Le ministre de l’Equipement, Noureddine Selmi, était ce matin du 2 décembre 2019, sur les ondes de Mosaïque FM depuis les lieux de l’accident de bus qui a fait 26 morts la veille.
Il a commencé par présenter ses condoléances aux familles des victimes tout en avouant que certaines régions du pays, dont le nord-ouest du pays, étaient marginalisées. M. Selmi a précisé que la route en question, au niveau de Aïn Souassi, était équipée en glissières de sécurité et en signalisation.
Noureddine Selmi a également déclaré qu’il avait donné des instructions pour qu’une étude soit lancée en vue de construire un pont au niveau du dangereux virage où a eu lieu l’accident. Ce pont coûterait près de 200 millions de dinars.
S.F
Noureddine Selmi : un pont sera construit au niveau du virage de Aïn Souassi
Le ministre de l’Equipement, Noureddine Selmi, était ce matin du 2 décembre 2019, sur les ondes de Mosaïque FM depuis les lieux de l’accident de bus qui a fait 26 morts la veille.
Il a commencé par présenter ses condoléances aux familles des victimes tout en avouant que certaines régions du pays, dont le nord-ouest du pays, étaient marginalisées. M. Selmi a précisé que la route en question, au niveau de Aïn Souassi, était équipée en glissières de sécurité et en signalisation.
Noureddine Selmi a également déclaré qu’il avait donné des instructions pour qu’une étude soit lancée en vue de construire un pont au niveau du dangereux virage où a eu lieu l’accident. Ce pont coûterait près de 200 millions de dinars.
26 victimes, c'est bien triste. Paix à leurs âmes.
Ceci dit, c'est une route que j'ai faite au moins une dizaine de fois. Elle ne m'a jamais parue dangereuse. Il est vraie qu'elle comporte des virages et des pentes à 10 %, mais elle demeure praticable à condition de bien adapter sa vitesse et d'être bien concentré sur la conduite.
Pourquoi l'on est toujours dans l'action seulement après les drames comme si les autorités ignoraient la dangerosité de cette route. Comme si ce virage n'était pas la cause, entres autres, dans d'autres accidents mortels.
Noureddine Selmi, ministre de l'Equipement n'a pas habilité à communiquer concernant l'accident qui a fait plus 26 victimes, car l'affaire est entre les mains du juge d'instruction. Lui, en tant ministre de l'Equipement sera appelé par la justice afin de fournir les informations nécessaires sur l'exploitation de la route lieu de l'accident. (signalisation verticale et horizontale, protection latérale par des dispositifs comme des glissières de sécurité, la couche de roulement, etc..., Seuls les experts qualifiés d'omettre des avis à la justice.
Le pays subit les conséquences d'un pouvoir qui ne décide qu'au prix de dégâts hors normes! Toutefois, il est à noter que l'infrastructure routière à Aïn Draham s'est beaucoup améliorée ces dernières années, mais ce très regrettable désastre nous affirme que la sécurité n'est toujours pas suffisamment assurée et que les usagers se doivent d'être plus prudents!! Paix à l'âme des victimes et nos très sincères condoléances à leurs familles!
Un accident pareil a eu lieu à Korbous, il y'a plus que 10 ans .... Ils nous ont dit la même chose : maintenance des routes et construction des Ponts... qui n'ont jamais eu lieu, IMAGINEZ!!!
La promesse d'un ministre dont le gouvernement gère les affaires courantes en attendant que d'autres bras cassés prennent le relève. Dans des cas similaires des étapes sont à suivre avant toute réaction hâtive :
- Faire une enquête sérieuse pour déterminer les causes de l'accident comme on le fait sur la scène d'un crash aérien. Ceci veut dire : assurer l'intégrité physique de la zone en question et éviter que président de la république, premier ministre, ministre, gardes du corps, journalistes et badauds ne viennent piétiner toute preuve matérielle susceptible d'orienter les enquêteurs
- Interviewer des témoins oculaires pour déterminer les circonstances de l'accident ou au moins orienter les enquêteurs sur une piste
- Vérifier le carnet d'entretien du bus et les autorisations administratives liées à ce genre de transport...
- Se demander si la glissière en place et les panneaux de signalisation suffisent pour limiter le danger
- Si ce n'est pas le cas, en vérifier l'état (y compris ce lui de la chaussée) et compléter par des artifices dont l'efficacité est immédiate et moins coûteuse que toute autre décision démagogique : caméra de surveillance, radar et si besoin guérite de police fixe avec des policiers honnêtes qui ne sont pas là que pour délester les conducteurs de quelques billets
- Une fois que tout ceci sera fait : résultat de l'enquête, mise en place de solutions palliatives rapides et période d'essai de quelques mois, on fait un état des lieux et o, décide si un pont est nécessaire ou même un déroutement.
"Donner des instructions pour... bla bla bla" est le genre d'information qui hérisse les poils. Nous sommes encore dans l'ère des ministres omnipotents qui pensent que donner des instructions suffit pour résoudre les problèmes systémiques. Pénible tout ça! Et puis d'où viennent les 200 millions de dinars? Ah si quelques islamistes laissaient tomber leur dédommagement, ça serait bien... ou peut-être que le gourou ferait appel à ses bienfaiteurs turcs et qataris?