Nos importations en énergie et lubrifiants ont augmenté de 27,8% en volume contre une baisse de 8,6% une année auparavant. Une hausse assez conséquente et qui ne coïncide pas avant les pics de consommation de l’été (qui pourraient expliquer cette fluctuation) alors que le prix du baril est en train d’augmenter et que le gouvernement se démène pour sensibiliser les citoyens ainsi que ses ministères et instituions sur l’importance de baisser la consommation. Les prix de l’énergie ayant enregistré des hausses de l’ordre de 28% à l’export et de 5,5% à l’import, durant le premier semestre de l’année courante. C’est ce qu’indiquent les chiffres publiés par l'Institut national des statistiques (INS) sur le commerce extérieur à prix constant.

Les échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur ont enregistré en volume à prix constant une hausse à l’export de l’ordre de 8,6% et à l’import de l’ordre de 1,9%, au cours des six premiers mois de 2018. Au niveau des prix, ils ont augmenté de 16,6% pour les exportations (contre une hausse de 26,6% à prix courant) et de 18,6% pour les importations (contre une hausse de 20,8% à prix courant). Hors énergie, les prix ont augmenté à l’export de 15,9% et à l’import de 20,1%.

Au cours du premier semestre de l’année 2018, les exportations en volume ont augmenté de 67,7% pour le secteur de l’agriculture et les industries agroalimentaire et de 4,0% pour le secteur de l’énergie, et ce par rapport à la même période de l’année précédente. Par ailleurs, exportations du secteur des mines, phosphates et dérivés ont baissé en volume de l’ordre 11,2%

Concernant les importations, l’évolution en volume est marquée par une hausse au niveau du secteur de l’énergie et lubrifiant de l’ordre de 27,8% contre une baisse enregistrée au niveau des secteurs de l’agriculture et des industries agroalimentaires de l’ordre de 7,4% et des mines phosphates et dérivés de 11,4%.

Les prix constants sont les prix en valeur réelle et corrigés de la variation des prix par rapport à une donnée de base ou de référence. Ils font abstraction par exemple des effets de l’inflation ou du glissement du dinar.

I.N. avec communiqué