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Habib Essid : Nous tenons toutes les parties libyennes pour responsables du sort de Sofiène et Nadhir
30/04/2015 | 20:30
1 min
Habib Essid : Nous tenons toutes les parties libyennes pour responsables du sort de Sofiène et Nadhir

Dans une intervention diffusée par la chaîne de télévision d’El Hiwar ettounsi, ce soir du jeudi 30 avril 2015, le chef du gouvernement, Habib Essid, a tenu à préciser que les autorités tunisiennes n’ont épargné et n’épargneront aucun effort pour la recherche de la vérité sur le sort des deux journalistes tunisiens, Sofiène Chourabi et Nadhir Guetari, et de tous les éventuels disparus en Libye.

 

Le chef du gouvernement a ajouté qu’en cas de confirmation de la mort des deux journalistes, les autorités tunisiennes réclameront l’extradition des tueurs pour qu’ils soient jugés en Tunisie tout en faisant assumer la responsabilité de ces éventuels crimes à toutes les parties libyennes

« Nous sommes en contact avec les différentes parties en Libye pour avoir les informations réelles sur le sort de nos enfants en Libye dont notamment Sofiène et Nadhir, a-t-il indiqué en substance avant d’ajouter que le gouvernement n’accepte aucun compromis lorsqu’il s’agit de la vie des citoyens tunisiens et qu’il prendra les mesures qui s’imposent en temps opportun ».

 

M. Essid a tenu à rassurer, ensuite, que « les autorités tunisiennes n’acceptent aucun chantage pour la vie de nos ressortissants et qu’elles sont en train de s’acquitter de leur devoir en vue de gérer ce dossier dans les meilleures conditions ». Et de conclure par transmettre ses sentiments de solidarité et de compassion aux parents de Sofiène et de Nadhir en ces moments pénibles d’incertitude tout en « émettant le vœu qu’ils soient encore sains et saufs ».

 

S.H

30/04/2015 | 20:30
1 min
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Commentaires (8) Commenter
Dernière petite question JW
Abdelkader
| 01-05-2015 15:28
Q-11 : vous dites que l'armée a été marginalisée , pouvez vous nous expliquez comment , sachant qu'en marginalisant l'armée , nous confions notre destin à une armée étrangère , si oui laquelle ?
Q-12 : pouvez vous réitérer l'idée que vous avanciez dans vos précédents posts concernant la base militaire russe en Tunisie , si tel est le cas que faites vous de notre souveraineté ?
Q-13 : dernière question , les nationalistes et les islamistes ont été les marionnettes des deux grandes puissances , la disparition de l'URSS a laissé les nationalistes orphelins et si j'ose dire " sans culottes " , ce qui explique la haine qu'éprouve ses derniers pour les états unis , pouvez vous nous dire quel sentiment vous anime devant la débâcle de votre camp ?
Dernière remarque si vous permettez , obtenir les black hawk est un privilège que le congrès américain octroie aux pays amis et ce que j'avance est vérifiable . Sachant que la réserve fédérale a absorbé 70 % du déficit américain , certes grâce à la planche à billets , ce n'est certainement pas 700 MILLIONS $ qui vont motiver cette vente mais un intérêt stratégique dans lequel notre pays trouve son compte .
Bien bas choit , qui trop haut monte !
@ MOMO
Larabe
| 01-05-2015 13:25
M. Essid a déclaré : « Nous tenons TOUTES les parties libyennes pour responsables " incluant Haftar. Pour ne pas le pointer directement.

M. Essid le fait tardivement avec embarras et malaise car il aurait dû être ferme avec le général depuis le début. La fermeté n'est pas l'une de ses qualités personnelles sauf pour les bouts de cigarettes à l'aéroport.

Et puis arrêtons d'argumenter notre incompétence par Ennahdha à chaque fois car on finira tous par se transformer en *** avec des pleurnicheries mesquines et factices qui nous amènent droit vers le mur.

Soyons courageux et avouons et réparons nos erreurs pour avancer.
@larabe
momo
| 01-05-2015 09:48
C'est pas Haftar qui les détenait, c'est les islamistes. Ils ont peut être été tués par des compatriotes tunisiens islamistes envoyés la bas à cause du laxisme et la complicité d'ennahdha quand ils étaient au pouvoir, ils ont tout fait pour affaiblir les institutions, l'état, les renseignements, l'armée.. au détriment de l'extrémisme. Tu parles d'incompétence, tu aurais fais quoi?
L'AVENIR DE L'ARMEE TUNISIENNE : 10 QUESTIONS A JOHN WAYNE (1)
JOHN WAYNE
| 01-05-2015 05:23
Q-1 : Depuis le 14 Janvier 2011, vous exprimez un sentiment mixte envers l'armée Tunisienne. Vous l'accusez d'avoir fomenté un coup d'état dont les sponsors sont des agents de la CIA tout en vous souciant gravement des revers qu'elle subit a Chaambi et ailleurs. Pourquoi l'armée Tunisienne est telle souvent le sujet principal de vos analyses ?
JW : L'armée Tunisienne représente aujourd'hui ce que j'appellerais le maillon faible de la Nation Tunisienne et de son avenir. Elle a le pouvoir de sauver le pays, comme elle a le pouvoir de le pousser vers l'abime.
Et pour comprendre le rôle que joue et que jouera l'armée dans l'avenir de la Nation Tunisienne, il faut comme pour tous les sujets revenir à son historique.
L'armée Tunisienne a été formée au lendemain de l'indépendance à partir d'ancien officiers ayant servi la France coloniale que Bourguiba avait amnistié mais également à partir de nouveau cadres très valables, beaucoup ayant fait St Cyr.
L'armée Tunisienne a toujours joué en Tunisie un rôle secondaire de surveillance des frontières et de force supplémentaire en cas de crise.
Il s'agit d'une force qui a été marginalisée surtout depuis les complots dont avait fait l'objet Bourguiba dans les années 1960.
L'armée Tunisienne a également joué un rôle d'intervention secondaire à l'époque de Ben Ali. Cela s'est vu notamment dans l'affaire du commando de Soliman ou les forces de l'ordre et de la Garde Nationale ont joué un rôle primordial dans leurs surveillances, enquêtes, mais aussi dans les affrontements armés avec les terroristes.
Sur les décennies qui ont suivi, l'armée Tunisienne est devenue une force marginalisée et sous équipée et qui a développé une grande amertume vis-à-vis des hauts cadres du Ministère de l'Intérieur et de la Garde Nationale.

Q-2 : Est-ce là le point le plus faible de l'armée Tunisienne ?
JW : Non le point le plus faible de l'armée Tunisienne est le renseignement, notamment dans les six décennies qui ont vu évoluer les régimes de Bourguiba et de Ben Ali. Il s'agit d'une force qui ne possède pas de service de renseignement digne de ce nom. Le renseignement ayant toujours été le fort du Ministère de l'Intérieur et de la Garde Nationale.
Dans les différents complots qui ont impliqué les islamistes Tunisiens, ce fut toujours le Ministère de l'Intérieur et la Garde Nationale qui ont agi dans la sécurité et dans les interventions nationales. L'armée a souvent été marginalisée dans les grandes affaires de complot et n'a été impliqué que dans des cas extrêmes comme dans le cas de l'affaire du commando de Soliman.

Q-3 : Quelles sont les conséquences de cette marginalisation de l'armée Nationale durant ces six décennies ?
JW : Les conséquences sont très graves. L'armée Nationale est celle qui a souvent recruté le plus grand nombre de dissidents et de comploteurs islamistes comme ce fut le cas dans l'affaire de Baraket Essahel.
Les islamistes Tunisiens depuis leur apparition à la fin des années 1980, ont surtout infiltré l'armée Nationale car il s'agissait de la force la plus marginalisée politiquement. Au début des années 1990, l'armée Tunisienne était devenue une force très dangereuse surtout que certains de ses éléments islamistes étaient entrainés dans les meilleures bases en Europe et aux Etats Unis. Dans l'affaire de Baraket Essahel, nous avons agi in-extremis et sauvé la Nation d'un complot qui devait faire des milliers de morts.

L'AVENIR DE L'ARMEE TUNISIENNE : 10 QUESTIONS A JOHN WAYNE (2)
JOHN WAYNE
| 01-05-2015 05:22
Q-4 : Qu'en est-il de l'armée Tunisienne depuis le 14 janvier 2011 ?
JW : Parce qu'elle a accepté de coopérer avec le gouvernement Américain dans son complot contre Ben Ali, l'armée Tunisienne hérite d'un lourd héritage politique. Les coups d'état militaires de la CIA sont des armes à double tranchant. Ils mettent au pouvoir des hauts gradés commandités par Washington mais qui se retrouvent plus tard liés politiquement à ces mêmes agents de la CIA qui les ont instruits à prendre le pouvoir. L'armée Tunisienne est au pouvoir aujourd'hui grâce à Washington mais elle paye un prix très lourd à la fois sécuritaire et politique.

Q-5 : Expliquez-vous.
JW : Au lendemain du coup d'état de Carthage, l'armée Tunisienne s'est vue recevoir de lourdes taches très graves en conséquences de la part du gouvernement Américain.
Il y avait d'abord la formation d'un gouvernement par intérim dont les membres seraient loyaux à Washington d'où le rôle joué par l'homme d'affaire***
Washington a continué avec ses demandes surtout le démantèlement et l'emprisonnement des hauts cadres de Ben Ali, le rapatriement des islamistes, et la tenue d'élections.
Mais l'exigence la plus grave en conséquence a été celle qui consistait à trahir Le Colonel Kadhafi et à ouvrir les frontières du Sud Tunisien a l'OTAN. Cette décision prise lors de réunions à Doha pendant l'été 2011 est la plus grave de l'histoire de la Tunisie puisqu'elle a aidé à la destruction de la Libye et à sa transformation en une base d'Al Qaeda qui aujourd'hui menace l'existence même de la Tunisie. Il s'agissait d'une armée prise dans le piège des pressions de Washington et qui ne pouvait plus faire marche arrière.

Q-6 : Cette emprise de Washington est-elle illustrée dans l'achat des hélicoptères Blackhawk ?
JW : Oui Absolument. Washington a une main mise sur l'armée Tunisienne à la fois politique et logistique. Cette mainmise implique une coopération technique comme celle qui se voit dans les pays devenus des bases du Pentagone tels l'Arabie Saoudite et le Qatar. L'armée Tunisienne est condamnée à être le client pauvre et endetté du Pentagone.

Q-7 : Quelles sont les plus grandes faiblesses de l'armée Tunisienne aujourd'hui ?
JW : Il s'agit d'une force qui est en charge du pays et qui a pour rôle le maintien au pouvoir des politiciens élus, mais aussi la protection de la force politique islamiste Tunisienne selon les exigences de Washington. Il s'agit donc d'une force armée qui ne peut guère s'attaquer à ses propres ennemis qui sont les islamistes Tunisiens dont les cerveaux et les hauts cadres comme Rached Ghanouchi servent d'émulation et d'exemple aux Djihadistes qui combattent a Chaambi ou ailleurs.
Autre handicap majeur, elle ne dispose plus des services de renseignement du Ministère de l'intérieur et ses propres services de renseignement sont embryonnaires et peu efficaces. Il s'agit donc d'une armée sourde et aveugle sur le terrain.
L'AVENIR DE L'ARMEE TUNISIENNE : 10 QUESTIONS A JOHN WAYNE (3)
JOHN WAYNE
| 01-05-2015 05:21
Mais il y pire que cela et la tenez-vous bien :
L'armée Tunisienne a non seulement des services de renseignement très faibles mais elle est elle-même infiltrée par des taupes islamistes qui fournissent au djihadistes des renseignements vitaux. Ces fuites expliquent l'embuscade de nuit du convoi de l'armée dans la région de Kasserine mais aussi l'embuscade qui a frappé le bus militaire et dans lequel des familles entières de militaires ont été massacrées.
L'arme est infiltrée par un système de renseignement inverse puisque l'armée elle-même sert de système de renseignement à ses propres ennemis. Cette situation est similaire à celle qui existait en Egypte à la veille de l'assassinat du Président Sadate.

Q-8 : Quel message avez-vous pour l'armée Tunisienne et que proposez-vous comme solutions ?
JW : Je dis à l'armée Tunisienne de se souvenir que Staline avait déclaré un jour à des hommes du KGB : « J'ai battu la sixième armée d'Hitler grâce a un seul espion ! »

Q-9 : Que voulez-vous dire par la?
JW : Lors du siège de Stalingrad, Staline ne voulait pas mobiliser ses unités d'élite qui se trouvaient en Sibérie car il craignait une invasion de la Sibérie par le Japon. Mais Staline avait placé à Tokyo un espion Russe qui avait infiltré les forces armées Japonaises pour découvrir que le Japon n'avait pas l'intention d'envahir la Sibérie. Cet espion enverra à Staline cette information cruciale par message codé en morse. Staline ordonnera donc à ses unités d'élite Sibériennes de se déplacer en train vers Stalingrad. C'est grâce à ces unités Sibériennes entrainées à combattre dans le froid que la contre-offensive du Marchal Zukhov décimera l'armée d'Hitler.
Dans une guerre, le renseignement est la clef de la victoire.

Q-10 : Ce qui veut dire ?
JW : L'armée Tunisienne doit reconstituer le service de renseignements qui se trouvait au sein du Ministère de l'intérieur avant le 14 Janvier 2011. Elle doit permettre aux hauts cadres comme moi-même et comme Si Ali Sériati de réintégrer ce Ministère et non pas des comités marginalisés et n'ayant pas grande influence.
On ne sauve pas une Nation comme la Tunisie en écoutant des femmes comme Sihème Ben Sedrine qui disent n'importe quoi pour attirer l'attention des medias, mais avec des Hommes comme Si Ali et tous les autres cadres qui ont été limogés.
L'armée Tunisienne fait face à un très grave complot armé dont les commanditaires sont des pays riches comme Crésus comme le Qatar et dont les soldats sont jeunes et très motivés.
Elle a la responsabilité de sauver le pays et peut le sauver si elle veut, mais elle doit s'imposer et balayer de son chemin les clowns et les opportunistes car le cirque a assez duré.
L'armée Nationale doit comme Staline, avoir son propre KGB.

Ancien élève au Collège Sadiki
Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne.
Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali.
Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.
Incompétent
Larabe
| 01-05-2015 02:19
1-Sortie sur une chaîne privée!!!

2-Rien de nouveau sur les pauvres journalistes!!

3-Ils étaient détenus sur les terrains occupés par le général Haftar, la responsabilité entière incombe a ce dernier. Il aurait fallu être ferme sur ce sujet.

4-La cellule de crise ne se réunit que lorsque les officiels lybiens parlent de l'affaire a leurs médias.

5- Aucune opération tactique n a été tentée pour sauver nos journalistes

6- Aucune intervention digne de ce nom de la part du ministère des affaires.

Conclusion : Le chef du gouvernement et le ministre des affaires étrangères sont des incompétents notoires.

Mohsen Marzouk lâches un peu les journalistes en Tunisie et occupes-toi un de Sofiène et Nadhir.
=== PRINTEMPS ARABE===
aldo
| 30-04-2015 21:38
la TUNISIE doit donnée l'exemple !!!!