
Béji Caïd Essebsi, en visite actuellement à Paris sur invitation de son homologue français, François Hollande, a prononcé aujourd’hui, mardi 7 avril 2015, un discours devant le sénat français.
Dans ce discours, le président tunisien a lancé un appel aux partenaires et amis de la Tunisie à « se tenir à ses côtés » mais aussi à investir à ses côtés « pour mobiliser avec nous des investisseurs potentiels mais surtout pour nous accompagner sur les actions les plus structurantes et de plus longue haleine que sont la formation, la réforme administrative et, en ce lieu, de représentation des collectivités territoriales de la République ». Il a aussi appelé à « une politique volontariste en matière d’échanges, de partenariat et d’investissement, fondée sur la complémentarité ».
Béji Caïd Essebsi a ouvert son discours en rendant hommage au peuple tunisien, mais surtout à ses martyrs « qui ont entrepris de démontrer au monde entier qu’en ce petit pays est né un grand dessein […] le dessin de construire, malgré les soubresauts, malgré l’agitation alentour, un havre de paix, de démocratie et de liberté. Un lieu où le débat public est perçu comme une force et où la diversité qu’elle soit d’ordre culturelle, religieuse ou sociale est perçue comme une richesse parce que la Tunisie est belle de cette diversité ».
Tout en condamnant le « terrorisme aveugle sans foi ni religion a fait des victimes parmi les leaders politiques, les soldats, les membres des forces de sécurité, les civils et, tout récemment encore, parmi nos hôtes », il a rappelé l’histoire riche de la Tunisie, ouverte aux influences multiples, et souligné que les valeurs démocratiques sont désormais ancrées dans la Constitution. « Tout au long de ce processus, le peuple tunisien et sa classe politique ont pu démontrer et affermir leur maturité, dépasser les oppositions et construire le consensus. Nous avons refusé de voir en la religion un élément de dissension et nous gouvernons ensemble pour le renouveau économique et la justice sociale ».
Béji Caïd Essebsi a profité de son auditoire pour faire savoir que la situation économique et sociale du pays s’est dégradée et que la Tunisie pâtit, notamment, de sa proximité avec la Libye, secouée par un conflit. « L’enjeu, aujourd’hui, pour la Tunisie, est de conforter sa transition politique par une relance économique soutenue. La création d’emplois reste évidemment la première priorité et un vaste programme de réforme des systèmes de formation professionnelle et d’éducation est en cours de préparation. Mais nous savons également que le rétablissement de la sécurité et l’apaisement du climat social sont des conditions nécessaires pour le redressement de la situation économique », a-t-il souligné.
Tout en mentionnant la mise en place d’une nouvelle gouvernance régionale et locale, le chef de l’Etat tunisien a appelé à « l’instauration, avec nos partenaires, d’un cadre permanent de réflexion, à la mise en place d’une fondation pour promouvoir l’intégration verticale Europe-Méditerranée-Afrique en y incluant le Golfe. La France assumera en mai prochain la présidence du dialogue 5+5 .Travaillons ensemble à faire de la Méditerranée le centre d’un espace de prospérité partagée et non pas un mur qui ne sera jamais assez haut pour garantir la sécurité des uns et contenir la désespérance des autres ».
Un discours dans lequel BCE a profité pour saluer le Président du Sénat, Gérard Larcher, « l’un des tout premiers hommes politiques français à condamner ouvertement, plusieurs jours avant le 14 janvier 2011, la manière dont le régime d’alors répondait au soulèvement populaire ». Il a, par ailleurs, clôt son allocution en adressant un message aux jeunesses d’Europe, du monde arabe et d’Afrique les appelant à « être les gardiens et les acteurs des liens déjà forts et anciens entre nos deux pays ».
Cliquer ici pour télécharger le discours de Béji Caïd Essebsi devant le sénat français
S.T.


Non, c'est tout le contraire: un homme honnête et juste, qui n'a pas supporté de devoir répondre à des accusations injustifiées et de voir son honneur sali.
Exactement comme Pierre Bérégovoy, qui s'est suicidé lui aussi plutôt que de devoir supporter l'humiliation. Pour ce dernier, on a su après qu'il avait emprunté un million de francs de l'époque à des amis pour financer son logement! Mais le lynchage avait déjà eu lieu, et la France a perdu un homme honnête.
Cela arrivera aussi en Tunisie...
Allez, il y a assez de corrompus, respectons les hommes honnêtes, les hommes d'honneur.
si vous permettiez à votre peuple de pouvoir faire de l'import-export à un prix raisonnable et sans se ruiner - dnt 150 000 pour 1 seul but! - ne pensez-vous pas que le pays pourrait se redresser? Croyez-vous en la capacité des gens qui vous ont élus? En Espagne, une filiale d'import-export - sans restriction de buts - est créée pour euros 3000, au Maroc 1 dirham.... faites-en autant chez vous. Je viens de suite créer une filiale
France et a l'Europe une aide technique
Urgente pour fermer les frontières avec
La lybie du fil Bachelet et détecteur
Électronique ,ils l'ont fait pour la
Grèce,l'Espagne,la Bulgarie.
Les armes rentrent par la lybie,les
Criminels s'entrainent en lybie et passent
En Tunisie pour des actes terroristes.