Le candidat à l’élection présidentielle et ancien membre du Conseil de la choura d’Ennahdha, Hatem Boulabiar, est intervenu ce jeudi 5 septembre 2019 sur Mosaïque FM.

Hatem Boulabiar a souligné, à cette occasion, qu’il considère que son parti d’origine Ennahdha, tout comme le système en place, a trahi ses électeurs, qu’il avait adhéré à son programme et répondu à son « offre » en 2011, pensant que les choses allaient changer.

« Pour moi il y a eu deux systèmes, certains les appellent républiques pour moi ce sont deux systèmes. Le premier 1957-2011 et le second 2011-2019 et durant ce second système j’estime qu’il y a eu trahison et c’est pour cela que j’ai quitté Ennahdha. Je pense que gouverner c’est réformer et le changement on ne l’a pas vu alors que tant de choses doivent changer… », a-t-il ajouté.

Hatem Boulabiar a expliqué que l’enseignement qu’il a reçu depuis des années l’a poussé vers une conclusion, celle de l’impossibilité de réformer le pays avec le système de 2011-2019, soit Ennahdha, Nidaa et les autres partis en place. « Ces partis font trois types de promesses, des promesses électorales qui alimentent les affiches, au prix que ça coûte. Ils font des promesses pour les cadres des partis et enfin pour les dindons de la farce, les électeurs. Ce qui s’est passé depuis 2011 c’est qu’on a tenu les deux premières mais pas celles faites aux électeurs et cela doit changer » a-t-il poursuivi.

« J’ai des promesses pour une seule catégorie, les jeunes. On doit changer cet état des lieux. Moi je donne l’exemple des voitures. Je ferai en sorte que les gens puissent acheter leur voiture où bon leur semble sans être les otages des concessionnaires présents ici. Nous sommes dans des îlots de monopole qu’il faudra décloisonner… Pour moi l’économie est la priorité et la politique c’est du blabla… Pour lancer une application, on met des jours pour payer 25$. Le ministère de la Technologie n’a aucune raison d’exister, moi en deux jours je peux lancer le service Paypal en Tunisie… », a affirmé le candidat.

M.B.Z