Quoiqu'on dise de lui, quoi qu'on fasse pour se debarrasser de lui, il est toujours là pour les enquiquiner.
Sami El Fehri, fondateur de la chaîne El Hiwar Ettounsi, vient de se présenter à la Cour d’appel de Tunis, un peu après 13h, se rendant ainsi aux autorités.
Faisant l’objet d’une plainte pour malversation liée à la société de production Cactus, il a été mis en garde à vue une première fois pour huit jours. Une fois son dossier remis devant le juge d’instruction, il a pu recouvrir sa liberté. Ce dernier a estimé qu’il n’y a rien de particulier dans ce dossier pour justifier une incarcération. C’était sans compter l’appel du parquet qui a remis en question la décision du juge. La chambre des mises en accusation a examiné le dossier la semaine dernière et a décidé l’émission d’un mandat de dépôt à l’encontre de Sami El Fehri et deux autres suspects, à savoir la mandataire judiciaire de Cactus et un directeur d’une société de production.
Un recours en cassation a été déposé par son avocat Abdelaziz Essid et on attend une date d’examen. Il est probable que cette cour décide de nouveau la libération, comme cela a été le cas pour son confrère Nabil Karoui. Un cas presque identique où le juge d’instruction ne voulait pas de l’incarcération, contrairement à la chambre des mises en accusation qui a décidé l’émission d’un mandat de dépôt, alors qu’elle n’a même pas été saisie à ce sujet.
R.B.H
Commentaires (5)
CommenterIl plie et ne casse pas.
Quoiqu'on dise de lui, quoi qu'on fasse pour se debarrasser de lui, il est toujours là pour les enquiquiner.