alexametrics
mardi 06 mai 2025
Heure de Tunis : 23:13
Dernières news
En réponse à notre article, le ministère de la Santé revient sur l'enquête nationale sur l'hépatite
11/05/2015 | 15:06
3 min
En réponse à notre article, le ministère de la Santé revient sur l'enquête nationale sur l'hépatite

 

Suite à la publication, en date du samedi 9 mai 2015, de notre article « Sans badges, des agents se disant du ministère de la Santé font du dépistage de l’hépatite à domicile », nous avons reçu, aujourd’hui 11 mai 2015 ce droit de réponse du ministère de la Santé signé par la Coordinatrice Nationale de l'Enquête Nationale sur les hépatites virales . Nous le publions tel qu’il nous est parvenu.

 

Suite à cet article, permettez-moi d’apporter les précisions suivantes :
- il ne s'agit pas d'une compagne de dépistage mais d'une Enquête Nationale auprès d'un échantillon de 22000 individus répartis sur 275 imadats et représentant l'ensemble de la Tunisie. Cet échantillon a été fourni par l'Institut National de la Statistique.
- Le but de l’enquête est de fournir des estimations précises et actualisées de la fréquence de l'infection par le Virus de l'Hépatite C, le Virus de l'Hépatite B et le Virus de l'Hépatite A afin de guider les stratégies thérapeutiques des hépatites virales en Tunisie et d'aider les décideurs à mieux cibler les mesures de lutte et de contrôle de ces infections.

 

- Cette enquête se déroule conformèrent aux procédures réglementaires et éthiques nationales (accord du conseil supérieur de la statistique visa N°2/2013, consentement éclairé des citoyens inclus dans l’échantillon et garantie de l’anonymat de la confidentialité et de la prise en charge des sujets dépistés positifs).

 

- L'enquête a débuté depuis le mois de décembre 2014 après information et coordination avec les autorités nationales, régionales et locales. Une note d'information est distribuée par les autorités locales afin d'informer la population de l'enquête. La collecte des données est faite directement auprès des ménages après accord du chef de ménage et consentement éclairé de tous les individus âgés de plus de 18 ans et consentement éclairé des parents pour les mineurs. L’enquête a été clôturée dans certains gouvernorats et en court dans d'autres.

 

- Sur le plan pratique, l’enquête est faite par l’intermédiaire des structures régionales des soins de santé de base. Le Directeur Régional de chaque région a désigné l’équipe chargée de la collecte des données épidémiologiques, cliniques et biologique. Cette équipe est composée d’un médecin coordinateur et d’une équipe de collecte des données composée de médecins enquêteurs, infirmiers préleveurs et chauffeurs. Une ou plusieurs équipes de collecte des données ont été constituées dans chaque gouvernorat. L’interrogatoire est fait à domicile et le prélèvement sanguin au centre de santé de base le plus proche ou à domicile, en fonction des dispositions prises par chaque région.

 

- Tous les enquêteurs sont des fonctionnaires du Ministère de la Santé spécifiquement formés pour cette enquête. Ils sont munis d'un badge spécifique de l'enquête portant le cachet de la direction régionale, d'un ordre de mission signé par le directeur régional et de leurs cartes professionnelles ou carte d’identité ainsi que des documents de l'enquête.

 

- Les résultats préliminaires de cette enquête seront communiqués par le Ministère de la santé dans les meilleurs délais.

 

Nous saisissons cette opportunité pour remercier tous les citoyens pour leurs adhésions à ce projet de dimension nationale et toute l’équipe de l’enquête pour son dévouement et son engagement.

 

Cette enquête permettra d'apporter beaucoup de données sur la fréquence de ces infections, leurs facteurs de risque et les groupes à risque à cibler par le traitement et les mesures préventives. Plusieurs actions de sensibilisation et d'éducation sanitaire seront programmées suite à cette enquête en collaboration avec les médias qui ont un rôle majeur dans l'information éclairée du grand public.

 

Professeur Nissaf Bouafif ép Ben Alaya
Directeur de la Veille Sanitaire
Observatoire National des maladies Nouvelles et Emergentes
Coordinatrice Nationale de l'Enquête Nationale sur les hépatites virales

 

11/05/2015 | 15:06
3 min
Suivez-nous
Commentaires (10) Commenter
Investigation du 18ème siècle
chamo
| 04-06-2015 18:55
Ce n'est pas un reproche, mais force est de constater que faire une enquête chez les gens pour évaluer une prévalence relève du ridicule. Une telle enquête aurait pu être effectuée sur un échantillon aux urgences, incluant toutes les causes d'entrée (chir et méd), et établir une prévalence pas moins rigoureuse mais infiniment moins cher en temps, argent et énergie.

Au delà de cette enquête, l'informatisation de la Santé doit être la priorité absolue, ainsi que la constitution d'un dossier médical informatisé partagé entre toutes les structures de soin. Il faut aussi repenser le schéma d'organisation des soins, au niveau national, régional et local ; je trouve aberrant d'avoir 4 CHU en plein Tunis qui entourent la faculté ; chacun disposant de son administration, son labo, son service d'imagerie, ... alors qu'on pourrait réunir toutes ces structures et mutualiser les moyens et les humains dans une vraie grande structure en phase avec son temps.
Par ailleurs, donnez de l'autonomie aux établissements de soin, de manière à ce qu'ils soient à même de gérer leur enveloppe plus librement, et de manière à négocier des contrats plus férocement. Informatisez ! Réorganisez ! Autonomisez !
hygiene
moha
| 12-05-2015 04:34
Les tunisiens sont sales et non pas le souci de la propreté
les gens jettent tout par terre
pas de respect de l environnement et des gens
apprendre à vivre dans la propreté
CONSEILS D'UN SPECIALISTE VIROLOGIE
jaghmoun
| 11-05-2015 22:04
Une enquête tardive après que le virus
De l'hépatite a tué des milliers de
Tunisiens.depuis 60 ans d'indépendance
Voilà on se réveille d'un long sommeil
Au dépend de la santé du tunisien.
C'est une question d'hygiène ce n'est pas
La peine de passer des années d'enquêtes
Douteuses et fausses.
Le virus se transmet soit par le sang
Ou par la voie orale.
Matériel mal désinfecté dans les hôpitaux
Chez les dentistes,seringues de drogués.
Mauvaise hygienne des mains,légumes mal
Lavés, fosses sceptiques anarchiques.
Un vendeur de sandwichs peut contaminer
Des milliers de gens par une mauvaise
Hygienne et très fréquent en Tunisie.
A la campagne ou le taux de contamination
Et le plus fort,par manque de toilette WC
Eau souillée, légumes non lavés.
Donc simple campagne d'hygiène tout
Azimuth,réviser et imposer des fosses
Aux normes,lavage des légumes par l'eau
Et une goutte de javel.
Laver les mains avec un savon désinfectant
Couper les ongles,bouillir l'eau douteuse
Fermer les sandwitcheries et restos
Toxiques,insalubres,avec des vendeurs
Crados et malades porteurs du virus.
Désinfecter le matériel chirurgical et
Désinfecter les hôpitaux.
Faire des spots a la TV. Et a la radio.
Vaccination obligatoire et détecter les
Malades porteurs du virus et les mettre
Sous traitement,avec l'interdiction de
Travailler dans l'alimentation d'éviter
De contaminer les autres par la salive
Et le sang.
@BN de faire son enquête ....
HatemC
| 11-05-2015 17:21
BN a été solliciter ... et a écris un article incendiaire ... le droit de réponse de la responsable est à l'opposée de l'article ....

QUI DIT VRAI ...???? Hatem Chaieb
Nindibhom !!!
HatemC
| 11-05-2015 17:16
C'est son droit de réponse ?....
On fait des enquêtes sans en informer le public ????
On envoi des "enquêteurs" sans "lettre ou ordre de mission" ... sans badges ...
Dans ce cas on fait introduire chez soi n'importe qui pour faire n'importe quoi ....
Une enquête se planifie et informe le public ... puis on envoi son armada ... un peu comme pour le recensement ...
On apprend à travailler correctement .... et on s'annonce avant de frapper chez les gens ... mais surtout expliquer votre action ...
VOTRE COM. EST A GERBER ....
C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui ....
Tous les ministères NAVIGUENT à vue ... ça fait peur .... C'est ce qu'on appelle ... DU TRAVAIL D'ARABES .... Hatem Chaieb
@Carhage libre
l'idiot du bled
| 11-05-2015 16:58
Je dirais même plus c'est "hé"pathétique
Où est la copie du BADGE mme?
DHEJ
| 11-05-2015 16:51
???
C'est comme ça que se traite les INDIGENTS d'après Hppocrates!
DHEJ
| 11-05-2015 16:21
Ça fait honte mais vraiment honte!


Cette réponse de la responsable directe du machin confirme l'article de R.B.H!


Quel présent pour la santé en Tunisie avec des IRRESPONSABLES de l'administration?

Mais alors que dit le code pénal et son ministère publics avec GANTS?
Secteur
veritas
| 11-05-2015 15:16
Pourquoi ne pas dire des secteurs à la place de dire imadats ??
Campagne et pas "compagne"
Carthage Libre
| 11-05-2015 15:11
Erreur courante par la plupart des tunisiens, comme quand je lis souvent chez les tunisiens "comme même" au lieu de "quand même"...Pathétique.