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Bouali Mbarki : Il est impératif d’opérer un remaniement ministériel
02/04/2018 | 20:13
2 min
Bouali Mbarki : Il est impératif d’opérer un remaniement ministériel

 

Les dossiers suspendus entre le gouvernement et l’UGTT ne manquent pas. Pour en parler, le secrétaire général adjoint de la centrale syndicale, Bouali Mbarki était, ce lundi 2 avril 2018, invité sur le plateau de l’émission 24/7 présentée par Myriam Belkadhi.

 

Dans son intervention, le dirigeant syndical a relevé les blocages au niveau de l’Education nationale ou la Stam (Société Tunisienne d'Acconage et de Manutention), outre ceux provoqués par l’idée de privatiser, le « peu » d’entreprises publiques qui restent, appelant dans la foulée à un remaniement ministériel dans les brefs délais.

« Nous n’avons pas de problèmes personnels avec Youssef Chahed. Nous l’avions soutenu en premier ! Nous voyons que les problèmes, dans presque tous les ministères, persistent et pensons qu’il est impératif d’injecter de nouvelles énergies. La situation actuelle est très difficile et l’on ne peut plus aller de l’avant de la sorte. C’est maintenant à M. Chahed d’effectuer un remaniement. Si une équipe ne fonctionne plus il faut opérer des remaniements ! », a déclaré le numéro deux de l’organisation syndicale, avant de rappeler les nombreuses concessions qui ont été faites par celle-ci sur de nombreux dossiers tel que l’âge de la retraite.

 

Bouali Mbarki a aussi appelé le gouvernement à faire marche arrière par rapport à la menace de ne pas verser les salaires des enseignants : « La plupart des revendications ne sont pas financières, mais traitent de réformes urgentes » a-t-il dit. Il a aussi assuré : « Non, il n’y aura pas d’année blanche ! Les examens nationaux se dérouleront comme prévu ».

 

Durant l’émission le dossier de la Stam (Société Tunisienne d'Acconage et de Manutention) a aussi été évoqué. Le dirigeant syndical a expliqué qu’une solution sera finalement trouvée. « En gros, les employés demandent d’augmenter les tarifs pour qu’il y ait plus de rentrées dans les caisses de la société. Car au niveau des prix nous sommes largement en dessous de la moyenne régionale. Ceci est une manière de sauver les entreprises publiques. Nous voulons garantir la survie des entreprises et des postes d’emplois qui vont avec ».

Pour le secrétaire général adjoint,  il y a aujourd’hui une réelle volonté de privatisation, et « ceci est inacceptable ». Il prône ainsi la restructuration et le sauvetage de toute entreprise publique en difficulté. « Une future ressource pour les générations futures » a-t-il martelé.

« Toute entreprise publique que l’Etat a cédé pendant les années passées n’a pas survécu. Pour nous, les délaisser est une solution de facilité que nous n’acceptons pas ! » a-t-il en outre, dit.

Bouali Mbarki a finalement appelé les politiques à s’assoir autour de la table de dialogue et pratiquer « l’art de la négociation ».

 

S.A

 

02/04/2018 | 20:13
2 min
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Commentaires (21)

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Mermoz
| 04-04-2018 08:22
Brabi,tais toi quand tu parles ,on n'a pas besoin de ton avis . KLOUF et encore KLOUF , de quoi il se mêle , qu'il s'occupe de ses maudites et interminables grèves.

Raad
| 03-04-2018 22:32
Ce n'est plus une centrale syndical comme elle le doit l'être, mais un cabinet fantoche de revendications, de blocages, et d'anti sociale.
Aujourd'hui cette centrale doit être dépoussiéré, réformé de font en comble.
Ce syndicat est devenue un ramassis de bonhomme qui n'ont rien avoir avec le syndicalisme dans le sens propre du mot.
Depuis quand un syndicat prend t'il en otage des milliers d'élèves, et pour qu'elles raisons.
Bien sûr qu'il faut un syndica fort, mais pas un syndicat voyoux, qui se comporte comme un gouvernement bis.

Jean
| 03-04-2018 22:07
Non

takilas
| 03-04-2018 18:25
Il faut que Zied Laadhari et Imed Hammami sortent presto.
Ces deux (faux) ministres, ainsi que (la très jeune ; sans aucune expérience professionnelle) secrétaire d'?tat de la formation professionnelle, n'ont aucun mérite en tous les points de vue, sauf d'appartenir à nahdha et d'être imposés par nahdha , et n'ont plus raison d'être sincèrement ; c'est quelque chose plus forts qu'eux.
D'ailleurs, ils ont été imposés par la force par nahdha le clan des arnaqueurs et des escrocs.
Ce pays tunisien souffre le martyr à cause de nahdha.
Jusqu'à quand va perdurer ce calvaire extrêmement néfaste sur le plan socio-économique pour la Tunisie ? Nulle personne ne peut le savoir. Il y en a marre.

takilas
| 03-04-2018 17:44
Ces dix nahdha ainsi que la secrétaire d'?tat de la formation professionnelle, minuit plus raison d'être sincèrement ; c'est quelque chose plus forts qu'eux.
D'ailleurs, ils ont été imposés par la force par nahdha.
Ce pays tunisien souffre le martyr à cause de nahdha.
Jusqu'à quand va perdurer ce calvaire extrêmement néfaste sur le plan socio-économique à la Tunisie ? Nulle personne ne peut le savoir. Il y en a marre.

Monia
| 03-04-2018 14:48
je m'adressais mon post à Jilani et naturellement à toutes celles et ceux qui ont suivi et ont dû comprendre le sens de mon commentaire...
@BN, moi je ne comprends pas pourquoi vous avez changé de logiciel. Je ne vois pas où est le progrès dans la visibilité de la structure de votre édition qui est franchement imbuvable, visibilité dans l'expression de la convivialité des contributeurs. Sur ce dernier point, personnellement, je regrette le pouce "j'aime". A l'époque où tout le monde est pressé, la redondance qui n'apporte aucun argument nouveau, est mère de lassitude et désaffection. Je ne le souhaite ni à vous ni à vos lecteurs. Cordialement,

Chich Bich
| 03-04-2018 14:01
A chaque fois, il se crée un climat de violence verbale autour des problèmes, cela empêche les approches sérieuses et bien réfléchies de s'imposer et de se déclarer. Et après......Pschhhhtttttttt, ils sont amis et en accord.

zen
| 03-04-2018 13:18
UGTT veut intervenir dans tout...lignes rouges pour les entreprises publiques déficitaires, des conditions pour l'enseignement, ....et voilà la dernière : changer des ministres...De quoi se mêle t elle ? Des nullards ( niveau d'éducation primaire et secondaire...) qui veulent ruiner le pays et nous entraîner dans l'abîme....arretez votre cirque et laissez nous tranquilles.

Monia
| 03-04-2018 13:05
l'internationale marxiste les poings levés en marche qui entre parenthèses n'a même plus cours dans le pays de sa genèse concernant tout au moins dans sa vision économique! tout ça pour préserver leur manne financière (et donc leur pérennité ad vitam aeternam) liée aux adhésions obligées et contraintes (non non, ce n'est pas un pléonasme!)

Rationnel
| 03-04-2018 12:30
L'UGTT est contre la privatisation, les sociétés publiques sont déficitaires, souffre de corruption, absentéisme, explosion des effectifs et sont l'un des facteur dans la stagnation de l'économie, elles n'ont pas une grande valeur pour un investisseur potentiel. Prenons l'exemple de la STEG menacée par l'évolution technologique, il est plus économique d'installer des panneaux solaires pour produire électricité que de l'acheter chez la STEG, le seul problème reste le stockage, le stockage est cher mais son coût diminue grâce a l'évolution des batteries lithium et l'arrivée de nouvelles technologies, dans un avenir très proche la majorité des sociétés d'électricité seront inutiles, a la longue la valeur de la STEG sera nulle. Les autres sociétés sont non seulement déficitaires, un déficit qu'il faut combler par des emprunts a l'étranger avec un taux d'intérêt de 6 a 7%, mais elles sabotent l'économie, la STAM coûte 1% du PIB vu les retards au port de Rades. La création d'alternatives et l'élimination des monopoles de ces sociétés inefficaces qui bloquent le progrès est une nécessite. On s'approche du moment ou le gouvernement ne pourra plus emprunter pour financer le déficit chronique de ces sociétés. Une société privée peut se charger de la gestion d'une partie des ports et la STAM peut garder une autre partie, la STEG peut être restructurée en trois sociétés (production, transport et distribution), des sociétés privées et des particuliers peuvent créer électricité et la vendre a la STEG-Tranport et STEP-Distribution, le gouvernement n'aura plus a donner 2,4 milliards de dinars a la STEG chaque année.