Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a reçu, ce vendredi 2 novembre 2018, le président italien du Conseil des ministres, Giuseppe Conte. Une visite qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération bilatérale entre les deux pays dans les différents domaines et l’approfondissement des concertations autours des questions régionales et internationales d’intérêts communs.
A cette occasion, Youssef Chahed a remercié le gouvernement italien d'avoir accepté de transformer une partie de la dette tunisienne en projets d’une valeur de 25 millions d’euros, ainsi que le financement d’un projet de développement intégré dans la région de « Mohdeth » à Kébili. Giuseppe Conte a aussi annoncé l’ouverture d’une ligne de financement sous forme d’un crédit de 50 millions d’euros ainsi qu’un don de 7 millions d’euros au profit des PME destiné aux jeunes et à la femme dans les régions démunies et la mise à disposition de 25 millions d’euros sous forme d’un crédit pour appuyer le secteur de l’éducation et l’amélioration de l’infrastructure et les services scolaires.
Le chef du gouvernement a mis en exergue les efforts déployés par la Tunisie pour lutter contre l’émigration clandestine, soulignant que la Tunisie voudrait parvenir à un accord de coopération avec l’Italie dans ce domaine selon une approche socioéconomique basée sur le développement régional et l’ouverture de canaux officiels pour l’émigration organisée.
Pour sa part, le Président du Conseil des ministres italien a indiqué que la Tunisie est le premier pays qu’il visite dans la rive sud de la méditerranée depuis sa prise de fonction, considérant que les relations de partenariat entre les deux pays sont stratégiques et que la Tunisie constitue un modèle de réussite démocratique. Il a, également, réitéré le grand soutien de l’Italie à la Tunisie traduit par plusieurs programmes spécifiques, précisant que plus de 165 millions ont été réservés pour soutenir les PME outre le soutien réservé aux programmes de renforcement de la décentralisation administrative, l’éducation, l’enseignement et la transformation des dettes en projets d’investissement.
S.H
