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Au Lac, des voitures saccagées par les remorques municipales !
24/04/2019 | 13:08
1 min
Au Lac, des voitures saccagées par les remorques municipales !

 

Les cris d’alerte se succèdent sur les réseaux sociaux, de plus en plus de voitures sont abîmées lors de leur remorquage vers les fourrières et les citoyens se retrouvent souvent à payer des amendes pour récupérer des véhicules qu’il faudra ensuite réparer moyennant des milliers de dinars.

 

En témoigne la vidéo postée ce mercredi 24 avril 2019, sur les réseaux sociaux où on voit une dame hurler sa colère découvrant sa voiture sur le flanc et abandonnée ainsi par la remorque de la municipalité. Cette même femme n’est autre que la mère d’une autre victime de ces engins qui transportent les voitures mal garées vers les fourrières. Un propriétaire d’une voiture de luxe qui avait aussi alerté sur le problème en découvrant son bolide très amoché. 

 

M.B.Z

 

24/04/2019 | 13:08
1 min
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Commentaires (2)

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Chmayti
| 25-04-2019 10:50
On va voir ce qu'ils vont dire au tribunal, ces bandits.
La roue tourne, et ils trouveront la force de la loi pour les punir, le plus vite possible on l'espère.

Abel Chater
| 25-04-2019 01:29
A Hammam-Lif, il n'y a pratiquement aucun seul ou même unique parking municipal, hormis quelques places sous le pont de l'avenue Salammbô à côté d'un dépôt d'ordures, où les voitures sont exposées au vol ou encore, des places éparpillées qu'on ne trouve jamais vides. Malgré tout, la municipalité d'Hammam-Lif utilise plusieurs remorques municipales, pour dérober et pour escroquer les visiteurs de cette ville. Une ville balnéaire et thermale, devenue une sphère médicale et culinaire pour les habitants du Cap Bon. Les remorqueurs ont des dénonciateurs parmi les petits commerçants en bordure des rues. Ils les téléphonent contre une rémunération, à peine un désemparé propriétaire d'une voiture de luxe, stationne et la quitte.
Je ne sais pas comment la loi pourrait-elle permettre aux municipalités, de déplumer leurs propres concitoyens, sans la moindre contrepartie. Des centaines de visiteurs viennent quotidiennement à Hammam-Lif pour la CNSS, pour la CNAM, pour la poste, pour les banques, pour les centres médicaux et même pour la municipalité elle-même, qui est devenue attrape-souris du côté de l'entrée pour le public. Les voitures s'entassent par obligation des deux bordures des rues, sans que les remorques municipales n'aient amélioré quoi que ce soit depuis ma propre naissance, au point que même le dictateur déchu Ben Ali, les eut abolies à cause de l'injustice flagrante et de l'inefficacité totale de leur rôle. Un rôle devenu plus criminel que ne pourrait supporter la déontologie régissant le rapport entre les citoyens et leur municipalité. Un crime contre ceux qui ont élu ces voleurs municipaux.
Ne pas construire des parkings, mais placer plein de plaques d'interdiction de stationnement, tout en s'acharnant contre les fautifs, par des remorquages mafieux, contre beaucoup d'argent (30,- dinars chaque jour) plus les dégâts sur la voiture, n'est en soi qu'un banditisme impossible à digérer ni à habiliter.
L'injustice et l'iniquité n'ont jamais réussi avec les Tunisiens. Qu'ils se rappellent l'adage arabe : «law dèmèt lighaïrikè, lèmè èlèt ilaïkè» ou (si ton prédécesseur avait pu perdurer, tu n'aurais à ce poste, jamais accédé).