
Le doyen Fadhel Moussa, tête de la liste indépendante « Al Afdhal » ayant remportée les municipales au gouvernorat de l’Ariana a affirmé qu’il est revenu à la politique par la grande porte, lors de son passage à l’émission « Ligne rouge » de Boubaker Ben Akecha sur Attessia TV, ce soir du dimanche 13 mai 2018.
« J’ai fait mon retour à la politique par la grande porte. Rares ceux qui ont osé revenir à travers les élections. Personnellement, je suis toujours passé par les urnes, et j’en suis fier », assure Fadhel Moussa, et d’ajouter qu’il n’a pas à s’allier avec Ennahdha ou NidaaTounes pour être à la tête de la municipalité de l’Ariana ?
Interrogé sur son éventuel soutien au président de la République, Béji Caïd Essebsi s’il se présente aux prochaines élections de 2019, le doyen a indiqué qu’il l’a déjà soutenu en 2014, « je ne peux concevoir la candidature de Béji Caïd Essebsi en 2019, ça serait une aberration. Cependant, le fait qu’il maintienne le mystère, actuellement, est sain politiquement ».
Fadhel Moussa est, également revenu sur le financement de la campagne électorale, assurant que sa liste a mené la campagne avec ses propres moyens et n’a même pas dépassé le seuil autorisé qui est de 25.000 DT. Dans ce contexte, il a affirmé que ce montant est dépensé par certains partis en une seule journée, insistant sur l’importance de contrôler le financement des partis conformément aux dispositions de la loi.
D’autre part, Fadhel Moussa s’est penché sur l’alliance entre Nidaa Tounes et Ennahdha, « avec un peu de cynisme, je dirai qu’il faut que cette alliance se poursuive. En tout cas, j’espère que les deux partis réussissent à trouver un programme politique, économique et social en attendant la prochaine échéance électorale, d’autant plus qu’il ne reste pas grand-chose avant 2019 ».
S.H

Commentaires (9)
Commenter@Fadhel Moussa
Les partis indépendants donnent une leçon de patriotisme à nahdha.
Bien sûr ces habitants naifs, furent soudoyés par avec de l'argent ou bien avec des recrutements à Tunis même, par nahdha et ce en contrepartie pour leur octroyer des voix lors d'éventuelles élections ; dont dernièrement et tout particulièrement celles relatives aux caricaturales municipales dans la circonscription de Tunis.
Une mascarade ni plus ni moins.