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Gouvernement d'union nationale : Les propositions issues de la réunion avec le chef de l'Etat
15/06/2016 | 20:57
3 min
Gouvernement d'union nationale : Les propositions issues de la réunion avec le chef de l'Etat

 

Une réunion a été tenue, mercredi 15 juin 2016, au Palais de Carthage sous la présidence de Béji Caïd Essebsi en présence des représentants des partis au pouvoir, des partis AL Moubadara, Al Massar, le MPT et le Mouvement Echaâb, en plus des représentants des trois organisations nationales, à savoir l’UGTT, l’UTICA et l’UTAP.

 

Cette réunion a permis d’élaborer une feuille de route composée de deux volets pour récapituler les propositions et les conceptions présentées par les partis et les organisations. Nos confrères de Mosaïque Fm ont réussi à se procurer les documents. Le premier document comporte, d’abord, le diagnostic de la crise gouvernementale portant, à son tour, sur les causes et les propositions de sortie de crise.

Pour les origines de la crise, on citera l’absence de la dimension politique, l’absence de l’audace et du courage, la faiblesse de l’homogénéité entre les ministres, l’absence totale de méthodologie, les entraves administratives, l’absence totale de discipline, un legs économique et social difficile et une situation locale et régionale tendue.

 

Quant aux suggestions, on peut énoncer, notamment, la révision de la méthode de travail de la Coordination de partis afin de garantir le soutien politique au gouvernement, l’efficacité de l’action gouvernementale avec insistance sur les priorités et sur l’homogénéité du gouvernement.

Dans ce même volet, l’administration est tenue de concrétiser et d’assurer le suivi du plan quinquennal tout en mettant l’accent sur les autres priorités en l’occurrence la lutte contre le terrorisme, la lutte contre la corruption et la lutte contre le chômage et la pauvreté.

 

Le second document de cette feuille de route porte sur les grandes lignes du prochain gouvernement. On notera la présence d’une nouvelle physionomie. En effet, quatre départements ministériels sont appelés à coordonner directement avec le chef du gouvernement. Il s’agira des ministères des Affaires étrangères, des Affaires religieuses, de la Justice et des Finances et de la Coopération internationale. Le deuxième axe concerne les ministères de la Défense nationale et de l’Intérieur qui formeront le pôle sécuritaire.

Le troisième axe sera dénommé le conseil gouvernemental restreint composé de trois pôles : économique (plan, industrie et énergie, agriculture, commerce, technologie et tourisme), développement local et régional (transport, domaines de l’Etat et réaménagement du territoire, collectivités locales, environnement et équipement) et investissement et emploi (investissement, formation professionnelle et emploi). Le dernier axe, composé de trois pôles représentant les partis de la coalition et les organisations, porte sur les secteurs suivants : le social (santé, retraite et couverture sociale, femme et famille, jeunesse et sport, habitat social, Tunisiens à l’étranger), le savoir (éducation, enseignement supérieur et recherche scientifique, culture) et lutte contre la corruption et réformes structurelles et constitutionnelles : (réforme administrative et lutte contre la corruption, relations avec les instances constitutionnelles, la société civile, les droits de l’Homme et les relations avec l’Assemblée des représentants du peuple).

 

Document 1

http://www.businessnews.com.tn/images/album/BN28982Accord-Carthage1.jpg

 

Document 2

 

http://www.businessnews.com.tn/images/album/BN28983Accord-Carthage2.jpg

 

 S.H

15/06/2016 | 20:57
3 min
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Commentaires (15)

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TeTeM
| 16-06-2016 15:10
Pour critiquer, ça il y en a du monde! Y a qu'à... Faut qu'on.... C'est facile, surtout pour dire des bêtises. Mais quand il s'agit d'agir, il n'y a plus personne.... Notre classe politique est lâche et va plonger le pays dans l'abime. Le peuple a fait son travail en leur donnant leur confiance, à eux, d'en faire autant...

TeTeM
| 16-06-2016 15:07
J'ai lu ça aussi ce matin (l'histoire de Nice) et ça m'a profondément choqué....

CONQUERANT
| 16-06-2016 12:31
Maintenant que le sort de Habib Essid semble scellé, si j'en juge par les dernières déclarations de R. Ghannouchi à la chaîne de Télévision "Ezzitouna", et si on examine de près l'attitude du Président de la République, soucieux de ne pas déclarer caduque son initiative, au risque d'être encore affaibli, il n'y a aucun doute possible quant au devenir du chef de gouvernement.
Le compte à rebours de Habib Essid à la tête du gouvernement a commencé.
Est-ce cependant la solution ?
Nombreux sont ceux qui ne le pensent pas. Non pas qu'ils soient contre toute entente entre les composantes politiques du pays, mais parce que dans une démocratie, digne de ce nom, il y a une majorité qui gouverne et une opposition qui s'oppose. Quel bénéfice, en effet, engranger de revenir aux schémas qui ont montré leurs limites dans le passé? Les formules, qui ont déjà échoué, ne feraient qu'accroître davantage les problèmes et renverraient aux calendes grecques toute chance de redressement de la Tunisie.

Que reste-t-il ?
Redonner la parole au peuple pour qu'il tranche, car c'est de lui qu'il s'agit dans cette affaire, c'est lui qui trime et qui souffre et non pas les dirigeants politiques, aussi respectables soient-ils.

Oui, il n'y a pas d'autre alternative que celle qui consiste à organiser des élections anticipées afin qu'une majorité se dégage et puisse être comptable de son programme politique devant ses électeurs et le peuple.
Tout autre solution ne serait qu'une perte de temps dans une Tunisie où, hélas, les compteurs de la régression économique et sociale se sont bel et bien enclenchés depuis un bon moment.
L'idée d'un gouvernement d'union nationale est, certes, séduisante ; mais sur le papier seulement, car l''cuménisme en politique est une chimère. Et, ceci pour deux raisons majeures: il est irréaliste et naïf.
Irréaliste dans la mesure où aucun attelage gouvernemental n'y résisterait dans la durée. A-t-on idée d'un bateau ou d'un avion qui se piloterait à plusieurs ? C'est, à coup sûr, le naufrage ou le crash garanti.
Naïf, parce qu'aucun parti ne semble prêt, pour l'heure, à s'effacer au profit des autres.
Chaque formation politique, peu ou prou représentée à l'assemblée des représentants du peuple (Notamment le parti Islamiste) veut avoir un nombre de ministres ou sous-ministres proportionnel à ses résultats électoraux du 26 octobre 2014 (C'est à dessein que je n'utilise pas le conditionnel, tant le souhait ou le désir sont déjà ancrés dans les esprits). Il ne se passe un jour sans que les ténors du parti islamiste nous rappellent cette sombre arithmétique.
Il y a bien une raison sous-jacente à cela. Qui prétendrait qu'Annahdha est un parti résiduel ou épsilonesque à l'assemblée nationale ? Personne.
En appliquant, donc, cette donnée axiomatique au cas de l'espèce on aurait une configuration où Annahdha et Nidaa se partageraient les principaux ministères et les partis satellitaires ou apparentés quelques strapontins.
L'on voit clairement que, par ce biais, on retomberait dans les errements du passé puisque chacun mettra en balance, D'ABORD, ses intérêts politiques et partisans avant ceux du pays.
Quel progrès !
Je ne suis pas pessimiste, mais ils sont où les talents cachés d'Annahdha ? Si ce parti avait des compétences économiques ou sociales de renom, cela se saurait. Et, question subsidiaire : pourquoi ne les a-t-il pas utilisés dans les précédentes législatures ?

A part ceux qui se distinguent, au plan local, par la chasse aux non-jeûneurs et à l'étranger par la violence à l'endroit d'une serveuse à Nice*, coupable d'avoir servi de l'alcool à un client, je n'en vois pas beaucoup.

*Un Tunisien, en situation irrégulière en France s'il vous plaît, vient d'écoper d'une peine de 8 mois de prison ferme avec, comme peine complémentaire, une interdiction de séjour sur le territoire Français de trois ans par le Tribunal Correctionnel de Nice pour violence à l'endroit d'une serveuse qui a servi de l'alcool à un client (Il a violemment giflé, en la projetant par terre, une pauvre serveuse qui ne faisait que son travail).
Voilà, un Khwengi qui, non seulement n'est pas en règle avec les lois du pays, mais veut, EN PLUS, donner des leçons de morale à d'autres dans un pays qui n'est pas le sien.
Comme on dit en Tunisien : « FI 3OUTH YIKHDIM 3ALA ROUHOU WE SAKKAR FOMMOU WALLA YOUNHI 3ANIL « MOUNKIR », selon ses dires à la barre du Tribunal, comme s'il était investi d'une mission divine.

Comprenne qui pourra !

Bourguibiste nationaliste
| 16-06-2016 12:00
Vous revenez à la raison.
Mieux vaut tard que jamais.

Bourguibiste nationaliste
| 16-06-2016 11:53
Vous avez raison: comment peut-on avoir été conseiller d'un islamiste et penser gouverner la Tunisie. Essid s'entête.

The Mirror
| 16-06-2016 11:43
Je pense que note pays est en train d'avancer tranquillement vers le néant. Pour être court, je me permettrai d'avancer une solution, l'unique à mon sens, qui peut remettre le pays dans la liste des pays, car, la Tunisie a cessé d'être un pays depuis quelque temps.
La solution :
Le Président de la République dissous le Parlement et appelle les tunisiens à des élections législatives anticipées. Le parti qui aura gagné ces électrisons assumera son succès et formera, à lui seul, un Gouvernement et se mettra immédiatement au travail. S'il réussit, il sera reconduit par les tunisiens, s'il échoue, il sera sanctionné par les tunisiens.

Mounir
| 16-06-2016 11:21
Mr. Essid doit partir de lui-même, en effet il était le conseiller de l'ex premier Ministre Hamadi Jebali celui qui voulait et veux encore abolir le système parlementaire et imposer un Kalifat. Non, la Tunisie ne veut plus d'un politicien, qui est Mr. Essid, trop flexible dans ses principes jusqu'au point d'accepter de servir même ceux qui veulent détruire la république. Mr. Essid veut le pouvoir à tout prix, il est un opportuniste

Najib
| 16-06-2016 10:21
Un gouvernement d'union nationale , un gouvernement qui bénéficie du soutien de la majorité des partis politiques et de la société civile . Actuellement , ce type de gouvernement est vraiment utopique , et ceux qui tentent de le créer , ou bien , sont charlatans , ou croient encore au père Noel . Pas la peine d'énumérer les divergences et les discordes qui existent entre les différentes formations . Entre certaines , il y a même de haine qui les empêche de s'asseoir autour de la même table ( le cas d'Ennahdha et du FP ) .
Que nos politicards aient les pieds sur terre et n'essaient pas d'inventer l'impossible . Un gouvernement compétant et puissant ne peut pas être gêné par une opposition .

Bourguibiste nationaliste
| 16-06-2016 09:33
Cette feuille de route est incompréhensible. Elle dénote à la fois une incompétence complète et surtout une volonté de noyer le poisson et de ne pas appeler un chat un chat. Les choses sont relativement simples : le pays est confronté à une triple crise : économique, politique et morale. La crise est économique dans la mesure où l'Etat n'a plus de ressources et que différents secteurs sont à l'agonie, surtout le secteur touristique. La crise est aussi morale car la majorité des Tunisiens sont inquiets pour leur avenir et celui du pays. Ils sont inquiets aussi de l'image qui se dégrade de jour en jour et du poids croissant des islamistes dans l'Etat, ce qui pose des graves problèmes. C'est l'exemple de Mourou, vice-président du parlement mais en même temps propagandiste des frères musulmans au Qatar. La crise enfin est politique dans la mesure où le parlement est noyauté par les islamistes et donc paralysé. La crise politique, c'est aussi l'absence de majorité et l'éparpillement des forces politiques, ce qui rend le pays ingouvernable. Dans ces conditions, la seule feuille de route qui vaille se présente sous forme d'un choix entre deux options : instituer un GOUVERNEMENT DE SALUT NATIONAL EN SUSPENDANT LE PARLEMENT ou APPELER A DES ELECTIONS GENERALES A CONDITION DE CHANGER LA LOI ELECTORALE et adopter une loi majoritaire.

Messaouda
| 16-06-2016 06:24
L echec total de la politique des gouvernements qui se sont succedes nous imposent un choix difficile mais necessaire et indispensable pour esperer changer la situation catastrophique de notre pays