Le député démissionnaire de Nidaa Tounes, Tarek Fetiti est intervenu, ce soir du jeudi 10 janvier 2019, sur le plateau de Myriam Belkadhi, accusant, en direct sur antenne, le journaliste et chroniqueur Mohamed Boughalleb de « menteur ».
« Hier, on nous a contacté, mon collègue Ali Belakhoua et moi, pour être présents sur des plateaux télé. Il était donc prévu que nous soyons présents parmi vous sur la chaîne Attessiâa. Entre temps, j’ai reçu un coup de fil de la part d’un ami et collègue de Nidaa Tounes pour nous mettre en garde contre un plan nous visant, manigancé par Mohamed Boughalleb. Cela dit, je lui adit qu’on l’a induit en erreur. Et pour ma part, je lui dis aussi : Tu mens Boughalleb », indique Tarek Fetiti en direct sur le plateau.
Du côté de la chaîne Attessiâa, soit à quelques minutes du passage de Tarek Fetiti sur la chaîne d’El Hiwar, Mohamed Boughalleb a indiqué : « Il y a un problème concernant la démission de Tarek Fetiti. Nous l’avons invité pour éclaircir l’affaire. Il nous a signifié qu’il ne peut pas se présenter et que c’est son collègue Ali Belakhoua qui y sera. Un peu plus tard, le réalisateur m’a appelé pour me dire qu’il a été contacté par Tarek Fetiti pour lui dire que Ali Belakhoua ne viendra pas et qu’il me jettera en prison, si je dis du mal sur eux ! ».
Une histoire rocambolesque qui témoigne du niveau de la scène politique et de l’état où en sont les choses.
S.H
Commentaires (6)
CommenterLes TUNISIENS EN ONT MARRE DES POLITICIENS..........
En chacun de nous, dort un dictateur ?!
La dictature est bien transférable entre générations !
minable
C'est vexant !
CHEPTEL
Ecrit par A4 - Tunis, le 12 Décembre 2018
Le petit berger est parti
Très loin, au pays du brouillard
Il a opté pour la sortie
A la manière d'un vil fuyard
Il est parti en emportant
Argent et objets de valeur
Baluchons et coffrets d'antan
Comme l'aurait fait un vrai voleur
Il a su jouer au roublard
Avec le p'tit fiston crédule
Avec une bande de nullards
Embobinés par ses calculs
Il leur a bien sûr raconté
Des histoires à dormir debout
Et devant toute cette bonté
Ils l'ont nommé grand marabout
Il a même pu faire du troc
En leur cédant son doux cheptel
Les quinze élus de sa bicoque
Contre un oiseau aux grandes ailes
Son cheptel erre, a la nausée
Vexé d'être mené au souk
Vexé de se voir exposé
Comme des chèvres ou des vieux boucs
Certains attendent son retour
On leur dit non, ils disent si
Qu'ils attendent de jour en jour
La descente de leur messie ...
Un discours enflammé et houleux suivant la mentalité tunisienne, mais il est sain pour la démocratie.
Qu'ils hurlent l'un contre l'autre, ça ne les ridiculise qu'eux-mêmes et c'est bien et sain pour le cirque politique d'hiver.
Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire.