahed n'a été jamais été atteint par aucuun de ses prédécesseurs, ce qui suscite en soi de multiples interrogations.
Pour ce qui est des commanditaires, l’élu estime qu’il y a des parties intérieures et d’autres extérieures. Leur but est d'élever une classe politique décadente et corrompue et de porter atteinte au chef du gouvernement ainsi qu’à l’expérience démocratique tunisienne.
Karim Helali a soutenu que certains pays et puissances régionales n'ont pas intérêt à ce que l'expérience démocratique tunisienne réussisse. En outre, il y a des politiciens tunisiens prêts à pactiser avec le diable pour atteindre leurs objectifs. Il en veut pour preuve le fait que, malgré l’ampleur de ces révélations, aucune partie n’a dénoncé ce qui s'est passé ni soutenu le chef du gouvernement.
«Ce qui est arrivé est proche d’une affaire d’Etat, le silence des partis politiques est suspect. Nous appelons à la révélation des parties extérieures et intérieures responsables de ces pages. Ce qui est arrivé porte atteinte à la souveraineté nationale et constitue une intrusion flagrante dans les élections de 2019. Nous voulons connaître les noms et visages de ces traitres qui ont eu recours à des étrangers, des israéliens de surcroît, pour s’attaquer à leur gouvernement», a-t-il martelé.
I.N
