Lui, qui est bien connu par son langage vulgaire et agressif contre ceux qui ne partagent pas son avis et son opinion, dont il détient de ses fameuses lectures de "Montesquieu", de "Troitski" et des alcooliques qu'il fréquente dans les hôtels de Soliman, il ose encore appeler Youssef Chahed à créer des lois qui interdisent la liberté de la parole aux Tunisiens.
Ce que Sofièn Ben Farhat et son interlocuteur Hatem El Euchi semblent omettre, c'est que personne ne les pousse ni qu'il ne les exhorte à se présenter à la vie publique. Celui qui s'expose au public pour faire de la politique ou même pour chanter ou pour faire du théâtre, n'a aucun droit d'interdire aux autres de le critiquer jusqu'à l'insulte. Celui qui ne supporte pas de telles humiliations, ne doit pas se présenter au public. Hatem El Euchi qui dit être juge, n'a qu'à retourner dans les tribunaux, où tout le monde est obligé de l'appeler «Saïèd Erraïs» en respect à l'Etat et à la Justice, non pas à sa propre personne.
Ils veulent le beurre et l'argent du beurre. La miniature de la dictature. Les coqs de bruyère. Le moi et personne d'autres. L'aveuglement et l'égoïsme.