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Coup d'envoi, par la Fondation BIAT pour la jeunesse et l'IHEC Carthage, des "Spark Days"
31/05/2016 | 15:49
4 min
Coup d'envoi, par la Fondation BIAT pour la jeunesse et l'IHEC Carthage, des

Le coup d’envoi des Spark Days a été donné, ce mardi 31 mai 2016 à l’Institut des hautes études commerciales (IHEC) à Carthage, par le vice-président de la Fondation BIAT pour la jeunesse, Malek Ellouze, et le directeur de l’IHEC Carthage, Slim Khalbous.

 

Le programme "Spark, ateliers d’Idéation pour les jeunes", qui se tient les 31 mai et 1er Juin 2016, ambitionne de développer la culture entrepreneuriale auprès des lycéens âgés de 15 à 18 ans et les initier à l’innovation. Il regroupera environ 300 jeunes, en combinant des ateliers d’idéation (Spark Ideas), des présentations d’entrepreneurs (Spark Talks) et des animations culturelles (Spark Fun).

 

Les Spark Ideas sont des ateliers thématiques de génération d’idées où des équipes de 3 à 5 participants auront à développer des concepts innovants en réponse à des challenges d’actualité liés aux thèmes suivants : l’éducation, le design, la mobilité, la citoyenneté, la culture, les loisirs, l’environnement, la nutrition saine, le patrimoine et l’innovation.

Les 10 meilleurs concepts de projets issus des ateliers (un gagnant par thème) vont aboutir à une finale où les trois équipes lauréates, choisies par un jury professionnel, seront récompensées.

 

Dans une déclaration à Business News, Malek Ellouze a souligné que «les jeunes sont la clé de réussite du développement et l’espoir de la Tunisie». Il a précisé que la Fondation BIAT a été créée en mars 2014. Elle intervient sur 3 axes : l’éducation, la culture et l’entreprenariat.

M. Ellouze a expliqué que le projet Spark (étincelle) lancé aujourd’hui, est destiné à des jeunes lycéens ou même à ceux qui ont quitté les rangs de l’école. Un appel à participation a été lancé via les médias et les réseaux sociaux. L’objectif étant d’initier les jeunes à l’entreprenariat et de combattre l’esprit de s’acharner à avoir un diplôme pour avoir un bon poste de travail ainsi que de développer l’esprit d’"intraprenariat" dans une administration ou une société privée : il s’agit de développer la capacité d’innover même au sein d’une entreprise, pour créer de la richesse et de l’emploi.

Il y a aussi un message aux parents : le diplôme n’est pas une finalité en soi mais il faut s’ouvrir sur d’autres voies comme l’entreprenariat et encourager les enfants à innover, à entreprendre et à se lancer dans leurs propres projets.

 

Malek Ellouze précise, donc, qu’un module de formation a été préparé dans ce sens : un module très simplifié sur l’entreprenariat, assuré par les professeurs de l’IHEC en tant que coach sénior et par des jeunes étudiants en master entreprenariat de l’IHEC, en tant que coach junior.

Il s’agit de la première édition. Les organisateurs comptent aller dans les régions. Ils projettent, en régime de croisière, d’avoir 10 sessions Spark à travers la Tunisie.

 

Pour sa part, Slim Khalbous a indiqué que l’IHEC et la Fondation BIAT étaient déjà partenaires avant la naissance même de l’idée. L’institut a été contacté par la fondation pour expliquer qu’elle est en train de réfléchir à développer un nouvel axe de sensibilisation sur l’entreprenariat auprès des plus jeunes, en demandant de réfléchir avec eux sur la création d’un concept. Ainsi, Spark est une co-création entre les deux équipes : l’idée principale que l’IHEC a essayé de vendre à la fondation, et qui a été acceptée par cette dernière, est que le coaching des jeunes lycéens ne se fait pas par des professeurs, mais par d’autres jeunes, les étudiants de l’IHEC.

«L’idée, c’est d’avoir un passage de témoins : les professeurs d’IHEC ont formé les étudiants en master qui eux mêmes vont coacher de jeunes lycéens de 15 à 18 ans. La formation se fera, donc, entre des jeunes qui parlent le même langage et sont très proche culturellement : ce qui permettra de mieux faire passer le message. Nous avons, donc, préparé un projet qui allie à la fois l’aspect un peu sérieux mais aussi ludique pour que les jeunes accrochent, car les jeunes de 15 à 18 ans, il faut savoir les prendre, les intéresser et les capter», explique le directeur de l’IHEC.

 

Autre point important, M. Khalbous indique qu’il a été convenu avec la fondation que les coachs juniors soient recrutés par elle pour dupliquer le projet à l’intérieur du pays : «Je pense qu’une université comme l’IHEC, qui a atteint un certain niveau d’excellence dans le domaine de l’entreprenariat, se doit de partager son savoir avec les autres institutions universitaires. Cette culture on ne l’a pas dans notre pays et ça c’est la grande nouveauté pour nous : d’abord que des jeunes lycéens viennent ici c’est très important pour eux, ensuite ils vont apprendre avec des jeunes comme eux, donc ils peuvent s’identifier». Et d’ajouter : «Nous cherchons à faire une action citoyenne : en encourageant nos jeunes à former d’autres jeunes et à aller à l’intérieur du pays : L’IHEC se donne comme mission d’aller dans les zones où il y a des institutions universitaires pour les aider à atteindre cette même recherche de l’excellence entrepreneuriale».

 

I.N

31/05/2016 | 15:49
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