Il est temps de réaliser une cartographie des axes d'écoulement des pluies torrentielles et des zones de leur accumulation afin de délimiter les zones inconstructibles.
Il est inimaginable que dans le Cap-Bon tunisien où les terres sont à 100% perméables de ne pas pouvoir faire infiltrer dans le sol du moins une bonne partie des eaux pluviales de façon à réalimenter nos nappes.
Par contre dans les régions peu perméables, on devrait pouvoir stocker une grande partie des eaux pluviales dans leur lieux d'accumulation afin de les réutiliser pour l'arrosage.
J'insiste que la maîtrise des pluies torrentielles passe par le contrôle/adaptation de leur trajectoires, et ceci est possible grâce à l'historique des trajectoires des inondation des décennies passées. Il est temps de construire des espaces d'accumulation des eaux pluviales le long des axes d'écoulement.
Je donne un exemple: La chine a fait l'évacuation quasi complète de plusieurs villes et villages qui se trouvaient dans des lieux d'accumulation d'eau pluviale et ceci afin de construire le barrage des Trois-Gorges. ===> En Tunisie on n'a pas d'autres choix: Il faut faire l'évacuation quasi complète des lieux qui se trouvent dans des espaces d'accumulation d'eau pluviale, sinon nous risquons la sécheresse et le soif.
Encore un exemple: les asiatiques préfèrent cultiver du riz dans les zones d'accumulation d'eau que de construire des villes et de se lamenter après de l'agressivité/injustice de la nature comme le font certains Tunisiens!
Notre problème principal est évident, nous ne ressentons pas la nécessité d'améliorer nos méthodes de travail. Il faut que l'on sorte de notre routine des années soixante du millénaire passé. Nous avons baissé les bras et on s'est résigné à suivre les mêmes routes tracées depuis des décennies. Qu'est-ce qui nous empêche d'aller plus loin? Qu'est-ce qui nous freine? La grande problématique des tunisiens c'est bien cette difficulté à mener une activité à son terme. Il semble que tout nous fasse envie mais nous ne menons jamais les choses jusqu'à leur optimum (rien n'est réellement fini).
Il est temps de placer de hauts responsables capables d'abstraction (mathématique) dans les postes clés qui décident de l'avenir de la Tunisie et des Tunisiens. L'abstraction est indispensable afin de résoudre les problèmes les plus complexes d'un pays de 12 millions d'habitant.
Très Cordialement
Jamel