« Oui je suis favorable à la privatisation de la Régie nationale des tabacs et des allumettes tout en ayant des garanties pour les employés de cette société. L’Etat doit désormais prendre des taxes et non produire le tabac », a indiqué le candidat du parti Ettakatol à la présidentielle, Elyes Fakhfakh, lors de son passage ce matin mardi 3 septembre 2019, à « Expresso » sur Express FM.

L’invité de Wassim Ben Larbi a également indiqué que s’il est élu président de la République, il présentera au Fonds mondial international (FMI) une nouvelle vision économique de la Tunisie et une feuille de route claire pour ainsi entreprendre de réelles réformes.

Elyes Fakhfakh a, par ailleurs, estimé que le défunt chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, a réussi au cours de son mandat présidentiel à faire renaitre la diplomatie tunisienne en organisant des sommets internationaux. Ainsi, les Ong, les Think-tank et les médias internationaux pourront ouvrir des bureaux en Tunisie.

« Aujourd’hui, le monde est impressionné de la manière dont la Tunisie a fait une révolution et a eu un prix Nobel de la paix. Et pourtant, cela n’a pas été mis en valeur en Tunisie », a-t-il aussi déclaré.

Sur un autre plan, le candidat à la magistrature suprême s’est félicité d’avoir obtenu des parrainages venant de 4 blocs parlementaires : Ennahdha, le bloc démocratique, Tahya Tounes et Allégeance avec la patrie. Selon lui, ces blocs parlementaires estiment qu’il peut être un bon chef de l’Etat.

E.B.A.