Né le 8 février 1956 à Tunis, Hatem Ben Salem est titulaire d’un doctorat d'État en droit de la faculté de droit et des sciences politiques et économiques de Paris, il est agrégé en droit public de la faculté de droit et des sciences politiques et économiques de Tunis.
De 1996 à 2000, il a occupé le poste d’ambassadeur de la Tunisie, successivement au Sénégal, en Guinée, en Gambie, au Cap-Vert et en Turquie. Puis, de 2000 à 2002, il est ambassadeur représentant permanent de la Tunisie auprès de l'Organisation des Nations unies à Genève.
Le 16 septembre 2002, il est désigné coordinateur général des droits de l'homme au ministère de la Justice et des Droits de l'homme. Le 25 août 2003, il devient secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des affaires maghrébines et africaines. Le 10 novembre 2004, il est désigné secrétaire d'État auprès du même ministre, chargé cette fois des Affaires européennes, avant de devenir le 29 août 2008 ministre de l'Éducation et de la Formation, poste qu'il occupe jusqu'à la chute du président Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011.
Ben Salem est devenu commandeur de l'Ordre de la République en 2004 et officier de l'Ordre du 7-Novembre en 2007.
Le 6 juillet 2015, Hatem Ben Salem est nommé directeur de l’Institut tunisien des études stratégiques.
Commentaires (10)
CommenterComplément CV.
grosse faute,ou betise...etc
Et il va détruire notre jeunesse . Une honte
«Les libertés fondamentales sont respectées»
- A propos de l'explosion devant la synagogue de Djerba, la presse allemande privilégie dans son ensemble la thèse de l'attentat.
Hatem BEN SALEM. ' C'est faux. Il s'agit d'un accident ordinaire qui n'a aucun rapport avec ce qui se passe au Moyen-Orient. Un attentat aurait été dirigé contre la face de la synagogue et non derrière.
Que répondez-vous aux accusations de torture dans votre pays ?
- Il n'y a pas de torture, c'est un phénomène inacceptable que la Tunisie a toujours condamné. Il peut y avoir des dépassements, comme dans tous les pays du monde, mais cela demeure exceptionnel et, le cas échéant, les policiers sont sanctionnés. Une police capable de torture libérerait-elle ensuite ses victimes pour qu'elles la dénoncent ? Tout cela n'est qu'affabulation de la part de personnes qui n'ont pu s'imposer politiquement.
- Le juge Yahiaoui a-t-il été empêché de se rendre à Genève pour avoir critiqué l'absence d'indépendance de la justice tunisienne ?
- Non. Ce juge a été condamné dans une affaire d'achat de terrain. N'étant Plus magistrat, il devait changer de passeport, comme n'importe quel citoyen. Il ne l'a pas fait, les autorités n'ont fait qu'appliquer la loi en lui refusant de prendre l'avion.
- Que dire de Hamma Hammami et de deux de ses compagnons jugés pour leurs convictions politiques?
- Hammami anime un groupuscule trotskiste depuis les années 70. Au début des années 80, ce groupe a voulu recourir à la lutte armée. Ce qui a valu à Hammami d'être emprisonné à plusieurs reprises. A partir du moment ou vous prônez la haine, vous vous exposez aux sanctions de la justice.
- Et les prisonniers Abdelwahab Bousaa et Lakhdar Essidiri, morts en détention faute de soins?
- On ne meurt pas comme ça en Tunisie. Quant à ces deux personnes. Elles ne sont pas mortes. C'est une information que je démens formellement.
- Quant à la presse, diriez-vous qu'elle fonctionne normalement?
- Absolument, Jetez un coup d'oeil sur les kiosques à journaux. En Tunisie, la presse est libre dans le cadre d'une loi qui ne prévoit aucune restriction, mais qui ne permet pas de diffamer les corps constitués, don't fait partie la justice. Les libertés fondamentales sont respectées en Tunsiie. Nous acceptons la critique, pour autant qu'elle soit constructive.
joul29@hotmail.com
Un ancien du régime qui a servi ZABA !
Le plus étonnant il a cautionné un président Nul,côtoyé un nul,approuvé les directives dun Nul,moralité une bande de Nuls ! La preuve liées ci-après :
officier de l'Ordre du 7-Novembre en 2007.
Qu'attendrions-nous d'un aussi piètre héritage ? Une faillite assurée à nos pauvres futures générations, un ex supplétif de ZABA ?
On est atteint d'une myopie grave ! L'avenir nous le confirmera ! Je souhaite à notre nouveau ministre de l'éducation national qu'il ne nous reproduira les mêmes erreurs commises au temps de sont illustre patron.(Manai)