Les dossiers suspendus entre le gouvernement et l’UGTT ne manquent pas. Pour en parler, le secrétaire général adjoint de la centrale syndicale, Bouali Mbarki était, ce lundi 2 avril 2018, invité sur le plateau de l’émission 24/7 présentée par Myriam Belkadhi.
Dans son intervention, le dirigeant syndical a relevé les blocages au niveau de l’Education nationale ou la Stam (Société Tunisienne d'Acconage et de Manutention), outre ceux provoqués par l’idée de privatiser, le « peu » d’entreprises publiques qui restent, appelant dans la foulée à un remaniement ministériel dans les brefs délais.
« Nous n’avons pas de problèmes personnels avec Youssef Chahed. Nous l’avions soutenu en premier ! Nous voyons que les problèmes, dans presque tous les ministères, persistent et pensons qu’il est impératif d’injecter de nouvelles énergies. La situation actuelle est très difficile et l’on ne peut plus aller de l’avant de la sorte. C’est maintenant à M. Chahed d’effectuer un remaniement. Si une équipe ne fonctionne plus il faut opérer des remaniements ! », a déclaré le numéro deux de l’organisation syndicale, avant de rappeler les nombreuses concessions qui ont été faites par celle-ci sur de nombreux dossiers tel que l’âge de la retraite.
Bouali Mbarki a aussi appelé le gouvernement à faire marche arrière par rapport à la menace de ne pas verser les salaires des enseignants : « La plupart des revendications ne sont pas financières, mais traitent de réformes urgentes » a-t-il dit. Il a aussi assuré : « Non, il n’y aura pas d’année blanche ! Les examens nationaux se dérouleront comme prévu ».
Durant l’émission le dossier de la Stam (Société Tunisienne d'Acconage et de Manutention) a aussi été évoqué. Le dirigeant syndical a expliqué qu’une solution sera finalement trouvée. « En gros, les employés demandent d’augmenter les tarifs pour qu’il y ait plus de rentrées dans les caisses de la société. Car au niveau des prix nous sommes largement en dessous de la moyenne régionale. Ceci est une manière de sauver les entreprises publiques. Nous voulons garantir la survie des entreprises et des postes d’emplois qui vont avec ».
Pour le secrétaire général adjoint, il y a aujourd’hui une réelle volonté de privatisation, et « ceci est inacceptable ». Il prône ainsi la restructuration et le sauvetage de toute entreprise publique en difficulté. « Une future ressource pour les générations futures » a-t-il martelé.
« Toute entreprise publique que l’Etat a cédé pendant les années passées n’a pas survécu. Pour nous, les délaisser est une solution de facilité que nous n’acceptons pas ! » a-t-il en outre, dit.
Bouali Mbarki a finalement appelé les politiques à s’assoir autour de la table de dialogue et pratiquer « l’art de la négociation ».
S.A
Commentaires (21)
CommenterLe guignol....
L'UGTT = Gouvernement Bis
Aujourd'hui cette centrale doit être dépoussiéré, réformé de font en comble.
Ce syndicat est devenue un ramassis de bonhomme qui n'ont rien avoir avec le syndicalisme dans le sens propre du mot.
Depuis quand un syndicat prend t'il en otage des milliers d'élèves, et pour qu'elles raisons.
Bien sûr qu'il faut un syndica fort, mais pas un syndicat voyoux, qui se comporte comme un gouvernement bis.
Pas dacc
Un fardeau pour la Tunisie, ce clan (de proches parents) depuis un certain jour catastrophique pour la Tunisie, celui de la venue de ce clan au cours de l'anné 2011 (donc après la présumée révolution ; qui ne s'est jamais réalisée à cause de nahdha.
Ces deux (faux) ministres, ainsi que (la très jeune ; sans aucune expérience professionnelle) secrétaire d'?tat de la formation professionnelle, n'ont aucun mérite en tous les points de vue, sauf d'appartenir à nahdha et d'être imposés par nahdha , et n'ont plus raison d'être sincèrement ; c'est quelque chose plus forts qu'eux.
D'ailleurs, ils ont été imposés par la force par nahdha le clan des arnaqueurs et des escrocs.
Ce pays tunisien souffre le martyr à cause de nahdha.
Jusqu'à quand va perdurer ce calvaire extrêmement néfaste sur le plan socio-économique pour la Tunisie ? Nulle personne ne peut le savoir. Il y en a marre.
Il faut que Zied Laadhari et Imed Hammami sortent presto.
D'ailleurs, ils ont été imposés par la force par nahdha.
Ce pays tunisien souffre le martyr à cause de nahdha.
Jusqu'à quand va perdurer ce calvaire extrêmement néfaste sur le plan socio-économique à la Tunisie ? Nulle personne ne peut le savoir. Il y en a marre.
oups!
@BN, moi je ne comprends pas pourquoi vous avez changé de logiciel. Je ne vois pas où est le progrès dans la visibilité de la structure de votre édition qui est franchement imbuvable, visibilité dans l'expression de la convivialité des contributeurs. Sur ce dernier point, personnellement, je regrette le pouce "j'aime". A l'époque où tout le monde est pressé, la redondance qui n'apporte aucun argument nouveau, est mère de lassitude et désaffection. Je ne le souhaite ni à vous ni à vos lecteurs. Cordialement,