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Des milliers de fonctionnaires répondent à la grève décrétée par l’UGTT
22/11/2018 | 12:53
2 min
Des milliers de fonctionnaires répondent à la grève décrétée par l’UGTT

 

 

C’est une démonstration de force que l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a fait ce jeudi matin 22 novembre 2018, en monopolisant des milliers de fonctionnaires devant l’Assemblée des représentés du peuple au Bardo et devant les Unions régionales et locales de travail à travers le pays.

 

 

 

Ces rassemblements ont été une occasion pour afficher diverses revendications et slogans : «non aux dictats du FMI», «La Tunisie libre, exit le terrorisme», «Vive l’UGTT», «Non à la marginalisation de la fonction publique», «Fidèles au sang des martyrs», «Le peuple veut la chute gouvernement», «Le peuple veut la criminalisation de la normalisation avec Israël», «Emploi, liberté et dignité», etc.

Des députés de Nidaa Tounes, du bloc démocratique, du Front Populaire et de mouvement Echaâb ont rejoint le rassemblement.

 

 

 

Dans un speech cinglant encouragé par les grévistes, le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi s’est présenté en tant que défenseur de la nation, du peuple et du pouvoir d’achat. Le pouvoir doit être aux mains du peuple, a-t-il affirmé, en notant que certains députés, alors qu’ils ont été élus par le peuple pour défendre son intérêt, l’ont détruit et l’ont affamé : «Le peuple courageux ne va pas se soumettre à vos choix destructeurs et à vos décisions douloureuses !»

 

M. Taboubi a martelé : «Nous ne voulons pas des augmentations salariales mais le rétablissement du pouvoir d’achat !» pour revenir et déclarer que «les augmentations salariales sont un droit et nous allons les obtenir», le tout ponctué par l’hymne national qui a été scandé à plusieurs reprises.

«Qui est en train de gouverner la Tunisie ? Honte à vous, la Tunisie est en train d’être gouvernée d’outremer !», a-t-il déclaré.

 

 

I.N


22/11/2018 | 12:53
2 min
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Commentaires (15)

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mansour
| 23-11-2018 11:33
cette petites minorité de partisans intéressés suit aveuglement Youssef Chahed+Ennahdha et attaque avec des slogans haineux et creux Madame la députée Ons Hattab pour son soutien au combat de L'UGTT et aux droits fondamentaux de la classe moyennes et des travailleurs

Le Baron
| 23-11-2018 09:27
quatre mille manifestants sur six cent soixante dix mille adhérents a l'ugtt rien que dans la fonction publique !!!une grande claque dans la figure de l'ugtt

raa
| 22-11-2018 22:08
Qui finance les partis politiques qui sont en expansion ,par contre le pouvoir d'achat du citoyen=ZERO

Juste
| 22-11-2018 19:51
c est pas aux salariés de payer la faute du gouvernement qui c est fait voler 60% de son budget économique par les barons de la contrebande par les spéculateurs qui stock Les denrées pour les revendre plus cher car les criminels au col blanc financent les partis politiques pour s assurer de l immunité on est en pleine camora napolitaine le constat est simple le travail doit avoir un salaire minimum de 1000 dinars Pours uniquement survivre sil vous avez détruit le pays c est votre problème pas la faute des ouvriers ben ali à laissé des réserves énormes que vous avez lapider maintenant vous avez conduit le pays a la banqueroute c est pas aux ouvriers de en assumer les conséquences vous avez de la chance d avoir un syndicat gentil car le salaire minimum doit être pas moins de 1000 dinars

Abou Walid
| 22-11-2018 16:31
S'ils faisaient preuve d'autant d'abnégation et de zèle le pays ne se serait pas trouvé dans la gêne et eux dans le besoin ?! Celui qui n'a rien ne peut rien donner !

Alya
| 22-11-2018 15:52
Ok la décision de l UGTT est malvenue dans les conditions actuelles du pays!Mais arrêtez de tirez sur les T travailleurs qui assurent 80/100des revenus fiscaux!!! Dans d autres pays pays développés ne pas se acquitter de son devoir fiscal est un crime donc arrêtez de vous acheter sur "les travailleurs" et à quand ces redressement s fiscaux" une travailleuse qui n à pas participé. à la greve

service publique inexistant...
| 22-11-2018 15:35
ces gens ne produisent rien, ils ne sont pas au service du citoyen, ce a quoi ils sont employes, ils ont une mentalite de bandits....aucune production, il faut privatiser les services de l etat....les syndicats...parasites destructeurs....on va a la guerre civile...ils ne savent pas ce qu est productivite....

NBA
| 22-11-2018 15:23
Prière corriger 1er paragraphe ligne 2: en mobilisant et non pas en monopolisant.

no one
| 22-11-2018 15:21
Où sont passés les centaines de milliards octroyés à la Tunisie? / Prêts, dons etc ..etc .. Quels sont les individus qui ont empocher ces sommes faramineuses ? de quelle secte font ils partie ? Qui ignore cela ? très peu de Tunisiens je pense. Bien entendu quand on fait appel au FMI; On n'a plus de marge de manoeuvre. Des économistes de haut niveau, la Tunisie en compte par centaines, ils savent pertinemment qui sont les responsables de la ruine. Si le peuple veut reprendre ses droits et ne pas mourir de faim, il est impératif de punir la secte et de récupérer tout ce que les islamistes ont volé au pays. Ces criminels ont faire pire que ben ali et même au delà. C'était la dictature certes, sans doute meilleure de très loin à l'islam politique source de déchéance du monde

Skywalker
| 22-11-2018 14:47
Comment Augmenter alors que 40% du budget va aux salaires !! comment concevoir que nous avons environ 700.000 fonctionnaires pour une population de 12 millions tout au plus!!

L'augmentation des salaires amènera une hausse des prix qui créera encore de l'inflation !!

Nous sommes un pays sous perfusion, c'est la triste réalité car nous ne produisons RIEN nous n'avons aucune valeur ajoutée nous sommes des pauvres entrain de nous déplumer c'est un fait !!

Cette grève est quand même politique plus qu'économique...
C'est une démonstration de force ni plus ni moins, c'est une pression supplémentaire pour Chahed afin qu'il démissionne!

Chahed parti, le fils à Papa va lorgner sur la Kasbah et la vous allez regretter le temps des Trabelsi...

Les protagonistes jouent avec l'Avenir de tout un pays pour des intérêts personnels...